Accueil des arrivants....
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Accueil des arrivants....
Perrinne Ven 3 Mai - 16:33
Gruduuuu ! Gruduuuu !
Y a du monde qui risque de venir.
Oui, bah vous savez, pour la noce, là, celle de votre maitre, avec... avec moi.
Donc, en avant, cherchez votre bel uniforme, celui que le marquis vous a fait faire, et je compte sur vous pour accueillir les personnes que nous avons invitées.
J'ai fait venir Hildegarde, je l'ai débauchée à mon frère, elle pourvoira aux chambrées et au confort de tout ce petit monde.
C'est entre deux mouvements pour descendre de monture et détacher les fontes bien lourdes qui pendaient à sa selle, qu'elle donna ces instructions assez... rocambolesques pour ce "majordome" qui faisait surtout office d'homme à tout faire de la maisonnée. Allons donc, il n'avait plus vu son maitre depuis des mois qu'il était en campagne militaire et voilà que la jeune blonde arrivait, lui annonçant l'arrivée du maitre mais en prime d'une cérémonie impromptue. Le tout avec un air des plus nonchalant et peu concerné.
Riant sous cape et sachant pertinemment que les commentaires ne manqueraient pas, elle se hâta vers la petite chambre qu'elle avait autorisation d'utiliser quand elle venait au domaine. Certes, ce n'était pas la plus belle ou la plus spacieuse, mais elle était confortable et savait qu'elle y trouverait tout le nécessaire pour continuer les travaux qui étaient les siens pour le moment. A savoir les exigences des deux princes bourguignons...
J'serai dans la chambre de la tour, si vous m'cherchez.
Ou si votre maitre me cherche, on peut rêver.
D'ailleurs, il ne devrait pas tarder. Nous avions convenu de nous retrouver ici, lui venant du Maine et moi de Bourgogne !
Y a du monde qui risque de venir.
Oui, bah vous savez, pour la noce, là, celle de votre maitre, avec... avec moi.
Donc, en avant, cherchez votre bel uniforme, celui que le marquis vous a fait faire, et je compte sur vous pour accueillir les personnes que nous avons invitées.
J'ai fait venir Hildegarde, je l'ai débauchée à mon frère, elle pourvoira aux chambrées et au confort de tout ce petit monde.
C'est entre deux mouvements pour descendre de monture et détacher les fontes bien lourdes qui pendaient à sa selle, qu'elle donna ces instructions assez... rocambolesques pour ce "majordome" qui faisait surtout office d'homme à tout faire de la maisonnée. Allons donc, il n'avait plus vu son maitre depuis des mois qu'il était en campagne militaire et voilà que la jeune blonde arrivait, lui annonçant l'arrivée du maitre mais en prime d'une cérémonie impromptue. Le tout avec un air des plus nonchalant et peu concerné.
Riant sous cape et sachant pertinemment que les commentaires ne manqueraient pas, elle se hâta vers la petite chambre qu'elle avait autorisation d'utiliser quand elle venait au domaine. Certes, ce n'était pas la plus belle ou la plus spacieuse, mais elle était confortable et savait qu'elle y trouverait tout le nécessaire pour continuer les travaux qui étaient les siens pour le moment. A savoir les exigences des deux princes bourguignons...
J'serai dans la chambre de la tour, si vous m'cherchez.
Ou si votre maitre me cherche, on peut rêver.
D'ailleurs, il ne devrait pas tarder. Nous avions convenu de nous retrouver ici, lui venant du Maine et moi de Bourgogne !
Perrinne- Messages : 154
Date d'inscription : 08/12/2010
Re: Accueil des arrivants....
Grudu Ven 3 Mai - 22:05
Entendant crier son nom, Grudu attrapa une buche qui trainait à côté du feu auprès duquel il roupillait, et c'est tout endormi qu'il sortit pour voir qui attaquait le manoir. Plissant un peu les yeux afin de mieux voir, il repéra une blondinette. Semblait pas être la soeurette du Marquis. Face au débit verbal de la jeune femme que Grudu finit par reconnaitre comme étant la jeune vassale de son maitre, il resta coi et pantois, la bouche ouverte et les bras ballant. Mariage? Noce? Accueil? Bel uniforme? Invités? Hildegarde? Hein? Le pauvre vieux compagnon d'arme se demanda subitement si on ne lui avait pas changé son Marquis pour un autre. A la limite un mariage, pourquoi pas. Les noces, ça allait avec, logique. L'accueil, bon, c'était un peu son quotidien depuis quelques années. Mais cette histoire d'un bel uniforme et d'une Hildegarde, là c'était bien plus curieux. Grudu se regarda et haussa les épaules, sa vêture quotidienne le satisfaisant pleinement. L'est pas encore né celui qui fera s'habiller le Grudu pour un pince fesse! Mais ce qui le préoccupait le plus, c'était cette histoire de bonne femme au nom improbable qui allait venir mettre son nez dans sa petite routine casanière. C'est un Grudu tout gromellant qui attrapa la bride pour conduire le cheval de la damoiselle ou plutôt la future patronne s'il avait bien tout compris dans son box. Il lui fit un signe de la tête pour lui montrer qu'il avait compris et marmonna deux ou trois mots incompréhensibles pour faire mine d'acquiescer.
Grudu- Messages : 25
Date d'inscription : 13/04/2010
Re: Accueil des arrivants....
Hildegarde. Sam 4 Mai - 11:32
[Des lieues plus loin,... un peu, beaucoup en fait, dans les campagnes normandes]
Interloquée la gouvernante lisait et relisait la missive, n'osant y croire et ne voulant pas y croire tout en meme temps.
Ah bien dites donc, c't'une premiere que celle là ! Le Vinkolat a quand meme réussi à c'qu'une de ses enfants s'marie sans l'ver l'jupons avant. J'aurais jamais cru ca d'ses enfants. Bon sang n'peux mentir qu'on nous apprends. Et y'm reclame pour veiller à l'noces ? L'est pas bonne l'farce.
M'p'tite Perrinnette qui s'marie. L'doit etre heureux l'paternel d'la haut. Pour sur qu'je file là bas.
Son regard reprit la direction de la missive une fois encore. Déchiffrant l'ecriture hachée. La jeune fille n'avait pas tourné de longues phrases. Quelques unes tout au plus indiquant le qui, le quoi, le où. Et une série de chose à emporter et amener du manoir familial. Des pieces familiales, des héritages, et quelques malles stockées à Neaufles. Le tout devant idéalement arriver avec la gouvernante et surtout avant la noce.
Cambremer... j'connais pon. Mais c'pas ca qui va m'rreter. Faudra qu'j'berdele juste, comme dans la "haute". Mais c'pas eux qui m'f'ront peur ! Pour sûr !
[Devant la maisonnette, non loin de la cour principale, à l 'entrée du domaine, faisant office pour le garde commis là.]
- Allons l'Guillaume, va donc annoncer qu'on est là. C'est l'perrinette qui nous a fait v'nir. Surement qu'elle a averti.
- z'etes sure dame Hildegarde ? C'est qu'il a pas l'air commode celui là !
- Mais puisque que j'te dis... Allons pousse toi de là. Observe. Si j'ai pu venir a bout d'la tribu des Gisors, c'est pas celui là qui m'f'ra peur !
Joignant le geste à la parole, la gouvernante descendit d'un pas "leger" du vehicule qui l'avait emmenée sur les routes champetres de l'arriere pays normands vers la future demeure du couple. L'environnement ne changeait guere de celui de Gisors, hormis l'absence de forteresse. Mais la forteresse était plus sujet à betises qu'autres choses chez les enfants du Blond, mieux valait donc qu'il n'y en ait pas. D'une inspiration qu'un chef de guerre n'aurait pas reniée, elle s'avanca à petit pas des plus dignes vers l'homme. Et se rappelant quelques bonnes manieres elle salua, faisant illusion.
- Mon bon monsieur. Faites donc prévenir dame Perrinne de Gisors-Breuil que la gouvernante de Gisors est arrivée. De meme que les colis qu'elle a sollicité sont avec moi. Et menez moi ensuite à mes appartements, non sans me montrer les communs. Il va falloir que tout brille !
Interloquée la gouvernante lisait et relisait la missive, n'osant y croire et ne voulant pas y croire tout en meme temps.
Ah bien dites donc, c't'une premiere que celle là ! Le Vinkolat a quand meme réussi à c'qu'une de ses enfants s'marie sans l'ver l'jupons avant. J'aurais jamais cru ca d'ses enfants. Bon sang n'peux mentir qu'on nous apprends. Et y'm reclame pour veiller à l'noces ? L'est pas bonne l'farce.
M'p'tite Perrinnette qui s'marie. L'doit etre heureux l'paternel d'la haut. Pour sur qu'je file là bas.
Son regard reprit la direction de la missive une fois encore. Déchiffrant l'ecriture hachée. La jeune fille n'avait pas tourné de longues phrases. Quelques unes tout au plus indiquant le qui, le quoi, le où. Et une série de chose à emporter et amener du manoir familial. Des pieces familiales, des héritages, et quelques malles stockées à Neaufles. Le tout devant idéalement arriver avec la gouvernante et surtout avant la noce.
Cambremer... j'connais pon. Mais c'pas ca qui va m'rreter. Faudra qu'j'berdele juste, comme dans la "haute". Mais c'pas eux qui m'f'ront peur ! Pour sûr !
[Devant la maisonnette, non loin de la cour principale, à l 'entrée du domaine, faisant office pour le garde commis là.]
- Allons l'Guillaume, va donc annoncer qu'on est là. C'est l'perrinette qui nous a fait v'nir. Surement qu'elle a averti.
- z'etes sure dame Hildegarde ? C'est qu'il a pas l'air commode celui là !
- Mais puisque que j'te dis... Allons pousse toi de là. Observe. Si j'ai pu venir a bout d'la tribu des Gisors, c'est pas celui là qui m'f'ra peur !
Joignant le geste à la parole, la gouvernante descendit d'un pas "leger" du vehicule qui l'avait emmenée sur les routes champetres de l'arriere pays normands vers la future demeure du couple. L'environnement ne changeait guere de celui de Gisors, hormis l'absence de forteresse. Mais la forteresse était plus sujet à betises qu'autres choses chez les enfants du Blond, mieux valait donc qu'il n'y en ait pas. D'une inspiration qu'un chef de guerre n'aurait pas reniée, elle s'avanca à petit pas des plus dignes vers l'homme. Et se rappelant quelques bonnes manieres elle salua, faisant illusion.
- Mon bon monsieur. Faites donc prévenir dame Perrinne de Gisors-Breuil que la gouvernante de Gisors est arrivée. De meme que les colis qu'elle a sollicité sont avec moi. Et menez moi ensuite à mes appartements, non sans me montrer les communs. Il va falloir que tout brille !
Hildegarde.- Messages : 3
Date d'inscription : 04/05/2013
Re: Accueil des arrivants....
Victoire D de M.N Sam 4 Mai - 18:33
C'était beau, c'était vert, c'était pluvieux souvent, mais sacrément chaleureux ce pays où l'on vous accueillait d'un franc "Boujou" dont Victoire n'avait encore pas compris pourquoi ils avaient tous la manie d'avaler le R.
Qu'importe, Cambremer nous voilà !
Cette fois-ci elle avait fait le voyage sans son fiancé qui la rejoindrait plus tard pour la cérémonie. Néanmoins le convoi affrété n'était pas des plus discrets, une voiture, dans laquelle elle était installée confortablement entre ses cartons à chapeaux et ses boîtes de meringues, suivie d'une seconde pour transporter les malles, et enfin une dernière où elles avaient calé, tant bien que mal, le cadeau de mariage.
Par moments la brunette passait la tête par la portière afin de surveiller si tout restait bien en place tout en s'adressant à la Grande Amazone qui avait préféré voyager à cheval.
Baile surveillez bien le cadeau, je crains qu'un nid de poule mal géré ne fiche en l'air la voiture, on aurait bonne mine si l'on en perdait la moitié.
A cet instant sa lèvre inférieure mordit sa jumelle, puis préférant ne pas y penser, la duchesse s'attaqua aux meringues jusqu'à ce que le convoi se pointe enfin à l'entrée du domaine.
BonjouR !
Nous venons pour les noces, nous sommes les témoins, auriez-vous l'obligeance de nous faire entrer je vous prie !
Qu'importe, Cambremer nous voilà !
Cette fois-ci elle avait fait le voyage sans son fiancé qui la rejoindrait plus tard pour la cérémonie. Néanmoins le convoi affrété n'était pas des plus discrets, une voiture, dans laquelle elle était installée confortablement entre ses cartons à chapeaux et ses boîtes de meringues, suivie d'une seconde pour transporter les malles, et enfin une dernière où elles avaient calé, tant bien que mal, le cadeau de mariage.
Par moments la brunette passait la tête par la portière afin de surveiller si tout restait bien en place tout en s'adressant à la Grande Amazone qui avait préféré voyager à cheval.
Baile surveillez bien le cadeau, je crains qu'un nid de poule mal géré ne fiche en l'air la voiture, on aurait bonne mine si l'on en perdait la moitié.
A cet instant sa lèvre inférieure mordit sa jumelle, puis préférant ne pas y penser, la duchesse s'attaqua aux meringues jusqu'à ce que le convoi se pointe enfin à l'entrée du domaine.
BonjouR !
Nous venons pour les noces, nous sommes les témoins, auriez-vous l'obligeance de nous faire entrer je vous prie !
Victoire D de M.N- Messages : 140
Date d'inscription : 06/09/2012
Re: Accueil des arrivants....
