Domaines Giffard
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Et vint le 8 mai 1461 ....

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Message  Perrinne Lun 6 Mai - 20:51

Et vint le 8 mai 1461 .... Banspepe6

Les bans avaient été dument publiés.
Les autorisations obtenues.
Ne restait que la noce, ... La noce...
Perrinne
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Message  Hildegarde. Mer 8 Mai - 14:03

Et vint le 8 mai 1461 .... Chapelle_saint_firmin

Nichée dans un bosquet, la chapelle n'était pas la plus grande qui soit. Tout au plus une dizaine de ban en replissaient la nef. Le choeur présentait une petite travée permettant d'accéder d'un coté à la Sacristie et au Presbytère adjoint, rien de plus. Cette chapelle était rustique, sobre, destinée avant tout au recueillement et à la prière.

Néanmoins, ce jour là, les bancs avaient retrouvé un certain lustre et divers coussins recouverts de velours disposés à intervalles réguliers garantissaient un certain confort aux divers invités du couple. Des fleurs de saisons ornaient les rudes poutres de chêne qui traversaient l'édifice, melant jeune lierre de printemps, spirées ordorantes et quelques branches otées des cerisiers en fleurs du domaines en vue d'égailler quelque peut l'édifice que le chevalier avait voulu très sobre. Certains pétales parsemaient d'ailleurs déjà le sol pavé et une douce lumière trahissant un timide soleil apportaient une délicate touche romantique à ce mariage.


Et voiiiiiilà !

Le générale en chef Hildegarde venait de remettre en place le dernier coussin, s'assurant ainsi que la chapelle était bel et bien prete. D'un rapide conciliabule avec la future mariée, elle avait pris connaissance de ses préférences et aussitot mis en branle les quelques membres de la maisonnée afin qu'ils exécutent promptement les diverses consignes qui avaient été distribuées. Les bans fleuraient bon la cire et brillaient tout autant que l'autel sculpté qui leur faisait face. Quatre fauteuils supplémentaires avaient été ajoutés à la mise en scene pour les mariés et leurs témoins. Tout semblait pret, ne resteraient à venir que les invités. Tout au plus savait-elle qu'une personne précise devrait etre conduite auprès Perrinne, mais celle-là le savait. Resterait donc à découvrir si les donzelles arrivées la veille seraient ponctuelles et surtout si... les hommes le seraient !
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Message  Lexhor Mer 8 Mai - 16:22

Au terme d'un voyage au départ de Paris, le Grand Maître de France et sa promise firent étape à Lisieux, où ils prirent une chambre dans l'auberge la plus réputée et la plus sûre de la ville afin d'y déposer bagages et montures lourdes, charrettes et autres châsses.
Lui connaissait un peu la Normandie et notamment les domaine de Julien, mais n'était pas souvent venu pour des réjouissances et ces festivités seraient l'occasion de profiter rapidement de la région. Rapidement car ils ne pourraient s'y attarder longtemps, leurs épousailles auraient lieu peu après et même si la duchesse d'Amboise avait tout prévu et donné des consignes en ce sens, elle était quelque peu sur les nerfs à mesure que le grand jour approchait. La jeune Perrinne l'était peut-être tout autant, mais son "calvaire" allait bientôt prendre fin. Ou ne faire que commencer !
Une dernière nuit à partager les attendait donc, avant deux autres séparées l'un de l'autre, au grand dam de Lexhor qui devrait se contenter de souffrir en silence. Il fallait profiter de cette dernière nuit !

Le lendemain matin, Lexhor fit préparer le coche afin de se rendre au domaine de Cambremer, pendant qu'il prenait, avec sa fiancée, un dernier déjeuner commun.
Une fois le coche prêt et le moment venu de partir rejoindre leurs amis, pour les accompagner dans cette étape importante de leur vie, les deux fiancés y prirent place. Il leur restait un petit moment à partager tous les deux, avant de devoir à nouveau tenir leur rang et leur statut en publique, un minimum tout du moins. Les discussions complices et les gestes tendres devraient être remisés quelque peu. Du moins autant que possible.

Après un voyage agréable mais bien trop court, le manoir fut en vue et, un peu plus loin, la chapelle était également visible. Le duc descendit du coche puis aida sa promise à en faire autant. Ils découvrirent alors mieux le domaine qui s'offrait à leur vue.
Un endroit calme et paisible, simple et agréable.
Ils empruntèrent alors le petit chemin menant à la chapelle et découvrirent qu'ils étaient les premiers arrivés. Si elle avait opté pour une robe bleu pâle, lui avait choisi une tenue alliant le bordeaux et le noir.
Après quelques instants où son regard fila tout autour d'eux, ses yeux se posèrent ensuite sur sa future épouse et un sourire éclaira son visage, alors que leurs mains se joignaient.


Dernière édition par Lexhor le Mer 8 Mai - 17:33, édité 1 fois
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Message  Ellesya Mer 8 Mai - 16:53

Les chevauchées étaient leur lot depuis un bon moment. Ils se poseraient entre leur mariage et celui de la Marraine de la jeune femme. Puis rebelote.
Pour l'heure, ils avaient quitté Tours où Sya avait tenu à faire allégeance à son futur vassal, pour rejoindre Amboise afin de veiller aux préparatifs, avant de faire escale à Paris pour une cérémonie, pour enfin se retrouver à Lisieux la veille. Et c'était en droite ligne de cette bonne ville qu'ils étaient arrivés devant la chapelle de Cambremer.

Bien entendu, ils auraient pu demander le logis directement sur place. Mais quand on est pas encore marié, cela le fait moyen de demander la même chambre ou, pire, de rejoindre en catimini celle de sa future moitié. De plus, la Duchesse d'Amboise avait prévu d'éloigner son promis de ce soir jusqu'à ce qu'ils soient enfin mari et femme (Déjà qu'elle se demandait depuis très peu de temps si elle n'était pas grosse sans oser demander à Léanore ou Boudicca de la rassurer sur cette vague inquiétude.)
Alors pour s'en donner à coeur joie, rien ne vaut une auberge de bon aloi, incognito, à quelques lieux du point de rassemblement.

Et le dit point de rassemblement était modeste mais tira une immense sourire ravi à Ellesya. Sobriété, sincérité et un charme très typique de cette région qu'elle connaissait mal mais qui lui plaisait dans l'atmosphère printanière baignant leur voyage et arrivée.

Au bras de Lexhor, elle pénétra dans la chapelle consacrée encore déserte. Le décor serait tout autre à Amboise mais l'émotion qui l'étreindrait ne serait pas moindre sous les dentelles de tuffeau de la Collégiale. Ce serait l'officialisation d'une évidence. Et elle était persuadée qu'il en était de même pour Perrinne dont elle appréciait le naturel et l'audace. Du fiancé, elle ne savait pas grand chose à dire vrai. Elle avait compté sur son tournoi pour que Perrinne lui présente mais cela ne s'était pas fait.

