Blondine au pas de guerre
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Blondine au pas de guerre
On aurait pu la croire enragée, vu la vitesse - toute relative vu son épaule toujours douloureuse - à laquelle elle arriva au devant de Rosny. Certes, elle portait la cape de son ordre, certes, elle avait les caducées au coté, certes sa tenue était décente - au moins déjà -... Mais malheureusement tout autant. "Tu n'auras qu'à fouiller dans la malle qui t'attendra dans ta chambre". Ca c'était bien masculin à tout le moins ! Bon, d'accord, visiblement coté mensuration ca irait, puisqu'elle était entrée dans l'armure de la meme propriétaire que la malle, mais coté mode... Et puis, pour un mariage...
J'vous en donnerait moi des "mais non, ne t'inquiete pas" et des "mais oui ca t'ira..."
Sauf que non, ca n'allait pas. Rosny, elle ne connaissait pas, son personnel non plus, et il lui fallait faire comprendre à celui qui l'accueillerait qu'elle devait filer dans une chambre hypothétique où se trouverait une malle avec quelque chose qui devrait la rendre décente à défaut de jolie pour les festivités annoncées. Et que si elle ne se présentait pas quand paraitrait les mariés, c'étaient les mariés et son suzerain qu'elle décevrait. Elle soupira.... et encore une fois pour la forme.
Sa monture s'arreta et elle put déseller, avec les grimaces de circonstances. Elle n'avait qu'une petite heure d'avance, si elle comptait bien, et il était plus que temps. Quand elle avait fui Notre Dame et les mains du chevalier, l'office etait quasiment terminé.
Bonjou, Perrinne de Gisors-Breuil
Rien qu'au ton et aux mots, il ne fallait pas etre grand devin pour deviner l'origine normande, mais bon, quasiment tout ce qui était importé dans ce chateau devait l'etre....
Accessoirement dame de Montreuil en Auge, une seigneurie de sa Magnificience. Normalement, - espérons le - il a fait préparer une chambre pour moi. Je souhaiterais pouvoir la rejoindre au plus vite, pourriez vous faire le nécessaire ?
Elle était pressée, d'autant plus qu'outre un bain rapide, elle avait une missive à rédiger avant que n'arrive le cortege parisien.
J'vous en donnerait moi des "mais non, ne t'inquiete pas" et des "mais oui ca t'ira..."
Sauf que non, ca n'allait pas. Rosny, elle ne connaissait pas, son personnel non plus, et il lui fallait faire comprendre à celui qui l'accueillerait qu'elle devait filer dans une chambre hypothétique où se trouverait une malle avec quelque chose qui devrait la rendre décente à défaut de jolie pour les festivités annoncées. Et que si elle ne se présentait pas quand paraitrait les mariés, c'étaient les mariés et son suzerain qu'elle décevrait. Elle soupira.... et encore une fois pour la forme.
Sa monture s'arreta et elle put déseller, avec les grimaces de circonstances. Elle n'avait qu'une petite heure d'avance, si elle comptait bien, et il était plus que temps. Quand elle avait fui Notre Dame et les mains du chevalier, l'office etait quasiment terminé.
Bonjou, Perrinne de Gisors-Breuil
Rien qu'au ton et aux mots, il ne fallait pas etre grand devin pour deviner l'origine normande, mais bon, quasiment tout ce qui était importé dans ce chateau devait l'etre....
Accessoirement dame de Montreuil en Auge, une seigneurie de sa Magnificience. Normalement, - espérons le - il a fait préparer une chambre pour moi. Je souhaiterais pouvoir la rejoindre au plus vite, pourriez vous faire le nécessaire ?
Elle était pressée, d'autant plus qu'outre un bain rapide, elle avait une missive à rédiger avant que n'arrive le cortege parisien.
Perrinne- Messages : 154
Date d'inscription : 08/12/2010
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