Baile Lun 6 Mai - 0:21
Beau et vert, la Baile n'aurait su le dire, en ce jour. Gris et pluvieux, par contre... C'était donc la Normandie, et le chevalier chevauchait allègrement près de la calèche de la Montbazon-Navailles. De temps en temps, elle ralentissait la cadence de sa jument, afin de se porter au niveau des deux autres voitures, surtout la dernière, et vérifier que tout allait bien dans le meilleur des mondes... Et régulièrement, elle offrait au vent normand ses superbes grognements, comme si c'était la faute de quelqu'un d'autre qu'elle si Victoire avait réussi à l'embringuer dans une histoire de cadeau pas possible...
Rhaaaa mais arrêtez donc de vous inquiéter, jeune dame ! Je surveille, je surveille, et tout va bien hein? Le présent est entier et bien entier, ça je vous le confirme...
Enième grognement, invectivant Julien en pensées, parce que bon, rien de tout cela ne serait arrivé si l'homme de sa vie n'avait pas décidé de se marier ! Si la Baile avait su qu'il lui demanderait d'être son témoin, et que par effet papillon ou domino ou boule de neige, Victoire l'entrainerait dans une histoire aussi ridicule que sauvage, elle n'aurait pas encouragé les deux G à converger leur point...
Lorsque le convoi s'arrêta, elle soupira, sauta à bas de sa monture et s'en vint vérifier l'état des chargements en tous genres, avant de revenir auprès de l'Hospitalière.
Rassurez-moi, Victoire... Vous avez bien prévenu Neyco n'est-ce pas, que nous risquions d'avoir besoin de sa discrète collaboration?....
Rhaaaa mais arrêtez donc de vous inquiéter, jeune dame ! Je surveille, je surveille, et tout va bien hein? Le présent est entier et bien entier, ça je vous le confirme...
Enième grognement, invectivant Julien en pensées, parce que bon, rien de tout cela ne serait arrivé si l'homme de sa vie n'avait pas décidé de se marier ! Si la Baile avait su qu'il lui demanderait d'être son témoin, et que par effet papillon ou domino ou boule de neige, Victoire l'entrainerait dans une histoire aussi ridicule que sauvage, elle n'aurait pas encouragé les deux G à converger leur point...
Lorsque le convoi s'arrêta, elle soupira, sauta à bas de sa monture et s'en vint vérifier l'état des chargements en tous genres, avant de revenir auprès de l'Hospitalière.
Rassurez-moi, Victoire... Vous avez bien prévenu Neyco n'est-ce pas, que nous risquions d'avoir besoin de sa discrète collaboration?....
Baile- Messages : 175
Date d'inscription : 17/02/2011
Re: Accueil des arrivants....
Victoire D de M.N Lun 6 Mai - 0:42
Cela faisait maintenant de longues minutes qu'elles s'étaient annoncées, et d'aussi longues minutes qu'elles poireautaient. Victoire approcha plus près et se colla sous le nez du garde qui ne sourcilla même pas....pour cause il pionçait. La valetaille n'est plus ce qu'elle était, elle suggérerait donc à Julien de congédier son personnel.
Entrons, on ne doit pas prendre le risque qu'un embouteillage se forme aux grilles, il faut mettre le cadeau à l'abri fissa.
Puis à la question de Baile, et comme si c'était une évidence Victoire rétorqua,
Mais oui mais oui, n'ayez crainte nous sommes attendues dans le presbytère, pressez-vous avant que l'on ne nous remarque. Vite !
Se remémorant les consignes de Neyco, elle s'empara du cadeau et entraîna Baile à sa suite.
Il vous suffira de passer par la porte du coté et traverser le terrain le long de l'église pour entrer par la porte d'entrée principale du presbytère.... Voilà ce qu'a dit Neyco, exécution.
Entrons, on ne doit pas prendre le risque qu'un embouteillage se forme aux grilles, il faut mettre le cadeau à l'abri fissa.
Puis à la question de Baile, et comme si c'était une évidence Victoire rétorqua,
Mais oui mais oui, n'ayez crainte nous sommes attendues dans le presbytère, pressez-vous avant que l'on ne nous remarque. Vite !
Se remémorant les consignes de Neyco, elle s'empara du cadeau et entraîna Baile à sa suite.
Il vous suffira de passer par la porte du coté et traverser le terrain le long de l'église pour entrer par la porte d'entrée principale du presbytère.... Voilà ce qu'a dit Neyco, exécution.
Victoire D de M.N- Messages : 140
Date d'inscription : 06/09/2012
Re: Accueil des arrivants....
neyco Lun 6 Mai - 21:55
Mini était arrivée, mais mini était en mission. Mission Suicide? Tout dépendait. Avec les futurs époux on pouvait s'attendre à tout. Enfin bref du coup elle s'était décidée de rester à l'entrée sait on jamais pour surveiller l'opération des filles témoins de leurs états.
La GM de l'ordre des Blanches, et Victoire. Au final elle avait pas vraiment croisé l'une et l'autre mais le peu qu'elle savait lui suffisait amplement.
C'est camouflé ou presque que la mini attendait à la grille.
Sautillant lorsqu'elle reconnu de visu les jeunes femmes.
Les filles je suis làààààààà!!!
Faisant des signes elle leur indiqua petit cheminounet à suivre pour enfin embarquer le dit paquet cadeau.
La GM de l'ordre des Blanches, et Victoire. Au final elle avait pas vraiment croisé l'une et l'autre mais le peu qu'elle savait lui suffisait amplement.
C'est camouflé ou presque que la mini attendait à la grille.
Sautillant lorsqu'elle reconnu de visu les jeunes femmes.
Les filles je suis làààààààà!!!
Faisant des signes elle leur indiqua petit cheminounet à suivre pour enfin embarquer le dit paquet cadeau.
neyco- Messages : 9
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: Accueil des arrivants....
Hildegarde. Mar 7 Mai - 9:07
Le garde semblait bien endormi, qu'importait, elle en avait vu d'autres. Et puisque sa jeune demoiselle lui avait demandé de venir à Cambremer, elle n'allait pas se gener. Se retroussant mentalement les manches, elle se préparait à appliquer une rouste vocale bien sentie à cet homme qui ne semblait pas vouloir se remuer le postérieur quand arriva un charroi étonnant. Eh bien dites donc, c'était plutot hétéroclite ce jour !
Mais en attendant, charettes et véhicules encombraient le passage et ce n'était pas ainsi que la demeure qui semblait bien assoupie serait prete pour les festivités !
Cherchant à connaitre les personnes qui s'approchaient, elle tendit l'oreille. Il était question de cadeau à ne pas perdre et amener discretement quelque part. Vu la taille de l'engin, ce n'était pas gagné. Mais en bonne gouvernante connaissant les usages architecturaux normands, un manoir restait un manoir. La chapelle devait se trouver quelque part à l'extérieur de l'habitation, pour pouvoir accueillir les gens des alentours. Les ecuries à l'opposé pour ne pas gener par ses odeurs. Probablement au dela de ce petit corps de garde. Les cuisines... vu la petite fumée s'échappant de l'annexe non loin du corps principal c'était dans cette direction. Allons donc, elle allait prendre les choses en main.
Et s'approchant encore des femmes, puisqu'il semblait que les meneuses étaient des femmes, elle les renseigna !
Ah bien mes p'tites madames, c'est que le garde ne vous a pas notées. Mais n'ayez craintes, Hildegarde va s'occuper de vous. Les montures doivent trouver de la place à l'écurie, par là. Les charrois non loin. Doit bien y avoir l'un ou l'autre garcon d'écurie qui devrait pouvoir transporter vos effets dans la maison principale. Puis la chapelle, c'est là.
Ses bras montraient tour à tour les différentes directions concernées.
Pour les chambres, probable que rien ne soit pret. C'est pas la Perrinnette qu'est du genre à penser à tout ca. On va y voir ensemble, vous inquiétez pas. y a de quoi loger m'a t elle dit dans son courrier. Moi je suis Hildegarde, la gouvernante de Gisors, mais semblerait bien qu'a ce jour, j'devienne celle du baron... Et vous ? Oh mais...
Son regard s'éclaira tandis qu'elle dévisageait ouvertement la femme encore sur sa monture. Celle là, elle la connaissait. C'était "l'ombre" comme l'appelait parfois l'ancienne maitresse. Celle qui trainait toujours dans les pattes de son cher vicomte et l'avait finalement épousé. Elle était encore en Normandie ainsi ?
Z'etes la Torcy vous ? J'me trompe pas, j'vous ai déjà vue, j'en suis sure ! C'est la dame Kirah qu'aurait été contente d'vous voir aux noces de la mam'zelle ! z'etes l'ombre de qui maint'nant ? Racontez donc tout à Hildegarde !...
Et puis trainez pas là, donnes vos rennes et vos charois à vos gens, ils s'debrouilleront bien, pour sur ! V'nez donc, on va au logis. Allons allons, v'nez donc. Doit bien y avoir un salon ou quelque chose pour prendre une collation.
Mais en attendant, charettes et véhicules encombraient le passage et ce n'était pas ainsi que la demeure qui semblait bien assoupie serait prete pour les festivités !
Cherchant à connaitre les personnes qui s'approchaient, elle tendit l'oreille. Il était question de cadeau à ne pas perdre et amener discretement quelque part. Vu la taille de l'engin, ce n'était pas gagné. Mais en bonne gouvernante connaissant les usages architecturaux normands, un manoir restait un manoir. La chapelle devait se trouver quelque part à l'extérieur de l'habitation, pour pouvoir accueillir les gens des alentours. Les ecuries à l'opposé pour ne pas gener par ses odeurs. Probablement au dela de ce petit corps de garde. Les cuisines... vu la petite fumée s'échappant de l'annexe non loin du corps principal c'était dans cette direction. Allons donc, elle allait prendre les choses en main.
Et s'approchant encore des femmes, puisqu'il semblait que les meneuses étaient des femmes, elle les renseigna !
Ah bien mes p'tites madames, c'est que le garde ne vous a pas notées. Mais n'ayez craintes, Hildegarde va s'occuper de vous. Les montures doivent trouver de la place à l'écurie, par là. Les charrois non loin. Doit bien y avoir l'un ou l'autre garcon d'écurie qui devrait pouvoir transporter vos effets dans la maison principale. Puis la chapelle, c'est là.
Ses bras montraient tour à tour les différentes directions concernées.
Pour les chambres, probable que rien ne soit pret. C'est pas la Perrinnette qu'est du genre à penser à tout ca. On va y voir ensemble, vous inquiétez pas. y a de quoi loger m'a t elle dit dans son courrier. Moi je suis Hildegarde, la gouvernante de Gisors, mais semblerait bien qu'a ce jour, j'devienne celle du baron... Et vous ? Oh mais...
Son regard s'éclaira tandis qu'elle dévisageait ouvertement la femme encore sur sa monture. Celle là, elle la connaissait. C'était "l'ombre" comme l'appelait parfois l'ancienne maitresse. Celle qui trainait toujours dans les pattes de son cher vicomte et l'avait finalement épousé. Elle était encore en Normandie ainsi ?
Z'etes la Torcy vous ? J'me trompe pas, j'vous ai déjà vue, j'en suis sure ! C'est la dame Kirah qu'aurait été contente d'vous voir aux noces de la mam'zelle ! z'etes l'ombre de qui maint'nant ? Racontez donc tout à Hildegarde !...
Et puis trainez pas là, donnes vos rennes et vos charois à vos gens, ils s'debrouilleront bien, pour sur ! V'nez donc, on va au logis. Allons allons, v'nez donc. Doit bien y avoir un salon ou quelque chose pour prendre une collation.
Hildegarde.- Messages : 3
Date d'inscription : 04/05/2013
Re: Accueil des arrivants....
Della Mar 7 Mai - 10:37
Sur la route...
Clément, regarde là-bas, un lièvre !
Clément, le fils aîné des Amahir-Euphor, était réjoui du voyage auquel sa mère l'avait invité. Apprenant qu'il s'agissait d'un mariage, il avait tout de suite voulu apporter un présent aux épousés. Il avait donc fabriqué avec l'aide de son précepteur et de quelques ouvriers de Seignelay, un petit coffret en bois dans lequel il avait enfermé un poème qu'il avait composé et écrit lui-même. Della n'avait pas eu le droit de le lire, seulement de regarder le coffret qu'elle avait trouvé absolument ma-gni-fi-que ! Vous diriez quoi, vous à votre môme qui vous montre fièrement avec un grand sourire un assemblage plus ou moins de guingois en vous assurant que cousin Julien sera ravi de le recevoir ? Ah..hein...bon...alors...silence !
Della était heureuse. Depuis quelques semaines maintenant, Kéri et elle avaient réussi à recoller les morceaux de leur couple, elle appréciait le calme après les tempêtes de l'hiver et même, elle était à nouveau amoureuse de son époux qui semblait partager le même entrain. D'ailleurs, certains matins, les gens de Seignelay souriaient en voyant le Duc se lever l'air pas très reposé. Il parait même que certains valets prenaient des paris sur une prochaine naissance. Mais ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué, Della n'aimerait pas ça.
Dans le carrosse aux armes de Seignelay, il n'y avait pourtant que Della, Isandre, Clarinha et Clément. Point de Kéri Kéri Chéri !
Il était parti rejoindre une armée, celle de son père, pour arriver en retard en Bourgogne, après que les Bourguignons eux-mêmes aient chassé Fatum hors de la Borugogne. Della avait été contrariée de ce départ, elle ne voulait pas que le cercle vicieux reprenne, celui des départs et arrivées croisés sans se voir ! C'est à cause de cela (en partie) qu'elle avait fui en Lorraine, pendant l'hiver. Elle se battrait contre tous ceux qui se mettraient entre elle et son époux ! Na !