Ayant prévu de ne pas donner dans le grand apparat, à raison apparemment, elle avait délaissé ses lourdes robes pour une toute récente acquisition réalisée par Imagine. Du bleu pâle soyeux, de l'argent et des perles, convenant à son regard clair et tranchant avec sa sombre chevelure. Des bottes de cuir souple et clair la chaussaient. Elle avait rangé ses gants dès qu'ils furent arrivés pour le seul plaisir du contact de la paume du Duc d'Alluyes. Et ses cheveux guère disciplinés sous le vent, reprirent en quelques gestes un tombé moins sauvage.
Si leurs tenues n'étaient guère assorties, leurs coeurs l'étaient bien, eux. Et leurs mains jointes. Lexhor lui offrait ce sourire qui parvenait toujours à la convaincre qu'il était heureux à ses côtés. Alors elle se haussa un peu et scella leurs lèvres d'un chaste baiser avant de sourire doucement à son tour.
Et de l'entrainer vers un banc.


J'imagine qu'il est inutile de te demander si tu as des craintes ou des doutes... Dès tes premières lettres, tu m'avais fait comprendre que tu n'imaginais pas une relation qui ne conduise pas rapidement au mariage. Cela m'avait fait peur. Mais depuis j'ai appris l'impatience en ce domaine...
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Message  Ingeburge Mer 8 Mai - 17:06

Ce fut seule qu'Ingeburge arriva au manoir de Cambremer, enfin seule, le fait, comme n'importe lequel autre, surtout la concernant, connaissant sa part de relativité. Seule car elle avait pris soin de ne pas faire savoir à son habituel compagnon de voyage destiné pour leur malheur respectif à devenir son compagnie de vie qu'elle se rendait en Normandie afin d'assister à des épousailles; elle le verrait bien trop après et avait décidé depuis leurs accordailles qu'il était plus sage et salvateur qu'il ne fût pas à errer dans ses pieds. Elle lui apprendrait la chose par lettre si elle n'avait que cela à faire de lui écrire durant son bref séjour normand ou bien quand elle le reverrait à Amboise. Et donc relativement seule car la duchesse impériale de Namur traînait toujours à la suite de son coche hommes d'armes à cheval dont le rôle était de la protéger et lourds chariots chargés de la valetaille et des malles nécessaires à son petit confort.

Et, en ralliant la baronnie de Julien Giffard, elle ignorait tout à fait être dans le sillage de sa filleule et du promis de celle-ci, comme elle ignorait qu'ils arrivaient tous deux de Paris, comme elle. Néanmoins, contrairement à eux, elle n'avait pas passé de nuit au plus près de Cambremer, étant partie plus tard pour cause de truc-à-régler en la capitale – il y avait toujours, hélas, quelque chose à régler – et ayant décidé que sa halte dans le voisinage serait uniquement destinée à se rafraîchir et à changer de toilette histoire d'arriver dans un état convenable – irréprochable! – le jour dit et à l'heure dite des noces entre les deux Hospitaliers. La pause avait été la bienvenue et agréable, elle avait savouré cet instant où elle n'était plus contrainte par les carcans sociaux et vestimentaires qu'elle s'imposait depuis toujours, elle avait apprécié l'écoulement de l'eau sur sa peau nue, la douceur des huiles puis le contact d'une chemise propre.

Ce qu'elle ne put en revanche ignorer, c'était que les deux, là, étaient présents dans la petite chapelle visible dès l'entrée de la propriété cambrémérienne. Elle en voyait le dos maintenant qu'elle pénétrait plus avant dans l'édifice et songea, maintenant qu'elle plongeait dans une génuflexion respectueuse vers l'autel, qu'elle aurait dû rester plus longtemps à faire trempette dans son bain. Non pas que la vue d'Ellesya et de Lexhor la contrariât, elle était toujours ravie de voir la première et de malmener le second mais voilà, entre l'union qui se tiendrait ce jour, celle des duchesse d'Amboise et duc d'Alluyes un peu plus tard et les siennes finalement le même mois, elle commençait à en avoir sa claque de tout ce qui était en rapport avec des noces, d'autant plus qu'elle savait que sa vision d'un mariage était bien différente de celle de Julien, Perrinne, Ellesya, Lexhor et... Actarius qui au final aurait été plus à sa place qu'elle entre ces murs. Mais en fait, la faute n'en revenait pas aux quatre premiers mais bel et bien au comte du Tournel qui s'y était bien entendu pour donner dans le chantage et à un clergé romain qui perdait de son crédit et qui ne trouvait rien de mieux que d'emmerder des fidèles bien décidés à rester attachés à l'église pontificale.

Ce fut donc dans un état d'esprit mitigé que la Danoise s'approcha du couple ayant pris place sur un banc, partagée entre la joie de les rencontrer avant l'effervescence et la révolte qui présidait à toutes ses pensées ces jours-ci. Demeurant résolument debout, ses mains gantées de peau tenant contre sa poitrine un petit Livre des Vertus, elle les salua :
— Ma filleule, Votre Seigneurie, le bon jour à vous.
Et ce fut tout. Les deux la connaissant ne se formaliseraient pas du caractère laconique des salutations et ce serait appréciable à quelques instants de l'inévitable exercice de style qui accompagnait tout rassemblement de la noblesse. Encore qu'elle ne risquerait pas de se mettre en frais pour qui que ce fût. D'une main légère, elle tapota la huve de mollequin noir qui couvrait sa chevelure tressée et que retenait un bandeau d'orfèvrerie, ses yeux vides partant à l'exploration des lieux. Et comme de coutume, le reste de la vêture – mante à capuche doublée de damas que retenait un fermail ouvragé, houppelande de velours à col carcaille et manches évasées, ceinture galonnée, suières de cuir – était aussi sombre que l'humeur de la Prinzessin.
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Message  Alix du Vivier Mer 8 Mai - 18:08

La route fût longue et éprouvante à souhaits, mais aux côtés de son époux dans le coche, avait permis à la jeune femme d’apprécier ce long moment de tête à tête, ce qui se faisait rarissime en ces temps.C’est donc après des jours de voyages en partance du Périgord et les menant vers la Normandie, qu’ils arrivèrent enfin à l’auberge.
Malles et bagages avaient été déposés, Repos bien mérité, toilette et vêtu élégamment pour la circonstance, le couple arriva au domaine de son ami.
La petite chapelle en vue, sobre mais néanmoins très jolie, l’endroit respirait la quiétude.
Un flot de souvenirs encore assez récents remonta à la surface de la brune, qui venait tout récemment de s’unir avec Tadek. Elle le connaissait le domaine de Julien, bien pour y être déjà venue, dans des circonstances bien
moins joyeuses.Pour l’heure, laissant ces souvenirs lointains de côtés, elle sourit à son époux et replace sa mèche rebelle.

Entrant dans la chapelle, un livret à la main, elle alla saluer les personnes présentent accompagné sobrement d’un signe de tête, Le grand maitre de France, le Roy d'armes et une personne inconnue pour Alix.

Monjoie ! Votre Seigneurie, Dame. Bien le bonjour. Je vous présente mon époux, le Vicomte de Biron.

Un léger regard à l’intérieur sur les quelques vitraux, les fleurs de printemps accrochées aux poutres de chêne donnaient une douce odeur fleurie.
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Message  Asti Mer 8 Mai - 21:21

Crénom un jour de fête, ca ne se refusait pas. Surtout quand
la fête était en l’honneur de bonnes gens. C’est donc avec un léger, mais alors
très léger sentiment de culpabilité que le Duc parti de bon matin pour
Cambremer, une fois le non urgent vu et arbitré. Parce que pour l’urgent, c’était
silence total. Rien nul part et surtout pas où il aurait fallu. D’ailleurs, la
veille, bien en rogne, il avait juré ne plus aller perdre son temps là bas.
Aucune utilité, il avait bien mieux à faire notamment s’amuser et boire au
bonheur de ces deux loustics. Tant pis si la Normandie tombait, après tout, à
force de tirer sur la corde et de laisser les gens se débattre, il arrivait qu’elle
casse et c’était ce qui s’était passé. Rien n’excluait un bon nœud de
rafistolage mais ca, c’était du domaine de l’irréel, de l’inventif et du très
peu probable.