Dans un courrier, Kéridil avait rassuré son épouse, il serait là, au mariage de cousin Julien avec Perrine. Alors, Della espérait qu'il ait dit vrai et qu'elle ne soit pas seule pour ces noces.
Dans les malles, elle avait pris soin de joindre les effets de son époux, en bonne petite épouse attentionnée qu'elle désirait être.Et elle avait prié, avait demandé au Très Haut de lui renvoyer l'homme qu'elle aimait.
Nous arrivons ! Regardez Isandre, Clarinha comme c'est beau ! J'adore cette région !
Clément, lorsque nous arriverons, n'oublie pas de bien saluer chaque personne que nous verrons. Je te présenterai à notre cousin et à sa fiancée.
Clément sorti la tête hors du carrosse pour mieux voir le château, curieux comme un enfant, ravi d'arriver aussi.
Le carrosse franchit les portes et Elijah, le garde du corps de Della alla prévenir de leur arrivée.
La Duchesse de Chartes est arrivée, faites prévenir les maîtres du lieu.
Clément, regarde là-bas, un lièvre !
Clément, le fils aîné des Amahir-Euphor, était réjoui du voyage auquel sa mère l'avait invité. Apprenant qu'il s'agissait d'un mariage, il avait tout de suite voulu apporter un présent aux épousés. Il avait donc fabriqué avec l'aide de son précepteur et de quelques ouvriers de Seignelay, un petit coffret en bois dans lequel il avait enfermé un poème qu'il avait composé et écrit lui-même. Della n'avait pas eu le droit de le lire, seulement de regarder le coffret qu'elle avait trouvé absolument ma-gni-fi-que ! Vous diriez quoi, vous à votre môme qui vous montre fièrement avec un grand sourire un assemblage plus ou moins de guingois en vous assurant que cousin Julien sera ravi de le recevoir ? Ah..hein...bon...alors...silence !
Della était heureuse. Depuis quelques semaines maintenant, Kéri et elle avaient réussi à recoller les morceaux de leur couple, elle appréciait le calme après les tempêtes de l'hiver et même, elle était à nouveau amoureuse de son époux qui semblait partager le même entrain. D'ailleurs, certains matins, les gens de Seignelay souriaient en voyant le Duc se lever l'air pas très reposé. Il parait même que certains valets prenaient des paris sur une prochaine naissance. Mais ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué, Della n'aimerait pas ça.
Dans le carrosse aux armes de Seignelay, il n'y avait pourtant que Della, Isandre, Clarinha et Clément. Point de Kéri Kéri Chéri !
Il était parti rejoindre une armée, celle de son père, pour arriver en retard en Bourgogne, après que les Bourguignons eux-mêmes aient chassé Fatum hors de la Borugogne. Della avait été contrariée de ce départ, elle ne voulait pas que le cercle vicieux reprenne, celui des départs et arrivées croisés sans se voir ! C'est à cause de cela (en partie) qu'elle avait fui en Lorraine, pendant l'hiver. Elle se battrait contre tous ceux qui se mettraient entre elle et son époux ! Na !
Dans un courrier, Kéridil avait rassuré son épouse, il serait là, au mariage de cousin Julien avec Perrine. Alors, Della espérait qu'il ait dit vrai et qu'elle ne soit pas seule pour ces noces.
Dans les malles, elle avait pris soin de joindre les effets de son époux, en bonne petite épouse attentionnée qu'elle désirait être.Et elle avait prié, avait demandé au Très Haut de lui renvoyer l'homme qu'elle aimait.
Nous arrivons ! Regardez Isandre, Clarinha comme c'est beau ! J'adore cette région !
Clément, lorsque nous arriverons, n'oublie pas de bien saluer chaque personne que nous verrons. Je te présenterai à notre cousin et à sa fiancée.
Clément sorti la tête hors du carrosse pour mieux voir le château, curieux comme un enfant, ravi d'arriver aussi.
Le carrosse franchit les portes et Elijah, le garde du corps de Della alla prévenir de leur arrivée.
La Duchesse de Chartes est arrivée, faites prévenir les maîtres du lieu.
Della- Messages : 7
Date d'inscription : 28/12/2011
Re: Accueil des arrivants....
Victoire D de M.N Mar 7 Mai - 14:59
Les filles je suis làààààààà!!!
Leur sauveur était là aussi, enfin.....car elles avaient bien besoin d'elle pour acheminer le cadeau jusqu'au presbytère et surtout lui trouver une planque.
Victoire s'engagea sur le petit chemin tout en rappelant à Baile qu'elle devrait s'activer un peu plus et qu'il était hors de question que les invités assistent à leur manège. C'est alors que sortie de nulle part, celle qui devait être la gouvernante de Perrinne, les interpella en y allant de ses explications, lesquelles Victoire, ne retiendrait sûrement pas.
Le bon jour Hildegarde, Victoire Devirieux....ravie de vous confier personnellement mes boîtes de meringues et mes cartons à chapeaux, nous vous rejoindrons au logis par la suite, car j'ai grand besoin de prendre un bain, mais pour l'heure,
Coup d'oeil de connivence à Neyco et Baile,
Nous sommes attendus sur le champ au presbytère, l'affaire est de la plus haute importance, grand merci à vous Hildegarde à toute à l'heure.
A peine ses derniers mots prononcés, la jeune duchesse pressa le pas car déjà d'autres invités s'annonçaient.
Leur sauveur était là aussi, enfin.....car elles avaient bien besoin d'elle pour acheminer le cadeau jusqu'au presbytère et surtout lui trouver une planque.
Victoire s'engagea sur le petit chemin tout en rappelant à Baile qu'elle devrait s'activer un peu plus et qu'il était hors de question que les invités assistent à leur manège. C'est alors que sortie de nulle part, celle qui devait être la gouvernante de Perrinne, les interpella en y allant de ses explications, lesquelles Victoire, ne retiendrait sûrement pas.
Le bon jour Hildegarde, Victoire Devirieux....ravie de vous confier personnellement mes boîtes de meringues et mes cartons à chapeaux, nous vous rejoindrons au logis par la suite, car j'ai grand besoin de prendre un bain, mais pour l'heure,
Coup d'oeil de connivence à Neyco et Baile,
Nous sommes attendus sur le champ au presbytère, l'affaire est de la plus haute importance, grand merci à vous Hildegarde à toute à l'heure.
A peine ses derniers mots prononcés, la jeune duchesse pressa le pas car déjà d'autres invités s'annonçaient.
Victoire D de M.N- Messages : 140
Date d'inscription : 06/09/2012
Re: Accueil des arrivants....
Baile Mar 7 Mai - 15:29
La Baile avait toujours voulu naitre homme. D'ailleurs, elle ne se considérait pas vraiment femme, dans sa tête. Au lit, sur un champ de bataille, n'importe où, c'était un homme mental avec des seins physiques, et un pénis en moins. Cependant, il y avait des moments où sa condition féminine lui revenait en pleine figure. Comme par exemple lorsque Victoire lui expliqua comment emmener le cadeau vers le presbytère…
La Blanche regarda la Grâcieuse médecin et blêmit, grimaça, et bien d'autres choses encore.
Quelle porte de côté? Elle est où, la porte principale du presbytère?… Non mais Victoire! J'ai un sens de l'orientation quasi nul, moi ! Z'avez qu'à emmener le cadeau vous-même hein!
Elle était là, à hurler son désespoir d'être une femme embrouillée géographiquement, du moins en ce qui concernait tout ce qui n'était pas trajet d'une armée, lorsque la femme-biscuit fit une apparition lointaine et néanmoins salvatrice. Ah le bonheur! Elles n'avaient plus qu'à la suivre, maintenant. Elle s'apprêtait donc à le faire lorsqu'une voix féminine, surgie de nulle part, en tout cas pour la Baile qui sursauta, s'adressa à elle. Parce que oui hein? Y avait pas trente-six Torcy possibles!
Elle pivota vers la fameuse Hildegarde et la scruta quelques secondes, avant de lui répondre.
J'étais la Torcy, moi. 'fin une des Torcy… J'ai rendu mes terres lorsque ma suzeraine a disparu paske c'était elle ou rien d'autre, enfin de la famille j'veux dire… Mais j'ai volé une infinie réserve de calva, en sa mémoire! La cuvée spéciale K. D'ailleurs j'ai quelques bouteilles sur moi, comme toujours. J'vais vous en laisser une, en souvenir d'elle. Ne la buvez pas d'un coup, m'dame, ça fait mal… Et promis on ira prendre la collation plus tard, on a un cadeau à mettre en sureté…
Elle sortit rapidement une bouteille des fontes de sa monture, la mit de force dans les mains d'Hildegarde et ajouta.
Et j'suis l'ombre de personne maintenant. Ptetre celle de Marie, m'enfin c'est davantage une amie qu'une suzeraine ou un corps que je protège, hein?
Elle se pencha vers l'oreille de la gardienne et murmura.
Ne le dites à personne, même pas à sa belle-fille hein? Mais j'étais diablement amoureuse de Kirah, dieu du ciel!
Elle recula, adressa son sourire le plus niais à Hildegarde, lui fit un geste de la main et entama la longue procession vers le presbytère, trainant derrière elle, avec l'aide de Victoire, l'énorme attelage qui contenait leur présent de mariage…
La Blanche regarda la Grâcieuse médecin et blêmit, grimaça, et bien d'autres choses encore.
Quelle porte de côté? Elle est où, la porte principale du presbytère?… Non mais Victoire! J'ai un sens de l'orientation quasi nul, moi ! Z'avez qu'à emmener le cadeau vous-même hein!
Elle était là, à hurler son désespoir d'être une femme embrouillée géographiquement, du moins en ce qui concernait tout ce qui n'était pas trajet d'une armée, lorsque la femme-biscuit fit une apparition lointaine et néanmoins salvatrice. Ah le bonheur! Elles n'avaient plus qu'à la suivre, maintenant. Elle s'apprêtait donc à le faire lorsqu'une voix féminine, surgie de nulle part, en tout cas pour la Baile qui sursauta, s'adressa à elle. Parce que oui hein? Y avait pas trente-six Torcy possibles!
Elle pivota vers la fameuse Hildegarde et la scruta quelques secondes, avant de lui répondre.
J'étais la Torcy, moi. 'fin une des Torcy… J'ai rendu mes terres lorsque ma suzeraine a disparu paske c'était elle ou rien d'autre, enfin de la famille j'veux dire… Mais j'ai volé une infinie réserve de calva, en sa mémoire! La cuvée spéciale K. D'ailleurs j'ai quelques bouteilles sur moi, comme toujours. J'vais vous en laisser une, en souvenir d'elle. Ne la buvez pas d'un coup, m'dame, ça fait mal… Et promis on ira prendre la collation plus tard, on a un cadeau à mettre en sureté…
Elle sortit rapidement une bouteille des fontes de sa monture, la mit de force dans les mains d'Hildegarde et ajouta.
Et j'suis l'ombre de personne maintenant. Ptetre celle de Marie, m'enfin c'est davantage une amie qu'une suzeraine ou un corps que je protège, hein?
Elle se pencha vers l'oreille de la gardienne et murmura.
Ne le dites à personne, même pas à sa belle-fille hein? Mais j'étais diablement amoureuse de Kirah, dieu du ciel!
Elle recula, adressa son sourire le plus niais à Hildegarde, lui fit un geste de la main et entama la longue procession vers le presbytère, trainant derrière elle, avec l'aide de Victoire, l'énorme attelage qui contenait leur présent de mariage…
Baile- Messages : 175
Date d'inscription : 17/02/2011
Re: Accueil des arrivants....
neyco Mar 7 Mai - 22:17
Mini était toujours en planque, en même temps elle était entrée un peu en avance. C'est que mine de rien elle avait du ménage à faire. Imaginez les inviter arriver et les grandes dames salir leurs robes à cause d'un filet de poussière se trouvant au sol voir même sur les bancs. Non non et non. La mini biscuit était entrée en mode maniaque ON et avait fait ménage un peu partout se laissant même aller à lustrer les grands bougeoirs. Au moins pour l'hiver ils seront décrassé.
Souriante aux filles et saluant Hildegarde qu'elle avait déjà croisé une fois en chapelle héraldique, elle leur fit signe.
Bon euh et bien nous nous reverrons un peu plus tard. Pleins de choses à faire pour le mariage des documents à signer vous savez la paperasse un classique quoi.
On déglutit, certes il y aurai des parchemins à faire par les filles, mais bon par maintenant enfin bref il fallait bien trouver une excuse pour décamper et fit ça.
Souriante aux filles et saluant Hildegarde qu'elle avait déjà croisé une fois en chapelle héraldique, elle leur fit signe.
Bon euh et bien nous nous reverrons un peu plus tard. Pleins de choses à faire pour le mariage des documents à signer vous savez la paperasse un classique quoi.
On déglutit, certes il y aurai des parchemins à faire par les filles, mais bon par maintenant enfin bref il fallait bien trouver une excuse pour décamper et fit ça.
neyco- Messages : 9
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: Accueil des arrivants....
Meleagre Mer 8 Mai - 10:52
[8 Mai, Orival, welcome home]
On se dépêche sioupléééé !!
Et de courir à droite et à gauche dans les couloirs d'Orival, donnant des ordres aux valets qui passaient, tout en terminant de s'habiller. Et franchement, enfiler une manche tout en marchant et en évitant les uns et les autres n'était pas un exercice des plus aisé... Il s'assura une dernière fois que les cadeaux avaient bien trouvé leur place au milieu des malles de voyage, puis il se dirigea vers le lieu où son épouse devait se trouver.
Quelques petits coups frappés sur la porte du cabinet de Kathryn, et il entra.
J'espère que tu es prête, car il ne faudrait pas trop tarder...
Devant la tenue de la jeune femme, il sut qu'elle ne pouvait être non moins prête.
J'ai fais charger la voiture, tout est opérationnel belle damoiselle, nous pouvons y aller, dit-il en souriant.
Bon, elle n'était plus vraiment damoiselle, certes. Mais il aimait bien ce mot, ne cherchez pas à comprendre.
Normalement Erwann et Gabryel sont avec Ethelhilde... Enfin je crois...
Quelques minutes plus tard, après les dernières vérifications d'usage, le convoi se mit en marche, direction les quelques kilomètres les séparant du lieu des noces. Convoi restait un bien grand mot tout de même... La voiture, une carriole contenant le minimum vital, et deux gardes orivalais, ou angovillais, à force il ne savait plus vraiment.
[8 Mai (ah bé oui hein, ça change pas), Cambremer (ah ! Petite nouveauté !), welcome to the wedding]
La sortie de Saint-Ouen avait sonné le glas de la fin du voyage. Ne restait plus qu'à se souvenir du trajet, ce qui n'allait pas être une mince affaire. Lillebonne, ça, il connaissait. Mais Cambremer était une belle nouveauté.
Ce qui n'était au départ qu'un point parmi les arbres grossissait à vue d'oeil, dévoilant l'architecture élancée d'un vaste logis.
A n'en point douter ils avaient devant leurs yeux leur destination finale...
Enfin !
Il regarda Kathryn avec un sourire légèrement penaud.
Par contre, je ne sais pas si toi tu connais, mais moi pas du tout...
Au pire, en criant un bon coup...
Et c'est bien ce qu'il fit, une fois la petite troupe arrivée à bon port.
Boujou !!
Et de mettre pieds à terre.
Tu penses que Grudu est là aussi ? Où ça ne va pas le faire si je hurle son nom ?
On se dépêche sioupléééé !!
Et de courir à droite et à gauche dans les couloirs d'Orival, donnant des ordres aux valets qui passaient, tout en terminant de s'habiller. Et franchement, enfiler une manche tout en marchant et en évitant les uns et les autres n'était pas un exercice des plus aisé... Il s'assura une dernière fois que les cadeaux avaient bien trouvé leur place au milieu des malles de voyage, puis il se dirigea vers le lieu où son épouse devait se trouver.
Quelques petits coups frappés sur la porte du cabinet de Kathryn, et il entra.
J'espère que tu es prête, car il ne faudrait pas trop tarder...
Devant la tenue de la jeune femme, il sut qu'elle ne pouvait être non moins prête.
J'ai fais charger la voiture, tout est opérationnel belle damoiselle, nous pouvons y aller, dit-il en souriant.
Bon, elle n'était plus vraiment damoiselle, certes. Mais il aimait bien ce mot, ne cherchez pas à comprendre.
Normalement Erwann et Gabryel sont avec Ethelhilde... Enfin je crois...
Quelques minutes plus tard, après les dernières vérifications d'usage, le convoi se mit en marche, direction les quelques kilomètres les séparant du lieu des noces. Convoi restait un bien grand mot tout de même... La voiture, une carriole contenant le minimum vital, et deux gardes orivalais, ou angovillais, à force il ne savait plus vraiment.
[8 Mai (ah bé oui hein, ça change pas), Cambremer (ah ! Petite nouveauté !), welcome to the wedding]
La sortie de Saint-Ouen avait sonné le glas de la fin du voyage. Ne restait plus qu'à se souvenir du trajet, ce qui n'allait pas être une mince affaire. Lillebonne, ça, il connaissait. Mais Cambremer était une belle nouveauté.
Ce qui n'était au départ qu'un point parmi les arbres grossissait à vue d'oeil, dévoilant l'architecture élancée d'un vaste logis.
A n'en point douter ils avaient devant leurs yeux leur destination finale...
Enfin !
Il regarda Kathryn avec un sourire légèrement penaud.
Par contre, je ne sais pas si toi tu connais, mais moi pas du tout...
Au pire, en criant un bon coup...
Et c'est bien ce qu'il fit, une fois la petite troupe arrivée à bon port.
Boujou !!
Et de mettre pieds à terre.
Tu penses que Grudu est là aussi ? Où ça ne va pas le faire si je hurle son nom ?
Meleagre- Messages : 159
Date d'inscription : 23/11/2009
Re: Accueil des arrivants....
Kathryn.brehnian Mer 8 Mai - 12:17
[Orival, dans les temps]
Parmi les défauts de Kathryn n'avait jamais figurés les retards chroniques, elle ce matin de noce était l'occasion de le rappeller à son mari qui ne pouvait pas toujours en dire autant.
Prête ? Selon toi ?
Elle le laissa juger par lui-même, mais le résultat semblait plutôt concluant. Avec ses vingt-deux ans passés et ses deux maternités, elle n'avait plus la jeunesse que le qualificatif tendre semblait appeler, mais s'il ne s'en rendait pas compte, Kathryn était encore trop coquette pour le lui faire remarquer.
Elle lui adressa un sourire tendre, lui vola un baiser et s'éclipsa en lançant : J'arrive tout de suite, je passe embrasser Gabryel et Erwann et je te rejoins dans la voiture.
Enfants embrassés, légère cape nouée pour protéger la tenue de la poussière de la route, puis plus tard du froid de la chapelle, car même au mois de mai, les vieilles pierres restaient des plus difficile s à réchauffer.
[En chemin]
Même une fois en route, le sujet continua à lui trotter dans la tête.
Pourquoi n'y a t-il jamais de cheminées dans les églises ? Je suis certaine qu'Aristote n'a pas spécifié que les fidèles devait avoir froid lors des offices. La question fut posée à voix haute, mais sans vraiment attendre de réponse de la part de son compagnon, c'était juste sa frilosité qui s'exprimait.
Le voyage s'écoula plaisamment, et presque rapidement avec une conversation plutôt décousue, les sujets s’enchaînant souvent sans liens logiques. Jusqu'à la dernière question de Mel.
Si elle connaissait la baronnie?
D'un ton pince-sans-rire, elle affirma : Bien sûr, dès que tu as le dos tourné, je file à Cambremer. Elle leva les yeux au ciel et sourit. Pourquoi voudrais-tu que je connaisse ?
Il y avait des tas de raisons valables, enfin principalement une, une cérémonie héraldiques qui l'aurait poussé à se rendre sur les terres de la baronnie, mais contrairement à la ponctualité, la bonne foi ne fait pas partie de son attirail, alors elle s'empressa d'enchaîner avant qu'il ne relève.
Mel, respire. La jeune femme dévisagea son mari, qui tournait en rond depuis le matin, état que la nouvelle proximité avec Cambremer semblait accentuer. Pour une raison que je n'arrive pas à comprendre, tu sembles plus agité que pour notre propre mariage. Alors certes il s'agit des noces du marquis et de Perrinne...mais justement, ce ne sont que des noces, tout devrait bien se passer. Nous sommes invités, nous arrivons à l'heure, pour une fois, les cadeaux sont là, nos fils entre de bonne main, alors je pense sincèrement que tu n'as aucune raison de t'en faire. Alors va avertir de notre arrivé, ou mieux, avançons voir nous même ce qui se passe.
On était le jour du mariage, ils devaient tout de même s'attendre à voir du monde arriver.
Dans la famille Aden Brehnian, si Meleagre semble nerveux, Kathryn joue la carte de la sérénité, une sérénité à toute épreuve, ou presque, et ce depuis quelques mois.
A long terme, cette vie simple et calme finira sans doute par l'ennuyer et lui sembler vide de sens , mais pour l'instant, profiter du renouveau des beaux jours, de ses deux fils et de son époux quand son emploi du temps le permettait lui convenait amplement. S'accorder enfin le temps pour des choses trop longtemps repoussés, inspecter les travaux réalisés à Angoville, remettre en état le jardin de simples d'Orival, renouer avec de vieilles connaissances, flâner dans les ateliers des couturières. Bref, elle est heureuse et chez elle ce bonheur se manifeste par un calme souriant qu'elle tente tant bien que mal de transmettre à son époux d'un effleurement sur le bras, alors qu'elle met pied à terre à ses côtés et l’entraînait vers les bâtiments.
Juste avant cela, elle recommanda simplement au cocher d'aller trouver une place aux écuries, aux autres de prendre soin de la malle contenant les présents, et à tous de tuer le temps comme ils pouvaient, sans se faire remarquer, jusqu'à la fin de la journée.
Parmi les défauts de Kathryn n'avait jamais figurés les retards chroniques, elle ce matin de noce était l'occasion de le rappeller à son mari qui ne pouvait pas toujours en dire autant.
Prête ? Selon toi ?
Elle le laissa juger par lui-même, mais le résultat semblait plutôt concluant. Avec ses vingt-deux ans passés et ses deux maternités, elle n'avait plus la jeunesse que le qualificatif tendre semblait appeler, mais s'il ne s'en rendait pas compte, Kathryn était encore trop coquette pour le lui faire remarquer.
Elle lui adressa un sourire tendre, lui vola un baiser et s'éclipsa en lançant : J'arrive tout de suite, je passe embrasser Gabryel et Erwann et je te rejoins dans la voiture.
Enfants embrassés, légère cape nouée pour protéger la tenue de la poussière de la route, puis plus tard du froid de la chapelle, car même au mois de mai, les vieilles pierres restaient des plus difficile s à réchauffer.
[En chemin]
Même une fois en route, le sujet continua à lui trotter dans la tête.
Pourquoi n'y a t-il jamais de cheminées dans les églises ? Je suis certaine qu'Aristote n'a pas spécifié que les fidèles devait avoir froid lors des offices. La question fut posée à voix haute, mais sans vraiment attendre de réponse de la part de son compagnon, c'était juste sa frilosité qui s'exprimait.
Le voyage s'écoula plaisamment, et presque rapidement avec une conversation plutôt décousue, les sujets s’enchaînant souvent sans liens logiques. Jusqu'à la dernière question de Mel.
Si elle connaissait la baronnie?
D'un ton pince-sans-rire, elle affirma : Bien sûr, dès que tu as le dos tourné, je file à Cambremer. Elle leva les yeux au ciel et sourit. Pourquoi voudrais-tu que je connaisse ?
Il y avait des tas de raisons valables, enfin principalement une, une cérémonie héraldiques qui l'aurait poussé à se rendre sur les terres de la baronnie, mais contrairement à la ponctualité, la bonne foi ne fait pas partie de son attirail, alors elle s'empressa d'enchaîner avant qu'il ne relève.
Mel, respire. La jeune femme dévisagea son mari, qui tournait en rond depuis le matin, état que la nouvelle proximité avec Cambremer semblait accentuer. Pour une raison que je n'arrive pas à comprendre, tu sembles plus agité que pour notre propre mariage. Alors certes il s'agit des noces du marquis et de Perrinne...mais justement, ce ne sont que des noces, tout devrait bien se passer. Nous sommes invités, nous arrivons à l'heure, pour une fois, les cadeaux sont là, nos fils entre de bonne main, alors je pense sincèrement que tu n'as aucune raison de t'en faire. Alors va avertir de notre arrivé, ou mieux, avançons voir nous même ce qui se passe.
On était le jour du mariage, ils devaient tout de même s'attendre à voir du monde arriver.
Dans la famille Aden Brehnian, si Meleagre semble nerveux, Kathryn joue la carte de la sérénité, une sérénité à toute épreuve, ou presque, et ce depuis quelques mois.
A long terme, cette vie simple et calme finira sans doute par l'ennuyer et lui sembler vide de sens , mais pour l'instant, profiter du renouveau des beaux jours, de ses deux fils et de son époux quand son emploi du temps le permettait lui convenait amplement. S'accorder enfin le temps pour des choses trop longtemps repoussés, inspecter les travaux réalisés à Angoville, remettre en état le jardin de simples d'Orival, renouer avec de vieilles connaissances, flâner dans les ateliers des couturières. Bref, elle est heureuse et chez elle ce bonheur se manifeste par un calme souriant qu'elle tente tant bien que mal de transmettre à son époux d'un effleurement sur le bras, alors qu'elle met pied à terre à ses côtés et l’entraînait vers les bâtiments.
Juste avant cela, elle recommanda simplement au cocher d'aller trouver une place aux écuries, aux autres de prendre soin de la malle contenant les présents, et à tous de tuer le temps comme ils pouvaient, sans se faire remarquer, jusqu'à la fin de la journée.
Kathryn.brehnian- Messages : 16
Date d'inscription : 01/12/2010
Re: Accueil des arrivants....
Akane Mer 8 Mai - 13:29
[ Arrivée de la tribu Giffard ]
Une Giffard pouvait en cacher une autre… Et la descendance !
Grande famille que voilà avec un frère ainé qui se marie. Akane n’était qu’à moitié étonnée de l’annonce de ces épousailles remarquant certains signes entre son barbu de frère et Perrinne.
Elle aurait aimé prétexter être malade, comme les enfants ne voulant pas suivre leurs leçons de latin. Cela aurait un mariage qu’elle ne jugeait pas important, elle aurait tout fait pour ne pas en être. Or, là, il n’en était pas question. Il y’en avait un second à lequel elle se rendrait, et ce serait tout.
La normande était protectrice. Elle le manifestait moins envers son ainé car elle connaissait son tempérament juste, mais bien marqué. Discrètement, elle veillait, et souhaitait son bonheur ce qu’il avait donc trouvé visiblement.
Non ce qui l’inquiétait en ce jour était l’état de sa sœur cadette qui déprimait. La brune et la blanche faisaient la paire mais la brunette avait promis à la blondinette qu’elles allaient se serrer les coudes.