Son regret le plus vif, alors qu’il faisait route seul et à
cheval, dégoulinant sous son galurin, était que son épouse était au loin.
Enfin, pas trop loin mais sur la Seine avec une pleine cargaison pour le Duché.
Ceci lui fit penser à la disette qu’ils vivaient. D’un coup, alors qu’il
approchait Cambremer, il regarda d’un autre œil les paysans et les serfs. Aucun
n’était bien gros, mais pas maigre non plus. A la sortie d’un hameau, il arrêta
Danseur et se mit debout sur ses étriers pour regarder les champs. Tous étaient
en culture. Il se dit qu’il faudra envoyer des marchands dans le coin. Il y
avait peut être de quoi remplir les greniers vides.



Légère pression sur les flancs noirs et petit trot pour
secouer les dernières gouttes de pluies attachées encore à la cape. Le soleil
perçait entre les nuages, une éclaircie dans un ciel chargé, probablement un
bon présage, quand il arriva à l’entrée de Cambremer. Il se dirigea droit vers
les écuries en notant que la chapelle était de l’autre coté. Après avoir confié
son compagnon aux bons soins des palefreniers, frotté ses habits et retiré sa
cape, direction le lieu de culte où il entra.



Déjà du monde ! Salut de la tête au Grand Maitre et la
dame qui l’accompagne, salut aussi à une personne qu’il avait déjà vu, mais
dont il ignorait le nom et sourire amical pour la jeune Alix avant de s’installer
et de visiter la chapelle du regard.
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Message  Julien Giffard Mer 8 Mai - 22:16

[H moins pas grand chose...]

Les genoux en compote à force de prier comme l'avait enjoint soeur Biscuit et ce matin et soir depuis 4 jours, Julien était aller s'isoler quelques heures dans son bureau avant de se rendre à la chapelle pour le grand saut. Non pas un saut avec une corde au cou comme certains aimaient à le dire, mais un saut dans l'inconnu. Passé cette journée, cette vie que certains lui reprochaient de quasi monacale prendrait fin. Certes il ne s'attendait pas à ce que Perrinne le traine désormais dans tous les salons et festivités divers et variés connaissant le peu de goût de sa future épouse pour ce genre d'occasions mais tout de même, la jeune femme avait tendance à être un peu moins austère que lui.

Le problème de ce genre d'évènements, c'est que bien souvent, cela vous conduisait à quelques séances intensives d'introspection et bilan de sa vie jusque là. Et aussi de remises en question. Et de doutes. 'fin bref, tout ce qui peut faire partir un futur marié en vitesse. Sauf que là, le Giffard était chez lui. Dur dur de partir en courant dans ces conditions. Et puis à bien y réfléchir, ce n'était franchement pas son souhait. Autant pour la plupart des décisions qu'il avait du prendre le doute jouait une large part, autant dans ce cas là ce n'était pas le cas. Le deuil de feue son épouse était fait depuis longtemps, ses deux filles lui avaient donné leur assentiment et ses soeurs avaient approuvé son choix. De toute façon, depuis le temps qu'ils partageaient leur quotidien, ce n'est finalement qu'une évolution logique de leur relation. Certes le destin avait été un peu forcé par celles que Julien appelait avec affection ses "drôles de dames". Dans un sourire, il repensa à ce premier baiser qu'ils avaient échangé voila bien deux ans lors de la guerre contre le Ponant en cette pluvieuse journée de novembre.* Sans en avoir conscience sur le moment, c'est à partir de cet instant que leur relation s'était fait plus étroite, intime, affectueuse mais autant le Marquis avait quelques talents en matière militaire, autant en ce qui concerne les sentiments, il était aussi doué qu'une poule devant un couteau. Deux ans pour le réaliser, finalement c'était pas si mal. Heureusement au final que sa douce* ne s'était pas lassée...

Toujours un sourire aux lèvres, Julien se leva de son fauteuil. Il s'approcha de son tabard hospitalier qu'il avait fait nettoyer pour l'occasion et sur lequel il avait fait broder ses armes. Enfin, bientôt leur armes. C'est donc tout de noir* vêtu que Julien avait prit le chemin de la chapelle. Bonjour le côté festif habillé de la sorte... Il se disait qu'il allait peut être devoir s'entretenir avec la future Giffard Gisors Breuil aussi connue comme Saint Jean afin de modifier les signes distinctifs de l'ordre. Honnêtement, un Grand Maitre Hospitalier avec un tabard à rayures et avec des pois ça aurait la classe non? Avec un peu de chance ça donnerait même tellement mal aux yeux aux adversaires qu'ils n'arriveraient pas à viser les hospitaliers. Manquait plus qu'à faire accepter ça à tout l'ordre. Pas gagné à priori.

C'est donc l'esprit léger en songeant à n'importe quoi comme vous avez pu vous en rendre compte, que le Giffard se présenta aux portes de la chapelle. Au moment de franchir les portes, il redevint un minimum sérieux. Il avait décidément hâte que la cérémonie ait lieu pour enfin pouvoir officialiser leur union et passer du temps avec son épouse. Rien d'autre n'est important* ce jour pour le chevalier.

Poussant les portes de la chapelle, il réalisa qu'il était... en retard. Enfin, pas tout à fait non plus mais les invités avaient déjà commencé à arriver. Il commença donc en s'approchant d'Alix et de celui qu'il devinait être son époux, les saluant tout en glissant à l'oreille de la jeune femme qu'ils devaient prendre le temps de faire plus ample connaissance avec l'homme qui partageait sa vie, puis fit une accolade à un barbu préoccupé portant le signe de fatigue des feudataires normands. Pour les suivants, un peu plus de retenue s'imposait non pas qu'il ne les estimait pas autant mais simplement parce que leurs rapports et leur histoire commune étaient différents. Ceci n'excluait pas pour autant une petite taquinerie.


Montjoie, je suis fort aise que mon ancienne fiancée ait pu se rendre à mes épousailles. La bienvenue à vous.


Puis se tournant vers le GMF et celle qui bientôt partagerait ses jours comme le lui avait appris Perrinne lors de la cérémonie à Saint Paul lui désignant discrètement son amie Ellesya.


Grand cousin Lexhor, dame Ellesya, heureux que vous ayez pu abandonner quelques heures vos préparatifs pour partager ce moment avec nous.


(*: les liens musicaux sont des petits clins d'oeil à Jd Pepe et Guigui, amateurs de bonnes guitares)
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Message  neyco Mer 8 Mai - 22:33

En retard? Non du tout allez pas dire n'importe quoi nom d'un biscuit. La mini entendait le bruit et le monde. Tout en simplicité et sobriété. Devait elle sonner cloches ou pas.
Voila la question qui faisait que personne ne pouvait voir la mini dans la petite pièce attenante à la chapelle. Corde allant si haut que comme à l'accoutumée elle ne voyait le bout, la biscuit était hésitante.