Et ce jour, c’est ce qu’elle fit en lui proposant de faire chemin ensemble, ainsi, elles se motiveraient vu le manque d'envie à participer des unions. Elle espérait que Alexandre, le petit frère qu’elle ne connaissait pas énormément, serait de la partie. Un certain Bertrand fit le voyage avec elles. Secrètement, elle se mit à songer à la présence de Sindbad s’il était toujours de ce monde, ce qui n’était pas le cas… La vie devait continuer.
Durant le voyage, les sœurs devisèrent avec le dénommé Bertrand puisque la brunette essayait de trouver multiples sujets de conversations pour éviter qu’elles ne sombrent toutes deux dans le mutisme. Elle demanda à sa cadette si Margot les rejoindrait.
La filleule de la brune pourrait ainsi faire connaissance de sa cousine.
La cousine, la petite Helena Elisabeth dormait à poings fermés dans les bras de sa mère qui la couvait du regard. A regrets, elle prit soin qu’une nourrice soit recrutée afin de pourvoir à la pitance de l’enfant de façon momentanée, et veiller sur elle durant les festivités… Cette dernière devait être déjà présente sur Cambremer. Dur quand on est un peu louve de laisser sa progéniture à des inconnues. Anne serait aussi présente afin d’aider les deux duchesses.
Les «quelques » effets, toilettes et autres étaient transportés dans une cariole. Deux femmes, pensez-vous… Il en fallait des choses ! Akane convia un ami à participer à ces noces. Ami avec lequel elle aimait correspondre.
Ainsi, le petit convoi giffardesque arriva à bon port. Un garde annonça l’arrivée familiale afin que Julien et sa future épousée soient tous deux avisés en bonne et due forme.
Ceci fait, le convoi pouvait entrer et s’installer. Les dames en leurs appartements prévus pour l’occasion, se préparèrent avec soin à l'événement.
Akane- Messages : 462
Date d'inscription : 12/09/2010
Re: Accueil des arrivants....
Keridil Jeu 9 Mai - 13:18
Tintintintintin Tintintintin Tintin Tin !
Olé p'tit Louis ! Cambremer... La Normandie. T'ai-je raconté que j'ai embrassé mon épouse ici pour la première fois. Enfin... ici. Pas ici, mais par là bas.
Un bras tendu nonchalamment vers ce que Keri Keri supposait être l'Ouest. Ils avaient chevauché à quatre, le duc de Chartres et quelques hommes de la maisonnée. Ils avaient dormi dans des auberges d'un standing plus ou moins douteux, et ils arrivaient dans la bourgade qui tenait lieu de baronnie au cousin Giffard.
Le tout était de trouver où Della pouvait bien crécher, mais le mariage d'un marquis, pair de France avec un ancien Roi d'Armes, fille de Pair, c'est assez chic pour que tout ce qu'il y a de chambres dans la cité soit déjà réservé pour le mois. Donc, directement, l'Amahir fait clipitopiter son dada jusqu'au manoir où logent les époux. Après tout, à quoi bon être de la famille si c'est pour rester à perpète-les-oies et espérer apercevoir les heureux élus du jour entre deux bières à table ?
Donc voilà, on va direct jusqu'au logis en espérant y trouver femme, enfant, chat, chien, et on ne se garde pas d'un petit :
C'est drôlement pittoresque comme coin. Et ils ont du bol, il fait super beau. Avec Della, nous, il pleuvait comme vache qui pisse.
A vrai dire, la Fouine ne s'en souvient absolument pas, du temps qu'il faisait à son mariage, mais comme il avait souvenir d'un automne, d'un mois de novembre, il pariait sur un temps pourri, et personne n'irait vérifier.
Au gré de commentaires ébahis du duc de Chartres sur la rondelette petite ville, bien agréable à l'oeil, charmante tout plein et baladé par l'odeur de la mer - odeur que le brun ne faisait que s'imaginer parce qu'en bon gnian-gnian, il pense qu'en Normandie ça sent la mer comme il pense qu'en Savoie ça sent la montagne - il finit par arriver à son point de chute. Il tombe difficilement de sa monture, passant une jambe molle par dessus la selle du canasson, et refile la bête à qui voilà.
Allez donc ranger nos affaires. Y'a une écurie, là.
J'espère qu'elle aura songé à nous prendre des malles. Je me vois mal marier mon cousin dans de pareilles frusques, et je ne tiens pas à enfiler une robe buhuhuhuhuhu.
Il s'esclaffa. Finie la déprime, ou pas. C'est qu'il vire un peu lunatique en ce moment Keri Keri alors on ne sait pas trop.
Il attrape sa canne, et va s'engouffrer dans le logis.
GIFFARD ! Sors de ton trou, canaille !
Ouais, il parle aux murs, bien gaillard. Et se demande si Della-chérie ne serait pas dans les parages...
Olé p'tit Louis ! Cambremer... La Normandie. T'ai-je raconté que j'ai embrassé mon épouse ici pour la première fois. Enfin... ici. Pas ici, mais par là bas.
Un bras tendu nonchalamment vers ce que Keri Keri supposait être l'Ouest. Ils avaient chevauché à quatre, le duc de Chartres et quelques hommes de la maisonnée. Ils avaient dormi dans des auberges d'un standing plus ou moins douteux, et ils arrivaient dans la bourgade qui tenait lieu de baronnie au cousin Giffard.
Le tout était de trouver où Della pouvait bien crécher, mais le mariage d'un marquis, pair de France avec un ancien Roi d'Armes, fille de Pair, c'est assez chic pour que tout ce qu'il y a de chambres dans la cité soit déjà réservé pour le mois. Donc, directement, l'Amahir fait clipitopiter son dada jusqu'au manoir où logent les époux. Après tout, à quoi bon être de la famille si c'est pour rester à perpète-les-oies et espérer apercevoir les heureux élus du jour entre deux bières à table ?
Donc voilà, on va direct jusqu'au logis en espérant y trouver femme, enfant, chat, chien, et on ne se garde pas d'un petit :
C'est drôlement pittoresque comme coin. Et ils ont du bol, il fait super beau. Avec Della, nous, il pleuvait comme vache qui pisse.
A vrai dire, la Fouine ne s'en souvient absolument pas, du temps qu'il faisait à son mariage, mais comme il avait souvenir d'un automne, d'un mois de novembre, il pariait sur un temps pourri, et personne n'irait vérifier.
Au gré de commentaires ébahis du duc de Chartres sur la rondelette petite ville, bien agréable à l'oeil, charmante tout plein et baladé par l'odeur de la mer - odeur que le brun ne faisait que s'imaginer parce qu'en bon gnian-gnian, il pense qu'en Normandie ça sent la mer comme il pense qu'en Savoie ça sent la montagne - il finit par arriver à son point de chute. Il tombe difficilement de sa monture, passant une jambe molle par dessus la selle du canasson, et refile la bête à qui voilà.
Allez donc ranger nos affaires. Y'a une écurie, là.
J'espère qu'elle aura songé à nous prendre des malles. Je me vois mal marier mon cousin dans de pareilles frusques, et je ne tiens pas à enfiler une robe buhuhuhuhuhu.
Il s'esclaffa. Finie la déprime, ou pas. C'est qu'il vire un peu lunatique en ce moment Keri Keri alors on ne sait pas trop.
Il attrape sa canne, et va s'engouffrer dans le logis.
GIFFARD ! Sors de ton trou, canaille !
Ouais, il parle aux murs, bien gaillard. Et se demande si Della-chérie ne serait pas dans les parages...
Keridil- Messages : 5
Date d'inscription : 29/12/2011
Re: Accueil des arrivants....
Anya de Puycharic Jeu 9 Mai - 14:32
Une Giffard pouvait en cacher une autre... et cette autre aurait bien aimé rester cloîtrée dans son trou.
Oui, mais voilà... c'était sans compter son Farfadet qui lui avait rappelé que ... que... ah ben oui, c'était le mariage du frérot.
Et sa soeur aussi de venir la chercher, lui faisant les gros yeux et toussa.
Sauf que voilà. La cadette, elle détestait toujours autant les mariages, et le seul qui avait réussi à la faire se pointer dans une église pour de pareilles occasions, venait de la lourder majestueusement au travers d'une lettre emplie de contradictions, et sans doute de fausses excuses pour masquer encore pire situation.
Le voyage s'était pas trop mal passé, à se forcer à parler alors qu'elle aurait préféré faire la causette avec quelques herbes à Morphée, voire aller visiter une dernière fois les falaises de Honfleur.
Ah mais oui, mais nan. C'était sans compter le Farfadet qui la suivait comme son ombre, de peur qu'elle ne fasse une bêtise.
D'ailleurs, ils étaient arrivés, et une fois installés et qu'il fallait se préparer pour se rendre à l'église, il était là. Dans la même pièce.
Un vrai garde du corps. Pourtant, la vieille Ernestine avait accompagné toute la troupe aussi.
Il était temps de mettre une robe pour l'occasion. Derrière le paravent, on pouvait entendre :
- Mademoiselle, vous avez encore maigri... à ce rythme, vous allez disparaître.
- A la bonne heure !
- Il faut vous ressaisir, vous êtes une Giffard !
- oui et ? Parce qu'on porte ce nom, il faut accueillir avec le sourire le fait de voir l'homme de sa vie vous lâcher lamentablement sur de faux prétextes ? Vous avez lu la lettre non ?
Puis passant la tête par le paravent, s'adressant au Farfadet, Seigneur de Feillet.
- N'est-ce pas que la lettre est ... *larmes qui coulent, puis retourne derrière, s'essuyant les yeux* Je ne veux pas y aller à ce mariage. Ce sera trop dur.
- Mais, Mademoiselle, c'est votre frère. Il le faut. Rhaaa, décidément, cette robe est trop large !
- Eh bien serrez-en bien les lacets. Bien fort à m'en couper la respiration, que l'on en finisse.
La dernière fois qu'elle avait employé ce ton, son frère Alexandre avait failli lui en retourner une, histoire de la calmer et de lui remettre les idées en place. Au lieu de cela, il lui avait donné un ultimatum. Choisir entre le Vicomte et lui. A en voir son regard, Alexandre en avait gros après le Vicomte. Limite presque à lui passer le sabre au travers du corps pour qu'il paie de son attitude odieuse envers sa soeur. Mais l'ultimatum ne servait plus, au vu de la jolie lettre reçue.
- Arrêtez de dire des sottises jeune fille ! Vous trouverez bien un jour quelqu'un qui vous méritera. Mettez-vous bien en tête que des deux, ce n'est pas vous qui perdez le plus. *long soupir de la vieille gouvernante* ... il s'en rendra compte de son erreur. Laissez ainsi une jeune femme comme vous ! ahhh !!! cela valait bien la peine qu'il vous fasse toutes ces promesses !
AH ben voilà la vieille qui remuait le couteau dans la plaie et qui se laissait emporter elle aussi par une légère colère.
Puis Anya sortit de derrière le paravent, avec cette robe verte assortie à ses émeraudes...rougies. Ah ben oui, du coup... c'était moins bien assorti...
Un regard à Bertrand.
- Comment tu me trouv... Non... ne dis rien... je ne ressemble à rien. Bertrand... ramène-moi à la maison... s'il te plait.
Mais oui, rêve cocotte... Bertrand il est là, et il te ramènera pas. Bertrand il est là, il a fait ce long voyage, et pas pour des prunes, et il est de ceux qui te soutiennent et qui hésitent pas à utiliser les mots forts pour te secouer. Ouais, enfin... Bertrand était aussi perdu qu'elle, ne comprenant pas la situation... pourquoi ça leur arrivait à eux, alors qu'ils avaient un avenir des plus ensoleillés, après toutes ces épreuves traversées.
Présent à ses côtés, au point de même se pointer un jour dans la chambre de la Duchesse, à Laval, au lever du lit - bon, d'accord, la matinée était bien avancée - juste vêtue d'une chemise Vicomtale... D'accord (bis), il y avait déjà dans la chambre, une Duchesse franginesque, l'apprenti du curé de Bayeux, et ledit Curé himself.
Et Alexandre qui n'était pas là. Lui, il l'aurait amenée loin.
Les mariages... pfff... Les enterrements étaient nettement plus drôles.
D'ailleurs, il faudrait qu'elle pense à faire comme Heimdal... à faire son testament. Mhh... pas bête ça. Laissons Perrinne se marier, et touchons-lui plus tard quelques mots pour savoir comment faire la succession.
Par contre... ne pas en parler à la frangine, ni au Farfadet... ils avaient déjà fait foirer son plan "Arsenic".
- Suis prête... *puis plus bas* .... mais je te préviens, je ne reste pas à la noce. On fait la cérémonie à l'église, on félicite les mariés, et on s'en va. Enfin JE. Toi, si tu veux rester... tu restes.
Oui, mais voilà... c'était sans compter son Farfadet qui lui avait rappelé que ... que... ah ben oui, c'était le mariage du frérot.
Et sa soeur aussi de venir la chercher, lui faisant les gros yeux et toussa.
Sauf que voilà. La cadette, elle détestait toujours autant les mariages, et le seul qui avait réussi à la faire se pointer dans une église pour de pareilles occasions, venait de la lourder majestueusement au travers d'une lettre emplie de contradictions, et sans doute de fausses excuses pour masquer encore pire situation.
Le voyage s'était pas trop mal passé, à se forcer à parler alors qu'elle aurait préféré faire la causette avec quelques herbes à Morphée, voire aller visiter une dernière fois les falaises de Honfleur.
Ah mais oui, mais nan. C'était sans compter le Farfadet qui la suivait comme son ombre, de peur qu'elle ne fasse une bêtise.
D'ailleurs, ils étaient arrivés, et une fois installés et qu'il fallait se préparer pour se rendre à l'église, il était là. Dans la même pièce.
Un vrai garde du corps. Pourtant, la vieille Ernestine avait accompagné toute la troupe aussi.
Il était temps de mettre une robe pour l'occasion. Derrière le paravent, on pouvait entendre :
- Mademoiselle, vous avez encore maigri... à ce rythme, vous allez disparaître.
- A la bonne heure !
- Il faut vous ressaisir, vous êtes une Giffard !
- oui et ? Parce qu'on porte ce nom, il faut accueillir avec le sourire le fait de voir l'homme de sa vie vous lâcher lamentablement sur de faux prétextes ? Vous avez lu la lettre non ?
Puis passant la tête par le paravent, s'adressant au Farfadet, Seigneur de Feillet.
- N'est-ce pas que la lettre est ... *larmes qui coulent, puis retourne derrière, s'essuyant les yeux* Je ne veux pas y aller à ce mariage. Ce sera trop dur.
- Mais, Mademoiselle, c'est votre frère. Il le faut. Rhaaa, décidément, cette robe est trop large !
- Eh bien serrez-en bien les lacets. Bien fort à m'en couper la respiration, que l'on en finisse.
La dernière fois qu'elle avait employé ce ton, son frère Alexandre avait failli lui en retourner une, histoire de la calmer et de lui remettre les idées en place. Au lieu de cela, il lui avait donné un ultimatum. Choisir entre le Vicomte et lui. A en voir son regard, Alexandre en avait gros après le Vicomte. Limite presque à lui passer le sabre au travers du corps pour qu'il paie de son attitude odieuse envers sa soeur. Mais l'ultimatum ne servait plus, au vu de la jolie lettre reçue.
- Arrêtez de dire des sottises jeune fille ! Vous trouverez bien un jour quelqu'un qui vous méritera. Mettez-vous bien en tête que des deux, ce n'est pas vous qui perdez le plus. *long soupir de la vieille gouvernante* ... il s'en rendra compte de son erreur. Laissez ainsi une jeune femme comme vous ! ahhh !!! cela valait bien la peine qu'il vous fasse toutes ces promesses !
AH ben voilà la vieille qui remuait le couteau dans la plaie et qui se laissait emporter elle aussi par une légère colère.
Puis Anya sortit de derrière le paravent, avec cette robe verte assortie à ses émeraudes...rougies. Ah ben oui, du coup... c'était moins bien assorti...
Un regard à Bertrand.
- Comment tu me trouv... Non... ne dis rien... je ne ressemble à rien. Bertrand... ramène-moi à la maison... s'il te plait.
Mais oui, rêve cocotte... Bertrand il est là, et il te ramènera pas. Bertrand il est là, il a fait ce long voyage, et pas pour des prunes, et il est de ceux qui te soutiennent et qui hésitent pas à utiliser les mots forts pour te secouer. Ouais, enfin... Bertrand était aussi perdu qu'elle, ne comprenant pas la situation... pourquoi ça leur arrivait à eux, alors qu'ils avaient un avenir des plus ensoleillés, après toutes ces épreuves traversées.
Présent à ses côtés, au point de même se pointer un jour dans la chambre de la Duchesse, à Laval, au lever du lit - bon, d'accord, la matinée était bien avancée - juste vêtue d'une chemise Vicomtale... D'accord (bis), il y avait déjà dans la chambre, une Duchesse franginesque, l'apprenti du curé de Bayeux, et ledit Curé himself.
Et Alexandre qui n'était pas là. Lui, il l'aurait amenée loin.
Les mariages... pfff... Les enterrements étaient nettement plus drôles.
D'ailleurs, il faudrait qu'elle pense à faire comme Heimdal... à faire son testament. Mhh... pas bête ça. Laissons Perrinne se marier, et touchons-lui plus tard quelques mots pour savoir comment faire la succession.
Par contre... ne pas en parler à la frangine, ni au Farfadet... ils avaient déjà fait foirer son plan "Arsenic".
- Suis prête... *puis plus bas* .... mais je te préviens, je ne reste pas à la noce. On fait la cérémonie à l'église, on félicite les mariés, et on s'en va. Enfin JE. Toi, si tu veux rester... tu restes.
Anya de Puycharic- Messages : 322
Date d'inscription : 17/07/2010
Age : 32
Localisation : Bayeux // Longueville au Mont // Arques en Aure
Re: Accueil des arrivants....
bertrand Jeu 9 Mai - 15:14
Le voyage vers Cambremer s’était passé sans anicroches ni embuches...juste une atmosphère de plomb depuis les nouvelles de la veille!!
l'humeur morose et les questions sans réponses avaient tenues compagnie a son amie Anya durant tout le périple.
Assis dans un confortable fauteuil Bertrand attendait que la blanche revête une robe plus appropriée à l’événement. En effet, les affaires que celle ci aimait à porter lorsqu'elle voyageait était certes pratiques et confortables mais surement pas assez féminine ni habillée pour une cérémonie, surtout lorsque l'on fait partie de la famille du marié.
De plus anya avait demandé a ce qu'il lui donne son avis quant à sa tenue.
Absorbé dans ses reflexions Bertrand sirotait quelques lampées de Fécampois, présent dans sa flasque, lorsque la conversation derrière le paravent.
- Mademoiselle, vous avez encore maigri... à ce rythme, vous allez disparaître.
- A la bonne heure !
- Il faut vous ressaisir, vous êtes une Giffard !
-
oui et ? Parce qu'on porte ce nom, il faut accueillir avec le sourire
le fait de voir l'homme de sa vie vous lâcher lamentablement sur de faux
prétextes ? Vous avez lu la lettre non ?
Puis tout d'un coup à l'adresse de Bertrand
- N'est-ce pas que la lettre est ... *larmes qui coulent, puis retourne derrière, s'essuyant les yeux*
Reprenant sa conversation avec la vieille Ernestine
Je ne veux pas y aller à ce mariage. Ce sera trop dur.
- Mais, Mademoiselle, c'est votre frère. Il le faut. Rhaaa, décidément, cette robe est trop large !
- Eh bien serrez-en bien les lacets. Bien fort à m'en couper la respiration, que l'on en finisse.
....
- Arrêtez de dire des sottises jeune fille !
Vous trouverez bien un jour quelqu'un qui vous méritera. Mettez-vous
bien en tête que des deux, ce n'est pas vous qui perdez le plus. *long soupir de la vieille gouvernante* ...
il s'en rendra compte de son erreur. Laissez ainsi une jeune femme
comme vous ! ahhh !!! cela valait bien la peine qu'il vous fasse toutes
ces promesses !
Entre deux sanglots un visage apparait de derrière le paravent.
Puis une question à son adresse...
- Comment tu me trouv... Non... ne dis rien... je ne ressemble à rien. Bertrand... ramène-moi à la maison... s'il te plait.
Anya n'était plus que l'ombre d'elle même depuis ces derniers jours et encore plus depuis LA lettre.
Tu es resplendissante Anya!!! Quoique un peu trop Blanche a mon gout!!! On te croirait sortie d'outre tombes!!
Ernestine masquez moi ce teint caverneux, je sais bien le surnom d'Anya mais pour l'occasion il fait un peu trop réaliste!!
Et toi la Reyne des Chieuse dixit Feu le Vif tu vas me secher ces larmes on se croirait à Bayeux en plein hiver!!!Quant à te ramener chez toi.... Aucunes chances !!! Je n'ai ni envie de me faire embrocher par Alexandre ni par le futur marié. Et autant éviter les coups de Serpi d'Akane !! il restent légendaires en Normandie!![i][i]
- Suis prête... *puis plus bas* ....mais je te préviens, je ne reste pas à la noce. On fait la cérémonie à l'église, on félicite les mariés, et on s'en va. Enfin JE. Toi, si tu veux rester... tu restes.
Bertrand donna son bras à son amie autant par courtoisie que pour lui donner un point d'appui supplémentaire afin de ne pas s'ecrouler et garder l'allure seyant à une dame de son rang.
l'humeur morose et les questions sans réponses avaient tenues compagnie a son amie Anya durant tout le périple.
Assis dans un confortable fauteuil Bertrand attendait que la blanche revête une robe plus appropriée à l’événement. En effet, les affaires que celle ci aimait à porter lorsqu'elle voyageait était certes pratiques et confortables mais surement pas assez féminine ni habillée pour une cérémonie, surtout lorsque l'on fait partie de la famille du marié.
De plus anya avait demandé a ce qu'il lui donne son avis quant à sa tenue.
Absorbé dans ses reflexions Bertrand sirotait quelques lampées de Fécampois, présent dans sa flasque, lorsque la conversation derrière le paravent.
- Mademoiselle, vous avez encore maigri... à ce rythme, vous allez disparaître.
- A la bonne heure !
- Il faut vous ressaisir, vous êtes une Giffard !
-
oui et ? Parce qu'on porte ce nom, il faut accueillir avec le sourire
le fait de voir l'homme de sa vie vous lâcher lamentablement sur de faux
prétextes ? Vous avez lu la lettre non ?
Puis tout d'un coup à l'adresse de Bertrand
- N'est-ce pas que la lettre est ... *larmes qui coulent, puis retourne derrière, s'essuyant les yeux*
Reprenant sa conversation avec la vieille Ernestine
Je ne veux pas y aller à ce mariage. Ce sera trop dur.
- Mais, Mademoiselle, c'est votre frère. Il le faut. Rhaaa, décidément, cette robe est trop large !
- Eh bien serrez-en bien les lacets. Bien fort à m'en couper la respiration, que l'on en finisse.
....
- Arrêtez de dire des sottises jeune fille !
Vous trouverez bien un jour quelqu'un qui vous méritera. Mettez-vous
bien en tête que des deux, ce n'est pas vous qui perdez le plus. *long soupir de la vieille gouvernante* ...
il s'en rendra compte de son erreur. Laissez ainsi une jeune femme
comme vous ! ahhh !!! cela valait bien la peine qu'il vous fasse toutes
ces promesses !
Entre deux sanglots un visage apparait de derrière le paravent.
Puis une question à son adresse...
- Comment tu me trouv... Non... ne dis rien... je ne ressemble à rien. Bertrand... ramène-moi à la maison... s'il te plait.
Anya n'était plus que l'ombre d'elle même depuis ces derniers jours et encore plus depuis LA lettre.
Tu es resplendissante Anya!!! Quoique un peu trop Blanche a mon gout!!! On te croirait sortie d'outre tombes!!
Ernestine masquez moi ce teint caverneux, je sais bien le surnom d'Anya mais pour l'occasion il fait un peu trop réaliste!!
Et toi la Reyne des Chieuse dixit Feu le Vif tu vas me secher ces larmes on se croirait à Bayeux en plein hiver!!!Quant à te ramener chez toi.... Aucunes chances !!! Je n'ai ni envie de me faire embrocher par Alexandre ni par le futur marié. Et autant éviter les coups de Serpi d'Akane !! il restent légendaires en Normandie!![i][i]
- Suis prête... *puis plus bas* ....mais je te préviens, je ne reste pas à la noce. On fait la cérémonie à l'église, on félicite les mariés, et on s'en va. Enfin JE. Toi, si tu veux rester... tu restes.
Bertrand donna son bras à son amie autant par courtoisie que pour lui donner un point d'appui supplémentaire afin de ne pas s'ecrouler et garder l'allure seyant à une dame de son rang.
Dernière édition par bertrand le Jeu 9 Mai - 16:17, édité 1 fois
bertrand- Messages : 3
Date d'inscription : 07/05/2013
Re: Accueil des arrivants....
Anya de Puycharic Jeu 9 Mai - 15:29
Resplendissante... Resplendissante ??!!!
Mais il se foutait d'elle en plus ?
Dommage qu'elle n'avait plus de force, parce qu'il n'y avait pas que les coups de serpillère d'Akane qui étaient légendaires !
Il était drôle le Farfadet ! Son ami, son âme soeur, son tout, celui qui aurait dû être sa moitié, et ce, officiellement, venait de lui écrire la pire des lettres de toute sa vie, et elle devrait en avoir le sourire ??
Elle aurait pu passer sous une charriote qu'elle l'aurait fait !
Elle avait même tenté des joutes, se sachant plus que novice, espérant qu'elle aurait un de ces mauvais coups dont on ne se relève pas. Mais non. Elle était retombée sur son fessier, dans un BLONG !! d'armure qui s'écrase au sol, comme une vulgaire serpillère mal lancée.
En tout cas, le corsage était bien noué, et le noeud de la robe aussi. Un poil plus aurait été parfait, cela lui aurait superbement coupé la respiration.
Mince...
Dire qu'elle devrait faire bonne figure.
A un mariage en plus.
Et pas le sien.
La malédiction, encore et toujours.
Note pour plus tard : passer par Honfleur... la vue y est belle !
- Bien... allons à la Chapelle. Affronter la foule et la famille...
Regardant Bertrand, et lui piquant sa flasque, une petite gorgée.
- ça me fera pas de mal.
Quoi que... voilà de quoi lui tordre les boyaux, elle qui n'avait rien avalé depuis... pfiou.....
...Au moins... !!
Mais il se foutait d'elle en plus ?
Dommage qu'elle n'avait plus de force, parce qu'il n'y avait pas que les coups de serpillère d'Akane qui étaient légendaires !
Il était drôle le Farfadet ! Son ami, son âme soeur, son tout, celui qui aurait dû être sa moitié, et ce, officiellement, venait de lui écrire la pire des lettres de toute sa vie, et elle devrait en avoir le sourire ??
Elle aurait pu passer sous une charriote qu'elle l'aurait fait !
Elle avait même tenté des joutes, se sachant plus que novice, espérant qu'elle aurait un de ces mauvais coups dont on ne se relève pas. Mais non. Elle était retombée sur son fessier, dans un BLONG !! d'armure qui s'écrase au sol, comme une vulgaire serpillère mal lancée.