Des voix des saluts, bon du monde, manquait plus que les mariés se pointe. Mais les cloches disaient début de cérémonie normalement...

Tournant en rond, donc forcément autour de la corde, main dans la dos.

Rho pis zut et vu où était la résidence il valait mieux. En un autre temps, un autre monde, une immeuble une lumière dans le ciel, et bien ici en 1461 à Cambremer c'était le Pépé signal la cloche nom d'un biscuit.


DING DONG DING DONG DING DONG!!!!!

Sautant et tirant de toutes ses forces, la mini se recoiffa rapidement et surtout lissa tenue. Fermant porte, elle se rendit en la chapelle qui se remplissait à vu d'oeil.

Espérant ne point avoir rendu sourd les invités, au pire ils trouveraient cérémonie moins casse pied du haut de sa petite voix fluette tiens.

Saluant ceux qu'elle connaissait de vue car en personne bah aucun, sourires polie envers tous, les invitants à prendre place attendant les deux heureux et futurs époux.

Prenant son livre des vertus contenant quelques parchemins spécifiques, la mini le posa sur le pupitre patientant l'arrivée des derniers. Tiens elle aurai du demander la liste des invités nom d'un biscuit.

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Message  Akane Mer 8 Mai - 22:34

Les heures passèrent, la brunette se prépara en veillant à ce que sa petite sœur en fasse de même.
La petite Helena elle aussi était vêtue d'une petite robe pour l’occasion.
Réalisant qu’il était temps de rendre en la chapelle, la brune vêtue d’une robe au drapé de couleur violine, parée d’un diadème dans sa chevelure de jais pour une partie relevée et le restant tombant librement dans son dos, se hâta sa fille dans les bras.

Arrivée au lieu saint, elle entra espérant que la Blanche allait suivre, et que le dit ami ne tarderait pas vu qu’il n’était pas encore présent.

Elle réalisa surtout qu’elle était en retard. Se dépêchant, elle salua avec soin le groupe constitué du Grand Maistre, de sa fiancée et du Roy d’Armes. Julien se trouvant en grande discussion avec eux, elle ne le dérangea point il aurait le temps peut-être de la saluer par la suite. Enfin, elle l’imaginait car elle se doutait que dans la tête du brun barbu cela devait être l’effervescence.

Un salut plus marqué au duc normand, à Alix du Vivier ponctué d’un sourire.

Elle prit place. Lovée contre elle, sa fille se trouvait être bien éveillée.


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Message  Victoire D de M.N Mer 8 Mai - 23:28

Une fois la porte du presbytère fermée à triple tours, et rassurée d'avoir mis en sécurité le cadeau, Victoire suivit la Mini, tout en houspillant Baile de se grouiller.
Un passage obligé à la chambre qui lui avait été attribuée, elle prit le temps de se plonger dans son baquet, puis se prépara à la hâte car il était hors de question qu'elle arrive en retard, elle laissait ce privilège à la Grande Amazone qui, sans nul doute, ne manquerait pas de se faire remarquer.
Bref, apprêtée, corsetée, ajustée et parfumée, la meringuée prit ses jambes à son cou, car oui elle peut le faire, puis dégringola jusqu'à la chapelle. A l'entrée elle arrangea sa mise, bleu, merveilleuse et divine, cousue sur elle par sa couturière attitrée, autant vous dire qu'elle n'avait pas intérêt d'être prise d'éternuements durant la cérémonie au risque de faire sauter chacun des cinquante deux boutons de nacre qui ornaient son dos.
Les cloches se firent entendre, c'est alors qu'elle perdit un tympan, se promettant de faire payer l'incident à Neyco après les noces. Une main posée sur l'oreille sourde, Victoire entra dans le lieu saint et...déjà du monde.



Une petite bise à Alix qu'elle était heureuse de revoir, ainsi qu'un signe de tête à son époux, puis une douce caresse sur la joue du bébé d'Akane qu'elle complimenta au passage, puis le pas suivant l'emmena jusqu'au petit groupe de personnes qui entourait Julien.

Bonjour ! Je suis là le mariage aura donc bien lieu.

Sourire amusé qui s'affiche sur son minois tout en cherchant sa place du regard.
Victoire D de M.N
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Message  Baile Jeu 9 Mai - 0:51

En fait, elle n'était jamais en retard, et ne se faisait jamais remarquer. Elle était l'ombre, avait dit Hilde la garde, et contrairement à la moitié du Royaume au moins, c'était une identité que la Baile revendiquait et endossait à merveille. Car n'était pas véritablement ombre qui voulait, et encore moins avec tout un attirail de prépositions avant! Enfin donc, tout à fait à l'heure et parfaitement discrète, la Blanche avait fait son entrée dans l'église, à quelques minutes d'intervalle de la Devirieux.

Elle avait fait mine de grogner quand Victoire s'était avidement jetée sur la clé qui gardait le précieux cadeau, mais dans le fond, elle avait été soulagée de ne pas avoir à assumer cette grande, lourde et encombrante charge, même pour l'adorable sourire de Julien et les beaux yeux de Perrinne... La blonde et belle Normande qui portait l'un des noms les plus prestigieux de cette France à l'histoire tourmentée, un nom qui avait fait pour la Couronne et pour la grandeur du Royaume bien plus que n'importe quel prince récent, fût-il d'un sang bleu décidé par les urnes. Un nom que la Baile honorerait et pas qu'en pensée s'il le fallait, en mémoire d'une Nachue éternelle, et bien fat et stupide serait celui, ou celle, qui n'accorderait de valeur aux noms qu'à partir du règne de la très désirable, et-néanmoins-inconnue-au-bataillon-jusqu'à-son-accession-au-trône, Beatritz.

De grands noms aux grandes histoires, il y en aurait tout un cheptel, dans la chapelle. Il y en avait déjà d'ailleurs, lorsque la Baile jeta un oeil aux arrivés, tout en s'approchant elle aussi de Julien. Elle n'était pas douée en salamalecs mondains, le Chevalier, et se contenta donc d'adresser un sourire poli à tous les yeux qu'elle rencontra sur le passage, et un autre plus appuyé à ceux qu'elle connaissait, avant d'arrêter ses lèvres à un poil de la joue du Giffard, réalisant de justesse qu'elle risquait de mettre l'homme de sa vie dans l'embarras si elle laissait libre cours à sa spontanéité.

Votre Magnificence, je suis là également, et si Perrinne ne se pointe pas, sachez que j'aurais gagné mon pari, avec les conséquences prévues, hein?

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Message  Nicolas de Firenze Jeu 9 Mai - 12:13

Il y avait un avantage aux mariages de soldats : les indications géographiques jointes aux invitations étaient d'une rigueur toute militaire. Au départ d'Argentan, Nicolas avait rejoint Lisieux où il avait passé la nuit. Il était reparti de bon matin au petit trot de son étalon reposé, et n'avait pas tardé à atteindre Cambremer. De là, rejoindre le manoir n'avait évidemment posé aucune difficulté, mais personne n'était en vue pour accueillir les invités. La mesnie devait avoir fort à faire en cette journée particulière, et puisque les écuries étaient en vue, le borgne alla installer sa monture dans une stalle libre avant de rejoindre la chapelle à pieds.

Plusieurs invités étaient déjà présents, et non des moindres. Le héros du jour étant occupé avec le Grand Maistre de France, le Florentin faillit opter pour la discrétion, jusqu'à ce qu'un brave chevalier tranche le dilemme pour lui. Si Baile se permettait d'aller claquer la bise, il pouvait bien se joindre au petit groupe en évitant semblable effusion ! Il exploita donc la brèche pour se rapprocher de Julien.


Bonjour, pauvre homme ! Il est encore temps de reculer, tu sais. Si tu choisis la fuite, sache que je tâcherai de couvrir tes arrières.

Il suffisait toutefois de regarder le visage de son ex-futur beau-père pour constater qu'il était manifestement très heureux de se faire passer la corde au cou. Nicolas lui sourit donc largement avant de saluer la cantonade en inclinant le buste.

Votre Seigneurie, votre grâce, votre grandeur, messire, dame, chevalier...

Il n'était pas certain que chaque titre corresponde à quelqu'un, mais puisqu'il ne connaissait pas le rang exact de chacun, il avait opté pour la sécurité.
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Message  Akane Jeu 9 Mai - 13:09

Et puis mince, elle n’allait pas rester seule ici !
Baste ! Elle se rapprocha du groupe après avoir salué l'officiante du jour, et entendit la remarque du Da Firenze. Ayant déjà salué la plupart d’entre eux même si ce fut fait de façon rapide, elle adressa ses salutations aux dernières et derniers arrivé(e)s.


- Boujou Victoire, boujou Baile… Messire Da Firenze… Grand Maistre, Dame Ellesya, mes félicitations pour vos épousailles à venir.


Ça, c'était fait.Un regard à son frangin qui se voulait rassurant, et un sourire à son encontre. Léger coup de coude. Elle ne pouvait pas faire mieux vu que la petite s’y prélassait. Personne ne vit rien, mais l’intéressé pouvait sentir le geste de son adorable petite sœur.


-Pas trop nerveux j’espère ? Tout se passera bien. Même ta future filleule est présente ce jour.

Puis elle s’adressa au Da Firenze :

-Messire, ne lui mettez pas pareille idée en tête voyons !
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Message  Leha Jeu 9 Mai - 13:47

Nicolas, il ne faut pas croire que tous les Giffard soient des fuyards devant l'autel.

Loin d'être empreinte d'amertume ou de sarcasme, la phrase fut prononcée avec douceur et désinvolture, tout du moins en apparence, ses sentiments réels étant savamment cachés derrière une mine radieuse.

Le sourire aux lèvres, tenant sa petite sœur par la main, la demoiselle d'Estrées venait d'arriver. Le chemin n'avait pas été très long, puisqu'elle vivait recluse chez son père depuis plusieurs mois, fuyant les mondanités et la politique.
Elle salua chacun d'un sourire chaleureux et d'un signe de tête, ne se lançant pas à l'image de son ancien fiancé dans le défi insurmontable d'appeler toutes les personnes présentes par leur titre. Même si, quelques mois auparavant, elle était quasi experte dans le domaine, il y avait bien trop de temps qu'elle n'avait pratiqué l'étiquette et elle était persuadée que beaucoup avaient changé de titre ou de fonction.

Quant à sa famille, elle préférait les saluer plus chaleureusement après, loin du regard des autres. Elle s'autorisa tout de même un baiser sur la joue de son père, ce qui lui permis de lui glisser un petit mot à l'oreille.


J'avais espéré que ce mariage vous permettrait de changer un peu votre garde-robe, papa...

Peu à l'aise face à tant de monde, elle tira doucement Prudence devant elle, histoire que la petite dise un mot, si elle y arrivait malgré sa timidité.
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Message  Anya de Puycharic Jeu 9 Mai - 17:24

Rho, non elle avait pas tout bu !! Fallait pas pousser mémé dans les orties à coup de serpi non plus !
Juste une petite gorgée...
Juste.

Mais assez pour se dire que oui... la vache... Le Fécampois... c'était du style le breuvage qu'une certaine Polonaise prenait au petit déjeuner. Aouch... c'était de la bonne.
Avant de rentrer dans l'église où, de part le bruit qui en émanait, elle sut qu'il y avait déjà du monde, elle regarda son cavalier-sauveteur-qui-saurait-l'enlever-et-l'amener-loin-si-besoin.

- Ca va... mes yeux ? Tu crois qu'ils ne verrons rien, dis ? ...

Parce que oui... autant éviter les questions, même si le frère aîné-aîné était au courant, ainsi que la soeur.
Elle serra son bras un peu plus fort en entrant dans la Chapelle, essayant d'arborer un sourire.
Ouais... c'était ptet pas gagné. Pis surtout qu'il y avait des têtes pas connues.

- Bonjour à vous...

Elle vit sa soeur, à qui elle n'hésita pas à redire bonjour comme à une soeur, avec un baiser à l'ange.
Puis elle n'hésita pas non plus à bisouiller son frère.

- Bonjour toi... pas trop... nerveux ?

Puis... pourvu qu'il ne lui demande pas comment elle allait.
oh, et ses nièces aussi. Elles ne s'étaient pas vues depuis... pfiou... Un ptit sourire pour elle aussi. Depuis le temps. Surtout pour Prudence.

- Bonjour Leha, bonjour Chevalier de la Baie des N'...

Ah... pis il était là, lui aussi... décidément : un mariage... événement qu'elle exécrait par-dessus tout... et l'homme à la plume savoureuse et à la missive pleine d'insultes était là aussi.
Elle resta aux côtés de sa soeur et de Bertrand et, au lieu de lui reprendre le bras, glissa sa main dans la sienne.

- Tu ne la lâches pas s'il te plait... - c'est qu'elle en tremblotait presque - je me demande encore quelle "adorable" surprise va nous réserver cette journée... - Dieu qu'elle aurait aimé que cela soit déjà fini et que Bertrand la ramène à Arques.
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Message  Kathryn.brehnian Jeu 9 Mai - 17:44

Le couple avait flâné dans le domaine avant de prendre la direction de la chapelle. Point besoin de chambres pour eux, autant les laisser à ceux venant de plus loin qu'eux et qui en avait davantage besoin.
Regarde cela, c'est charmant ! S'exclama Kathryn quand ils furent en vue de l'édifice. La petite chapelle en colombage et torchis l'était en effet dans son écrin de verdure. Et il fera beaucoup moins froid que dans une chapelle en pierre. On doit au moins lui reconnaître une certaine suite dans les idées.
Mais tu crois qu'il y aura suffisamment de place pour que tout le monde puisse s'asseoir ? Ce n'est pas réellement une crainte, juste une manière de préciser que si par manque de place, il faut rester debout ou même patienter à l'extérieur, vu l'environnement, elle se propose comme volontaire.

Les chemin jusqu'à la porte est effectué sans se presser, au bras de son mari. Elle jetta un bref coup d'oeil à l'intérieur, mais le contraste avec l'extérieur ensoleillé rendait l'intérieur bien plus sombre qu'il ne l'était en réalité, et elle ne discerna que des silhouettes sans pouvoir les identifier.
Cela suffit néanmoins à la persuader qu'il n'y avait pas assez de monde pour pouvoir rentrer sans se faire repérer et aller directement rejoindre les connaissances, mais déjà trop pour qui n'apprécie pas particulièrement comme c'est son cas, le moment des salutations.
Prenant une profonde respiration, comme avant une tâche désagréable, elle laissa à regret et l'espace ensoleilé, et son mari, murmurant avant à celui-ci :

Débarrassons nous des salutations, cela sera fait. Je te retrouve d'ici quelques minutes. Parfois Meleagre est bien plus bavard qu'elle, si, si c'est possible, et vu qu'en général les salutations sont assez laconiques chez la blonde, une séparation provisoire s'impose.