En tout cas, le corsage était bien noué, et le noeud de la robe aussi. Un poil plus aurait été parfait, cela lui aurait superbement coupé la respiration.
Mince...
Dire qu'elle devrait faire bonne figure.
A un mariage en plus.
Et pas le sien.
La malédiction, encore et toujours.
Note pour plus tard : passer par Honfleur... la vue y est belle !
- Bien... allons à la Chapelle. Affronter la foule et la famille...
Regardant Bertrand, et lui piquant sa flasque, une petite gorgée.
- ça me fera pas de mal.
Quoi que... voilà de quoi lui tordre les boyaux, elle qui n'avait rien avalé depuis... pfiou.....
...Au moins... !!
Anya de Puycharic- Messages : 322
Date d'inscription : 17/07/2010
Age : 32
Localisation : Bayeux // Longueville au Mont // Arques en Aure
Re: Accueil des arrivants....
bertrand Jeu 9 Mai - 15:58
Anya etait enfin prete... enfin presque le voyant siroté son calva fécampois elle lui arracha la flasque des doigts!!
Sans doute pour se donner courage et contenance.
Elle vida le restant de la flasque d'un trait...
Heyyyyy mais doucement!! C'est du Fécampois cela se respecte et se mérite!!!! Ce n'est pas de la lavasse Bayeusienne!!!
Bon j'imagine que tu te sens d'attaques maintenant !!! On peut y aller à la chapelle!!!
Sans doute pour se donner courage et contenance.
Elle vida le restant de la flasque d'un trait...
Heyyyyy mais doucement!! C'est du Fécampois cela se respecte et se mérite!!!! Ce n'est pas de la lavasse Bayeusienne!!!
Bon j'imagine que tu te sens d'attaques maintenant !!! On peut y aller à la chapelle!!!
bertrand- Messages : 3
Date d'inscription : 07/05/2013
Re: Accueil des arrivants....
Adeline. Jeu 9 Mai - 16:25
Mariage, mariage ! Et pas n’importe lequel, celui de son Grand Maitre et de son amie. Un mariage attendu et un mariage particulier. Enfin particulier… Tout les mariages était particulier, mais pour la « Diplomate » sans doute encore plus puisqu’elle irait, officiellement, au bras de son duc. S’en était fini le temps où ils se « cachaient » tout d’eux, voulant taire, ne pas trop ébruité leur relation, cette fois ci, c’était pour de bon, ils arriveraient ensemble a ce mariage, et resterait ensemble.
Un mariage qui commençait donc par un petit voyage depuis Vire jusqu'à Cambremer, petit voyage synonyme aussi de retrouvaille entre lui et elle, entre retrouvaille, séparation, retrouvaille, ce petit moment sur les routes passé ensemble ravissait Adeline dont la main ne quittait plus celle de Leda.
Et puis…
Cambremer enfin…
-Je crois que nous sommes arrivés mon ange, j’espère que nous ne sommes pas en retard… tu es déjà venu ici ?
Comment cacher sa nervosité ? Juste en posant question sur question pour faire semblant de… Bah oui, bien plus simple comme ça !
-On devrait peut-être aller directement à la Chapelle tu ne crois pas ?
Et serrant un peu plus fort la main de son duc, Adeline regardait autour d’elle essayant de reconnaitre parmis les invités arrivant si elle reconnaissait des personnes.
Un mariage qui commençait donc par un petit voyage depuis Vire jusqu'à Cambremer, petit voyage synonyme aussi de retrouvaille entre lui et elle, entre retrouvaille, séparation, retrouvaille, ce petit moment sur les routes passé ensemble ravissait Adeline dont la main ne quittait plus celle de Leda.
Et puis…
Cambremer enfin…
-Je crois que nous sommes arrivés mon ange, j’espère que nous ne sommes pas en retard… tu es déjà venu ici ?
Comment cacher sa nervosité ? Juste en posant question sur question pour faire semblant de… Bah oui, bien plus simple comme ça !
-On devrait peut-être aller directement à la Chapelle tu ne crois pas ?
Et serrant un peu plus fort la main de son duc, Adeline regardait autour d’elle essayant de reconnaitre parmis les invités arrivant si elle reconnaissait des personnes.
Adeline.- Messages : 10
Date d'inscription : 04/11/2012
Re: Accueil des arrivants....
fred Jeu 9 Mai - 19:31
[Une vie est faite de détails, mais un détail peut changer une vie.]
Que serait la vie, si dans l’existence de l’homme il n’y avait pas de changement ? Surtout lorsque cette vie en devient invivable, lorsque cette vie vous désempare et vous tire dans cette obscurité qui vous ronge l’âme. Tout Homme se doit de tout faire afin de pouvoir continuer à vivre heureux. Chose que le Castelviray avait effectivement décidé de faire. La séparation était toute fraîche, mais c’était la meilleure chose à faire. Ils étaient ainsi tout deux libres et elle ne pourra plus dire qu'elle est dans le flou ne sachant pas ce qu’il allait se passer pour la suite. Aujourd’hui tout avait été dit clairement. Depuis qu’il avait pu faire ce pas, qui ne fut pas facile, il faut l’avouer, les rayons de soleil arrivaient à transpercer à nouveau ce nuage épais.
La vie se voulait toujours surprenante, bien qu’il fessait sombre dans la vie du Castelviray, il eut une lettre de sa jeune sœur afin de lui faire s’avoir qu’elle sortait du monastère. Une nouvelle qui chassait un peu plus ses nuages mais ce n’était pas tout non loin de là. Le Castelviray avait été informé qu’on lui avait arrangé un rendez-vous également. Un rendez-vous avec une Bretonne et il n’avait qu’à fixer la date en question. Il se devait de trouver une date et il pensa au mariage de son ami Julien. Il est vrai que ce n’était peut-être pas le meilleur lieu pour cela sachant qui serait présent, cependant le Connétable de France ne pouvait pas se permettre de quitter le Sud sans arrêt. Donc il n’y avait pas tellement de choix finalement. Puis rien que l’idée de pouvoir rencontrer une nouvelle personne l’enchantait énormément. Et puis se serait comme un rendez-vous diplomatique, vu qu’il s’agissait d’une Bretonne, Fred se devra d’être le plus aimable possible avec elle.
Le Castelviray avait donc quitté le front sud afin de se rendre en Normandie, on lui avait proposé le coche cependant il serait sur place bien plus rapidement s’il y allait avec son destrier. Il n’avait pu faire la route seule, une escorte lui avait été désignée d’office pour ce voyage. Un point de rencontre avait été convenu entre la Bretonne et le Normand afin de faire le restant du chemin ensemble jusqu’à Cambremer.
Le trajet prit quelques jours puis enfin celui-ci arriva sur place tôt dans la matinée, sur ce petit bout de chemin qui les ramèneraient jusqu’à la sœur de Fred qui se joindrait à eux afin d’aller assister au mariage. Elle n’était pas encore arrivé et il fallait avouer que le Castelviray était bien intrigué mais aussi impatient de rencontrer cette personne.
Le connétable se tenait bien droit sur son destrier, les premiers rayons du matin commençait à faire leur apparition, il se déplaçât légèrement afin que les rayons puissent venir sur son visage, il ferma les yeux afin de profiter au mieux de ce petit bain de soleil matinal le temps d’attendre l’arrivé de cette mystérieuse femme avec qui on lui avait arrangé un rendez-vous. Il se tenait donc là bien droit, visage levé vers le ciel avec les yeux fermés entouré de deux cavaliers qui l’accompagnaient.
Que serait la vie, si dans l’existence de l’homme il n’y avait pas de changement ? Surtout lorsque cette vie en devient invivable, lorsque cette vie vous désempare et vous tire dans cette obscurité qui vous ronge l’âme. Tout Homme se doit de tout faire afin de pouvoir continuer à vivre heureux. Chose que le Castelviray avait effectivement décidé de faire. La séparation était toute fraîche, mais c’était la meilleure chose à faire. Ils étaient ainsi tout deux libres et elle ne pourra plus dire qu'elle est dans le flou ne sachant pas ce qu’il allait se passer pour la suite. Aujourd’hui tout avait été dit clairement. Depuis qu’il avait pu faire ce pas, qui ne fut pas facile, il faut l’avouer, les rayons de soleil arrivaient à transpercer à nouveau ce nuage épais.
La vie se voulait toujours surprenante, bien qu’il fessait sombre dans la vie du Castelviray, il eut une lettre de sa jeune sœur afin de lui faire s’avoir qu’elle sortait du monastère. Une nouvelle qui chassait un peu plus ses nuages mais ce n’était pas tout non loin de là. Le Castelviray avait été informé qu’on lui avait arrangé un rendez-vous également. Un rendez-vous avec une Bretonne et il n’avait qu’à fixer la date en question. Il se devait de trouver une date et il pensa au mariage de son ami Julien. Il est vrai que ce n’était peut-être pas le meilleur lieu pour cela sachant qui serait présent, cependant le Connétable de France ne pouvait pas se permettre de quitter le Sud sans arrêt. Donc il n’y avait pas tellement de choix finalement. Puis rien que l’idée de pouvoir rencontrer une nouvelle personne l’enchantait énormément. Et puis se serait comme un rendez-vous diplomatique, vu qu’il s’agissait d’une Bretonne, Fred se devra d’être le plus aimable possible avec elle.
Le Castelviray avait donc quitté le front sud afin de se rendre en Normandie, on lui avait proposé le coche cependant il serait sur place bien plus rapidement s’il y allait avec son destrier. Il n’avait pu faire la route seule, une escorte lui avait été désignée d’office pour ce voyage. Un point de rencontre avait été convenu entre la Bretonne et le Normand afin de faire le restant du chemin ensemble jusqu’à Cambremer.
Le trajet prit quelques jours puis enfin celui-ci arriva sur place tôt dans la matinée, sur ce petit bout de chemin qui les ramèneraient jusqu’à la sœur de Fred qui se joindrait à eux afin d’aller assister au mariage. Elle n’était pas encore arrivé et il fallait avouer que le Castelviray était bien intrigué mais aussi impatient de rencontrer cette personne.
Le connétable se tenait bien droit sur son destrier, les premiers rayons du matin commençait à faire leur apparition, il se déplaçât légèrement afin que les rayons puissent venir sur son visage, il ferma les yeux afin de profiter au mieux de ce petit bain de soleil matinal le temps d’attendre l’arrivé de cette mystérieuse femme avec qui on lui avait arrangé un rendez-vous. Il se tenait donc là bien droit, visage levé vers le ciel avec les yeux fermés entouré de deux cavaliers qui l’accompagnaient.
fred- Messages : 4
Date d'inscription : 28/12/2011
Re: Accueil des arrivants....
Marzina Jeu 9 Mai - 20:24
La surprise est l'épreuve du vrai courage.
Aristote
Lorsqu'on se réveille d'un sommeil long de plusieurs mois, le plus incroyable est de se rendre compte combien sa vie est vide, notamment si les êtres que l'on aimait le plus sont décédés, ou partis. La blonde avait eu son lot des deux. Des départs, et des départs définitifs. Ainsi que le retour du fils prodigue, son ainé, parti guerroyer et culbuter des putains en Italie, et qu'elle connaissait à peine. Elle avait besoin d'un peu de joie dans sa vie. Après avoir profité de la récente levé de ban de son suzerain pour faire la paix avec une ex-ennemie politique, elle voulait faire la fête. Après tout, ses jambes semblaient à nouveau tenir debout normalement, bien qu'elles faiblissent encore vite. Elle n'était pas habituée des rencontres arrangées, laissant souvent la vie lui déballer son lot d'épreuves, mais cette fois-ci, elle avait décidé de reprendre contrôle des rênes de sa vie.
Une rencontre arrangée n'était qu'une rencontre après tout, et chaque rencontre était une chance de plus de passer un moment agréable, n'est-ce pas?
Ca lui donnait aussi l'occasion de sortir et de voir du monde. Après cette longue convalescence, voir un peu de paysage, s'amuser, voici ce dont elle avait besoin.
Etant donné que le voyage s'annonçait plutôt long, elle avait décidé d'aller à cheval plutôt qu'en carrosse. Elle n'avait jamais aimé ça, elle ne voulait pas subir cela pendant plusieurs heures. Elle dû s'habiller en conséquence, préférant une robe permettant de monter à cheval plutôt que les toilettes sophistiquées qu'elle pouvait avoir. Peu importe, tout comme sa cousine la duchesse du Rohannais elle aimait l'équitation, et la passion de sa cousine lui permettait d'avoir un palefroi des plus singuliers, très agréable lors des longs voyages.
Ce jour-là, elle se déplaça discrètement, n'emmenant avec elle que quelques hommes de sa presqu'île pour l'escorter durant le voyage. Juchée sur sa fière monture d'un blanc éclatant qui trottait avec élégance, elle arriva parée d'une robe d'un profond rouge bordeaux, ses boucles blondes laissées libres en cascade dans son dos, et surmontées d'un tricorne d'homme élimé . Fille d'un ancien Grand Duc et membre d'une famille profondément tournée vers le combat, elle portait sur ses hanches un baudrier d'où dépassait une rapière où elle avait fait graver sa devise. Elle s'émerveilla du voyage, redécouvrant les paysages du printemps comme si elle ne les avait pas vu depuis des années, discutant avec ses hommes, ses pensées se tournant vers la rencontre à venir, curieuse.