Elle s'avance donc, toujours revêtue de la légère cape qui recouvre en grande partie sa robe, et à chacun adresse, signe de tête/petite courbette/sourire(rayez les mentions inutiles), plus ou moins marqués en fonction du degré de connaissance.

Montjoie, Votre Seigneurie, Dame, le bon jour à vous. Un signe de tête respectueux pour chacun alors que déjà elle enchaîne.
Victoire, voilà longtemps que je ne vous avais croisé, adresse t-elle à son ancienne co-disciple de l'Hotel Dieu. Mes dames.
Un sourire s'installe alors qu'elle arrive en face du Marquis, sourire qui ne tient pas uniquement à sa bonne humeur du jour. Cela tient à une petite lacune, un gêne, quasi-rien dans la vie de tous les jours mais qui de temps en temps s'avérait incommodante. Kathryn est incapable de prononcer le « Votre Magnificence » marquisal sans qu'une hilarité assez peu appropriée ne l'interrompe avant la fin du mot . C'est absurde et elle le sait, les autres appellations ne lui ont jamais posé aucun soucis, mais le « Votre Magnificence »...rien à faire, sans qu'elle sache pourquoi.
C'est donc assez prudemment qu'elle se contente d'un simple « marquis » pour s'adresser au marié.

Marquis, c'est fort aimable à vous de nous avoir invité pour partager cette journée de réjouissances.

Après le père, la fille.
Leha, elle sourit à la jeune fille, l'image d'un macaron s'imposant à son esprit, et à son compagnon, et si mes souvenirs sont bons, vous devez être Nicolas da Firenze.
De plus en plus de personnes arrivaient et cela commençait à devenir une joyeuse cacophonie.
Elle se faufila entre deux bancs pour arriver jusqu'à un dernier groupe.


Alix du Vivier...Elle disposait d'une baronnie en Normandie, certes, mais Kathryn était sûre qu'elle avait d'autres terres ailleurs, mais vicomté, comté, duché...elle n'aurait su le dire, aussi dans le doute se cantonna t-elle au titre normand, espérant que la jeune femme ne lui en tiendrait pas rigueur.
Baronne, Akane, Anya, Asti, oui, elle apprécie l’assonance ainsi formée. Au dernier, en plus d'un sourire appuyé elle demanda à mi-voix : Johanne n'est pas venue avec vous ?

Maternité oblige, elle se tourne vers la petite fille et sourit de loin au nourrisson.
Je vois qu'Akane a amené son dernier né, je n'ai pas pris ce risque. Avec son sens de l'à-propos, à la mention des conditions de sa naissance, elle eut une moue amusée en direction d'Asti qui avait du subir cela, enfin une partie, Gabryel serait tout à fait capable de se mettre à pleurer au moment de l'échange des vœux.
Dans la réalité elle avait surtout voulu épargner à son fils un trajet éprouvant pour un enfant de cet âge.
Je crois que j'ai fait le tour, j'espère en tout cas.
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Message  bertrand Jeu 9 Mai - 18:16

Bertrand arriva dans la chapelle donnant le bras a son amie. Visiblement le Fécampois avait fait son effet puisque du ton d'outre tombes la duchesse etait passé a des paumettes beaucoup plus empourprées.

Celle-ci s'enquit donc auprès de lui :
- Ca va... mes yeux ? Tu crois qu'ils ne verrons rien, dis ? ...

Bertrand se tourna vers sa cavalière de la journée:

Ca va Anya tu as pris des couleurs.... Si tu ne bafouilles pas ca ira
Laughing

Puis la valse des tetes connues ou pas commenca. Bertrand suivant la cadence tant bien que mal.

D'abord Akane, puis le marié, puis les nièces d'anya.....

Aux détours des salutations la duchesse qui lui glisse...

- Tu ne la lâches pas s'il te plait... - je me demande encore quelle "adorable" surprise va nous réserver cette journée... traduisant un état d'esprit dans lequel Bertrand ne l'avait encore jamais vu.

Sur cet entrefait arriva Kathryn qui s'arreta saluer Anya et sa soeur... ainsi que le Duc de Normandie non loin d'eux.





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Message  Meleagre Jeu 9 Mai - 18:44

Ça c'était sûr, c'était meugnon. Sans fioritures, d'une grande simplicité, idéal pour des noces où l'apparat ne devait pas compter outre mesure. En tout cas, ça semblait plaire à Kathryn qui ne cessait d'y aller de ses avis et de ses remarques émerveillées.
Moins froid... Je ne sais pas... M'enfin, nous avons bien eu droit au courants d'air nous, alors ça ne peut être pire !
Il lui sourit avant d'enchaîner.
Et connaissant nos hôtes, tout a du être calculé au mieux, l'ensemble des fessiers ici présents devrait pouvoir trouver une place.

A peine un pied posé à l'intérieur de la chapelle, la voilà qui se faufile déjà à droite et à gauche, saluant, nommant, discutant.
Mandieu... Mais c'est qu'il n'avait aucune idée des titres et convenances à respecter pour la grande partie des invités...
Il opta donc pour la "facilité" dirons-nous, avec des sourires et des saluts sans grande précision.

Il s'avança en premier lieu vers les soeurs Giffard, mode "Brune & Blonde", ne manquant pas, au passage, de saluer le Duc normand, qui semblait plonger dans ses pensées. Ralala... Le travail de Duc...

Anya, Akane... Heureux de vous revoir !
Un salut de la tête vers Bertrand, qu'il n'avait que trop peu croisé, avec un léger sourire, puis son regard se posa sur la petite qui prenait place dans les bras de la Cany.
Une bien belle enfant dis moi... Il ne manqua pas de caresser la petite joue potelée. Toutes mes félicitations Akane ! Je crois bien être un peu en retard, mais la sincérité y est !

Il continua dans sa lancée, avec un "Boujou" à l'assemblée, évitant ainsi une possible dégringolade, qu'il agrémenta d'un large sourire à l'attention de Victoire.
Puis il s'approcha de Julien.


Mon Suzerain... Merci pour cette invitation, et de nous permettre de partager cet heureux moment.
Et bon courage... Enfin tu sais ce que c'est, mais je trouve qu'il est toujours important de le répéter.
Un large sourire amusé éclaira son visage.


Dernière édition par Meleagre le Jeu 9 Mai - 19:15, édité 1 fois
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Message  Leg DCdM Jeu 9 Mai - 19:06

[ SUR LES CHEMINS DE FRANCE ]

Le jeune duc , avait enfin reçu missive d'Akane , lui indiquant le lieu ou il devait se rendre pour la cérémonie des épousailles du frère d'icelle.

Aussitôt , il avait fait rassemblement des éléments de sa garde Bressane qui l'accompagneraient , laissant les autres au bon soin de son intendant général, le Seigneur de Bardonecchia.