Elle arriva finalement au lieu de rendez-vous. Habituellement, lorsqu'elle montait à cheval sur ses terres, elle ne prêtait pas attention à la façon dont elle montait, laissant sa robe découvrir ses longues jambes blanches. Ce jour-là elle avait décidé d'être sage, elle montait donc de façon convenable, et le sieur n'eût pas l'occasion d'observer ses chevilles d'albâtre. Elle approcha son cheval du sien, tandis que ses hommes restaient sur leur garde, prêts à intervenir. Elle-même, peu inquiète, arborait un radieux sourire. Elle avait décidé que la vie serait belle, malgré la trahison de l'Ours. Il le fallait. Sa voix chantante demanda:
"Serait-ce vous mon prince pour cette sortie?"
Elle pencha la tête de coté, amusée. Elle avait appris qu'ils allaient chez les Giffard. Elle espéra revoir Leha. Leurs relations n'avaient pas toujours été chaleureuses, la faute à Ailvin, mais c'était une femme singulière qu'elle aimerait à revoir dans de meilleures conditions.
Aristote
Lorsqu'on se réveille d'un sommeil long de plusieurs mois, le plus incroyable est de se rendre compte combien sa vie est vide, notamment si les êtres que l'on aimait le plus sont décédés, ou partis. La blonde avait eu son lot des deux. Des départs, et des départs définitifs. Ainsi que le retour du fils prodigue, son ainé, parti guerroyer et culbuter des putains en Italie, et qu'elle connaissait à peine. Elle avait besoin d'un peu de joie dans sa vie. Après avoir profité de la récente levé de ban de son suzerain pour faire la paix avec une ex-ennemie politique, elle voulait faire la fête. Après tout, ses jambes semblaient à nouveau tenir debout normalement, bien qu'elles faiblissent encore vite. Elle n'était pas habituée des rencontres arrangées, laissant souvent la vie lui déballer son lot d'épreuves, mais cette fois-ci, elle avait décidé de reprendre contrôle des rênes de sa vie.
Une rencontre arrangée n'était qu'une rencontre après tout, et chaque rencontre était une chance de plus de passer un moment agréable, n'est-ce pas?
Ca lui donnait aussi l'occasion de sortir et de voir du monde. Après cette longue convalescence, voir un peu de paysage, s'amuser, voici ce dont elle avait besoin.
Etant donné que le voyage s'annonçait plutôt long, elle avait décidé d'aller à cheval plutôt qu'en carrosse. Elle n'avait jamais aimé ça, elle ne voulait pas subir cela pendant plusieurs heures. Elle dû s'habiller en conséquence, préférant une robe permettant de monter à cheval plutôt que les toilettes sophistiquées qu'elle pouvait avoir. Peu importe, tout comme sa cousine la duchesse du Rohannais elle aimait l'équitation, et la passion de sa cousine lui permettait d'avoir un palefroi des plus singuliers, très agréable lors des longs voyages.
Ce jour-là, elle se déplaça discrètement, n'emmenant avec elle que quelques hommes de sa presqu'île pour l'escorter durant le voyage. Juchée sur sa fière monture d'un blanc éclatant qui trottait avec élégance, elle arriva parée d'une robe d'un profond rouge bordeaux, ses boucles blondes laissées libres en cascade dans son dos, et surmontées d'un tricorne d'homme élimé . Fille d'un ancien Grand Duc et membre d'une famille profondément tournée vers le combat, elle portait sur ses hanches un baudrier d'où dépassait une rapière où elle avait fait graver sa devise. Elle s'émerveilla du voyage, redécouvrant les paysages du printemps comme si elle ne les avait pas vu depuis des années, discutant avec ses hommes, ses pensées se tournant vers la rencontre à venir, curieuse.
Elle arriva finalement au lieu de rendez-vous. Habituellement, lorsqu'elle montait à cheval sur ses terres, elle ne prêtait pas attention à la façon dont elle montait, laissant sa robe découvrir ses longues jambes blanches. Ce jour-là elle avait décidé d'être sage, elle montait donc de façon convenable, et le sieur n'eût pas l'occasion d'observer ses chevilles d'albâtre. Elle approcha son cheval du sien, tandis que ses hommes restaient sur leur garde, prêts à intervenir. Elle-même, peu inquiète, arborait un radieux sourire. Elle avait décidé que la vie serait belle, malgré la trahison de l'Ours. Il le fallait. Sa voix chantante demanda:
"Serait-ce vous mon prince pour cette sortie?"
Elle pencha la tête de coté, amusée. Elle avait appris qu'ils allaient chez les Giffard. Elle espéra revoir Leha. Leurs relations n'avaient pas toujours été chaleureuses, la faute à Ailvin, mais c'était une femme singulière qu'elle aimerait à revoir dans de meilleures conditions.
Marzina- Messages : 3
Date d'inscription : 09/05/2013
Re: Accueil des arrivants....
fred Jeu 9 Mai - 21:32
[L’espoir a les yeux brillants.]
Qu’il était agréable de pouvoir profiter de cet instant, de ce paysage ou les arbres se sont habillés de couleurs pastels. Jonquilles, crocus ont bravé la fraîcheur du temps que déjà les oiseaux publient leurs noces dans le ciel. Neiges et froidures sont parties : « vive le Printemps ! ». Immense symphonie, où des millions de fleurs se mélangent en un jour, aux bourgeons de velours, d’un coup de baguette magique, le ciel sort ses couleurs pour éblouir nos yeux, il devient troubadour. Dans un ballet de cabrioles fantastiques, les oiseaux dansent, s’accouplent et préparent leur nid, guidés par une force invisible et mystique. Leur chant monte en hommage au Maître de Symphonie. Les oiseaux se sont embrassés sur les branches et des angelots coquins ont ajusté leurs flèches… Etrange ! Tout ce que le Printemps en un jour change !
Le Castelviray, n’ayant toujours pas rouvert ses yeux, ne put s’empêcher d’entendre au loin le bruit que faisaient les sabots des chevaux qui se dirigeaient vers lui. Il avait pu distinguer que l’un d’eux semblait être moins chargé en raison d’un bruit de sabot moins prononcé. Elle était donc sur le point d’arriver devant lui, il allait donc pouvoir enfin mettre un visage sur cette mystérieuse bretonne qu’il devait rencontrer et avec qui il avait échangé quelques lettres afin de convenir du point de rendez-vous. La surprise, qui lui était sur le point de se présenter, sera peut-être des plus surprenantes. La vie est une surprise à chaque seconde du temps qui passe.
Fred n’avait pas bougé tout en sachant qu’elle était arrivé, tout en sachant qu’elle était juste là non loin de lui à présent et lorsqu’elle prononça ses premiers mots, des mots qui parvenaient à lui tel ses chant mélodieux que nous partage les oiseaux en cette période de printemps. C’est donc doucement que celui-ci ouvre ses yeux tel un papillon qui s’éveille et sort de sa chrysalide, aux rayons qui l’ensoleille chauffe ses ailes humides. Il tourne son visage vers la jeune femme, son regard azur qui se pose sur le sien.
Vostre Altesse,
Il semblerait, effectivement, que j’ai aujourd’hui le privilège de pouvoir partager cette merveilleuse journée en votre compagnie.
Un doux sourire se dessina sur ses lèvres mais les traits de son visage ne changèrent nullement. Il inclina légèrement la tête afin de la saluer. De coutume, il lui aurait baisé la main mais la situation ne s’y prêtait pas vraiment et il ne voulait faire de geste trop déplacé car il était évident.
Il m’est agréable de pouvoir mettre un visage sur votre nom.
Le Castelviray déplace son destrier afin que celui-ci vienne à la rencontre de la Jeune Bretonne.
Je suis persuadé que nous passerons une agréable journée, du moins, je ferais le nécessaire pour cela. J’espère pouvoir également compter sur vous.
Il lui adressa un sourire plus franc cette fois, car oui la journée était merveilleuse et pleine de belles surprises.
Qu’il était agréable de pouvoir profiter de cet instant, de ce paysage ou les arbres se sont habillés de couleurs pastels. Jonquilles, crocus ont bravé la fraîcheur du temps que déjà les oiseaux publient leurs noces dans le ciel. Neiges et froidures sont parties : « vive le Printemps ! ». Immense symphonie, où des millions de fleurs se mélangent en un jour, aux bourgeons de velours, d’un coup de baguette magique, le ciel sort ses couleurs pour éblouir nos yeux, il devient troubadour. Dans un ballet de cabrioles fantastiques, les oiseaux dansent, s’accouplent et préparent leur nid, guidés par une force invisible et mystique. Leur chant monte en hommage au Maître de Symphonie. Les oiseaux se sont embrassés sur les branches et des angelots coquins ont ajusté leurs flèches… Etrange ! Tout ce que le Printemps en un jour change !
Le Castelviray, n’ayant toujours pas rouvert ses yeux, ne put s’empêcher d’entendre au loin le bruit que faisaient les sabots des chevaux qui se dirigeaient vers lui. Il avait pu distinguer que l’un d’eux semblait être moins chargé en raison d’un bruit de sabot moins prononcé. Elle était donc sur le point d’arriver devant lui, il allait donc pouvoir enfin mettre un visage sur cette mystérieuse bretonne qu’il devait rencontrer et avec qui il avait échangé quelques lettres afin de convenir du point de rendez-vous. La surprise, qui lui était sur le point de se présenter, sera peut-être des plus surprenantes. La vie est une surprise à chaque seconde du temps qui passe.
Fred n’avait pas bougé tout en sachant qu’elle était arrivé, tout en sachant qu’elle était juste là non loin de lui à présent et lorsqu’elle prononça ses premiers mots, des mots qui parvenaient à lui tel ses chant mélodieux que nous partage les oiseaux en cette période de printemps. C’est donc doucement que celui-ci ouvre ses yeux tel un papillon qui s’éveille et sort de sa chrysalide, aux rayons qui l’ensoleille chauffe ses ailes humides. Il tourne son visage vers la jeune femme, son regard azur qui se pose sur le sien.
Vostre Altesse,
Il semblerait, effectivement, que j’ai aujourd’hui le privilège de pouvoir partager cette merveilleuse journée en votre compagnie.
Un doux sourire se dessina sur ses lèvres mais les traits de son visage ne changèrent nullement. Il inclina légèrement la tête afin de la saluer. De coutume, il lui aurait baisé la main mais la situation ne s’y prêtait pas vraiment et il ne voulait faire de geste trop déplacé car il était évident.
Il m’est agréable de pouvoir mettre un visage sur votre nom.
Le Castelviray déplace son destrier afin que celui-ci vienne à la rencontre de la Jeune Bretonne.
Je suis persuadé que nous passerons une agréable journée, du moins, je ferais le nécessaire pour cela. J’espère pouvoir également compter sur vous.
Il lui adressa un sourire plus franc cette fois, car oui la journée était merveilleuse et pleine de belles surprises.
fred- Messages : 4
Date d'inscription : 28/12/2011
Re: Accueil des arrivants....
Marzina Ven 10 Mai - 0:22
Ce qu'il y a de fascinant dans une rencontre, c'est la nouveauté, la découverte, le saut à pieds joints dans l'inconnu. Ce genre d'allégresse qui accroche le sourire aux lèvres, sans qu'on sache vraiment pourquoi. Ca n'a lieu qu'une fois, une seule, et ce temps là est limité. Le coeur qui palpite, s'il est beau, et puis se demander ensuite s'il est intéressant. Le mystère est encore là, des deux cotés, et c'est bien ce qui rend le moment palpitant. Une petite pause, un instant en suspens dans le cours d'une vie. Chez certains, il peut s'installer une certaine gêne, mais pas chez cette blonde là. Sa tête est bien droite, et son petit nez hautain est fièrement dressé, tandis que ses yeux d'encre croisent deux yeux bleus, qui lui rappellent cruellement les beaux yeux de son amie perdue. Une lueur de tristesse passe fugitivement dans le regard sombre de la bretonne, et elle se reprend rapidement.
"Vicomte, je suis également très heureuse de faire votre connaissance. Et de découvrir également à quoi vous ressemblez."
Se redressant sur sa monture, elle eut un sourire en coin malicieux.
"Jusqu'à maintenant, aucun homme ne m'a jamais dit avoir passé une mauvaise journée en ma compagnie. Je n'en dirais pas autant de ces dames."
Son sourire s'élargit tandis qu'elle talonna son cheval pour le faire avancer. Ca y est, elle n'était déjà plus très sage, finalement.
"Vous savez bien monter à cheval?"
Et sans attendre sa réponse, elle fit partir son cheval au galop en riant. La vie était tellement courte, elle voulait encore s'amuser.
Elle galopa un moment, jusqu'à ce qu'ils arrivent finalement aux portes du domaine en question. Ses cheveux étaient devenus une crinière sous le chapeau qui penchait, et elle avait un sourire franc et amusé accroché aux lèvres. Elle attendit que son cavalier les annonce, tandis qu'elle reprenait son souffle, ainsi que son cheval qui méritait un bon repos.
"Vicomte, je suis également très heureuse de faire votre connaissance. Et de découvrir également à quoi vous ressemblez."
Se redressant sur sa monture, elle eut un sourire en coin malicieux.
"Jusqu'à maintenant, aucun homme ne m'a jamais dit avoir passé une mauvaise journée en ma compagnie. Je n'en dirais pas autant de ces dames."
Son sourire s'élargit tandis qu'elle talonna son cheval pour le faire avancer. Ca y est, elle n'était déjà plus très sage, finalement.
"Vous savez bien monter à cheval?"
Et sans attendre sa réponse, elle fit partir son cheval au galop en riant. La vie était tellement courte, elle voulait encore s'amuser.
Elle galopa un moment, jusqu'à ce qu'ils arrivent finalement aux portes du domaine en question. Ses cheveux étaient devenus une crinière sous le chapeau qui penchait, et elle avait un sourire franc et amusé accroché aux lèvres. Elle attendit que son cavalier les annonce, tandis qu'elle reprenait son souffle, ainsi que son cheval qui méritait un bon repos.
Marzina- Messages : 3
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