Comme il était sur le point de partir en l'ile de Cyrnhos, ses affaires étaient prêtes. Il était a la fois excité, anxieux , et troublé par le fait de revoir la " Dame de ses pensées" . Ce mariage en était une parfaite occasion , et quant il avait reçu courrier de la belle , lui demandant de bien vouloir etre son cavalier lors de cette cérémonie de mariage , il avait bien sûr "sauté" sur l'occasion !

Adonc , il avait pris la route , menant sa troupe dans un train d'enfer pour arriver a temps, l'esprit aiguisé par le fait de revoir Akane, ne faisant reposer les hommes et les montures que le strict temps nécéssaire.

Il partit donc du port d'Italie ou il allait s’embarquer , pour rejoindre la France , et prendre la route du Domaine de Cambremer.

Le temps maussade les accompagna tout le long de la route, a part ca et la une percée du soleil a travers les nuages. Cela arrangeait Leg , car s'il eut fait trop chaud, les betes et les hommes auraient demandé plus de repos .

La route se fit sans encombre, les effets militaires, et les gonfanons de la Garde et de l'Ordre du Génépi refroidissant les candidats au délestage des écus et des biens des voyageurs.

Ils remontèrent donc la vallée du Rhone , après avoir passer les montagnes séparant la France de l'Italie, et bifurquèrent ensuite a travers les chemins de travers en direction du Domaine ou Leg devait se rendre.

Ils arrivèrent enfin dans un village pres de leur destination, ou le duc de Bresse prit le temps de s’arrêter dans un relais , pour se rafraichir, et bien sur se changer et paraitre en tenue digne de son rang .


[ AU DOMAINE ]

Enfin , frais et dispo , mais toujours avec une petite boule au creux du ventre , il se présenta a la garde :

" Holla la garde, je suis Leg DiCésarini de Montmayeur , invité icelieu , et je dois me rendre séant auprès de sa grace Akane Giffard – De Clairval,"


Un page l'emmena donc vers la Chapelle , ou Leg pénétra avec précaution , ne connaissant strictement personne.

Il chercha du regard Akane , qu'il vit en compagnie de plusieurs personnes .

Il commença a se diriger vers elle , en saluant de la tête , les personnes qu'il croisait....


.

Leg DCdM

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Message  Lexhor Jeu 9 Mai - 19:46

Alors qu'ils se dirigeaient vers un ban, tranquillement, Ellesya lui glissa quelques mots qui tirèrent de nouveau un sourire à son fiancé. La question qu'elle lui posait, ou plutôt qui était sous-entendue dans ses propos, il n'y songeait plus depuis bien longtemps. D'ailleurs, il n'avait jamais eut de craintes et de doutes, sauf concernant les sentiments qu'elle pourrait avoir envers lui au début de sa relation, et l’événement marquant dans la vie de la jeune femme qui s'était produit à cette période, et que Lexhor voulait enfouir au plus profond de sa mémoire. Y songer était trop douloureux pour lui. Si il pouvait avoir une seule rancoeur envers sa promise, un seul reproche à lui faire, ce serait cet épisode. Peut-être le regrettait-elle, le souvenir de cette nuit là lui étant pénible également. Mais les circonstances étaient ce qu'elles étaient à l'époque et le mal était fait.
Et rien ne pouvait désormais ébranler les certitudes qu'il avait. L'évidence était pour lui faite depuis bien longtemps, au risque d'effrayer la jeune femme qui faisait alors l'objet de tout son intérêt.


Je ne doute de rien et ne connait pas la peur. Large sourire. Comment le pourrais-je alors qu'une louve veille sur moi ? Que je vais épouser la femme parfaite ? Il ne pu retenir un léger rire. Il savait combien elle détestait l'entendre dire ce genre de choses. Une fois n'est pas coutume, c'est lui qui lançait les piques.
Ton impatience sera sous peu assouvie.

Le silence qui les enveloppait fut soudain rompu par le bruit de pas qui résonnaient dans la chapelle et tous deux détournèrent alors le regard sur la silhouette ombrageuse, reconnaissables entre toutes, qui s'approchait d'eux.
Le duc s'inclina alors avec respect.


Dieu vous garde, Montjoie.

Le regard se dirigea vers ladite filleule qui, elle, avait toujours les faveurs d'Ingeburge.
Presque sur les talons du Roy d'Armes, Alix du Vivier pénétra à son tour dans la chapelle et présenta au trio son époux. Lexhor s'inclina de nouveau.


Dieu vous garde, vicomtesse. Puis s'inclinant en direction de son époux. Enchanté, vicomte.
Puis s'approchant un peu plus de sa promise.
Je vous présente ma fiancée, Ellesya de la Louveterie-Arduilet-Montfort. La totale, comme ça tout y était. Enfin sauf les titres dont il fit l'économie, ce que Sya ne risquait pas de lui reprocher.
Un signe de tête au duc de Normandie lorsque celui-ci passa à proximité. Puis l'homme du jour fit son apparition et ses premiers mots ne purent que tirer un large sourire au duc d'Alluyes. En ce qui concernait Ingeburge, ce ne serait sûrement pas le cas.
Il s'inclina une nouvelle fois lorsque le Marquis de Rosnay le salua.


Nous sommes heureux d'être ici avec vous et de partager ce moment important. C'est justement l'occasion de changer un peu d'air et de profiter de festivités. Merci de nous avoir invités.

A peine eurent-ils échangé quelques mots que les cloches se mirent à tinter, signalant l'imminence du début de la cérémonie. Les invités se pressèrent un peu plus à l'entrée et chacun fut salué. Nicolas de Firenze qui s'approcha plus fut gratifié d'une inclinaison de la tête et d'un salut respectueux, tout comme les soeurs et la fille du futur époux.
Déjà il était temps de prendre place sur le banc et Lexhor proposa naturellement à la marraine de se placer à côté de la filleule.
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Message  Ellesya Jeu 9 Mai - 20:36

A la mention de la perfection, elle leva les yeux vers le ciel de la chapelle, plus par jeu qu'autre chose. Elle savait qu'il cherchait à la taquiner puisqu'elle s'était plus d'une fois exaspérée d'être placée sur un piédestal, craignant certainement d'en chuter un jour. Pour le faire taire de ses bêtises, elle s'apprêtait à le baillonner de ses lèvres quand une présence se fit ressentir.
La jeune duchesse leva son regard clair vers la nouvelle venue et un sourire chaleureux fleurit sur ses lèvres.


Le bon jour aussi à vous, Marraine.

Si elle s'étonna de ne pas voir Actarius, elle n'en dit mot et songea tout à coup à la possibilité que sa Marraine soit dans l'ignorance du rôle qu'il aurait à jouer dans deux jours. Il lui faudrait s'assurer qu'elle soit au courant et consentante lors de leur retour commun vers Amboise. La mention de la lettre parlant de la piètre qualité du Comte du Tournel en tant que correspondant lui avait mis la puce à l'oreille tardivement, lors d'une relecture.
Conservant son sourire, elle allait convier l'Auxerroise à prendre place à leurs côtés quand un couple. Elle les salua et l'ignorance sur l'identité fut réciproque puisque celle-ci ne se présenta pas vraiment, précisant juste un titre.


Enchantée, Vicomtesse, Vicomte...

Par contre, Lex se trompait. Elle ne se courroucerait pas le moins du monde qu'il ne déballe pas tous les titres de la tourangelle. Mais juste mention de son principal titre, même pas de son fief eut été de bon aloi... Pour sûr, on allait continuer à lui donner du « dame ». Mais de toute manière, n'était-elle pas que « la fiancée de. » ?
D'autres arrivées, l'un à laquelle elle répondit d'un salut du chef et l'autre de quelques mots de circonstances puisqu'il s'agissait du futur marié.


Nous ne ferons pas dans les grandes réjouissances mondaines mais plutôt dans la fête en bonne compagnie. Aussi nos gens peuvent se passer de nous pour les derniers préparatifs.
Nous n'aurions manqué pour rien au monde d'honorer l'invitation dont vous nous avez gratifié, Perrinne et vous-même.


Les voeux et félicitations attendraient la fin de la cérémonie et l'union officielle mais elle fut bien tentée de continuer sur sa lancée. Néanmoins, si même elle avait ouvert la bouche, ses propos auraient été couvert par l'appel des cloches. Akane arriva sur ces entrefaits et elle lui rendit avec amabilité son salut.
Un femme dont elle n'avait aucune souvenance se joignit au petit groupe. Apparemment, elle devait encore une fois être seule à la connaître puisqu'aucune présentation ne fut faite. Baile suivit de peu. Apparemment, bien des histoires leur était inconnues car elle ne comprit pas ses paroles qui n'étaient de toute manière pas adressée à sa personne. Deux autres visages connus mais peu appréciés apparurent. Et petit groupe devint grand déjà. Une pensée pour Marc en souvenir de propos insultants tenus à son encontre, une autre pour Anthoyne et un gloussement exaspérant. Mais des saluts polis en réponse à ceux reçus.

Akane sembla changer d'avis et agrandit leur attroupement. Ellesya lui sourit, amène.


Mes remerciements pour vos aimables paroles, Dame Akane.

Certes, elle aurait du user du « votre Grasce » ou du « Duchesse » mais cela commençait doucement à lui courir sur le haricot de s'entendre donner du Dame malgré tout. Cette réaction lui était inattendu, car si elle maitrisait l'étiquette, elle faisait généralement peu de cas des appellations que l'on pouvait lui donner tant qu'on ne la traitait pas telle une huronne.
Encore des arrivées, pas de présentations, du Dame en veux-tu en voilà.
Il était temps d'alléger la troupe de leur présence puisque les carillons avaient résonné depuis un certain temps déjà.


Prendrez vous place avec nous, Marraine?
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Message  Perrinne Jeu 9 Mai - 21:32

[C'est quand qu'elle arrive ? Bah maintenant ! ]

Le chemin était finalement assez court entre le logis et la chapelle, d'autant plus quand l'on est en bonne compagnie. Et c'était incroyable ce que son cavalier pouvait débiter sur un si court trajet quand il était en verve. Certes, ce n'était pas au pas de course qu'ils avaient traversé le terre plein, son grand age, ses blessures, tout ça, ... Tout cela avait été bon pour qu'ils devisent gaiement jusqu'à la chapelle, Levan à leur coté, qui semblait avoir adopté son compagnon alors qu'il était plutôt d'un naturel méfiant, dressé à cet effet d'ailleurs.

Eh bien, nous y voilà. Certes, je ne suis pas votre fille, et certes, ce n'est pas là la relation que nous avons cultivée, mais je vous remercie d'avoir accepté. Et qu'importe les regards noirs que cela pourrait vous attirer.

Se haussant légèrement, car bien que vieux, il demeurait plus grand qu'elle, elle déposa un léger baiser sur sa joue.

Allons y donc, sinon, vous sachant en ma compagnie, tout retard pourrait être mis sur une mauvaise raison. Vous verrez, vous ne serez guère dépaysé par les invités qui ont été conviés par nos soins.

Et c'est sur cette dernière taquinerie qu'elle entra dans la chapelle, galamment escortée du "Grand ex-Grand". Marque de fabrique dont on ne pouvait se refaire et qui la faisait se mordre les lèvres chaque fois que sous l'impulsion elle voulait l'interpeler.
Et tandis qu'elle laissait ses yeux s'habituer au changement de lumière différenciant extérieur et intérieur, elle lui serra une dernière fois le bras, se laissant sagement mener cette fois ci.
Sa robe bruissant légèrement autour d'elle, la rassurant sur ce qu'elle était et sur ce qu'elle voulait. La robe était d'inspiration celtique, ancienne. Si le haut était discret, sobre, voir même pudique, les longes manches voletaient à ses cotés, encadrant ses hanches. Ce qui frappait surtout, ou tout du moins la frappait elle, était le travail exquis du bas de la jupe, fait d'un diapré de fils d'or, chatoyants et légers, lui donnant l'impression d'avancer accompagnée d'un doux nuages brillant. Quant à la cape légère, elle officiait tout autant de manteau et de traine. Amoureuse de cette robe ? si peu... Après tout, elle était femme. Ou tout du moins espérait bien l’être concrètement sous peu !

Tandis qu'ils progressaient, Levan émettait ça et là quelques grognements ou jappements. Visiblement tout n'était pas à son gout. Ou son dressage n'était pas au point, qui sait... mais qu'importait ? Visiblement également, les personnes qu'elle avait pris le soin d'inviter personnellement étaient également là, hors celles s'étant excusées et pour des motifs qu'elle avait parfaitement compris. Mentalement, elle les remercia, leur adressant un chaleureux regard, et sachant qu'elle doublerait ceux ci par la voix lorsque la cérémonie serait close.
Sachant les engagements des uns et des autres, rien de grandiose n'avait été prévu. Un repas, tout simplement. A la fois car certains avaient fait de la route mais aussi pour rassembler ceux qui leur étaient important à leurs cotés. Et puis... et puis la lune de miel risquant d’être écourtée, certaines précautions avaient été de mises également pour que les festivités ne s'éternisent pas trop. Égoïste ? Peut-être. Mais bon, il était des impatiences qu'une donzelle de 20 ans ne contrôlait pas, et plus le temps avançait, et moins cela se contrôlait. Elle espéra de même que les différences de genre, les différences de rang, les différences politiques, ne seraient pas de mise durant la noce. Ils avaient des amitiés diverses, parfois opposées, parfois communes mais avaient décidé de faire fi de ces différences justement, le temps d'un sacrement.

Mais bien vite, elle arriva devant Julien, et ... il n'y eut plus que lui. Le regard brillant, s'excusant presque de la tenue arborée, et de l'absence de tout signe qui aurait pu rappeler aussi bien charges officielles qu'appartenance diverses, elle lui sourit, tout simplement et uniquement. D'un éphémère instant, elle fixa le plafond, puis ses oreilles, constatant qu'elles n'avaient pas bougé, un peu plus bas également, et son sourire s'élargit. Oh nul doute qu'il comprendrait l'allusion à ces confidences un jour partagées.
Et saluant son compagnon de route, elle lâcha son bras pour prendre la main de Julien qui se tendait devant elle avant que de se tourner vers Neyco... Ne doutant pas d'un échange entre les deux hommes, qui se connaissaient, et trop bien...
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Message  neyco Jeu 9 Mai - 22:45

Ti ta ta daaaaaa ti ta ta daaaaa c'est en tête une chanson idiote que la mini put enfin profiter du fait que le Pépé-signal avait fonctionner.

Faisant signe aux invités se permettant avantage d'être clerc les titres c'est vite fait pour le coup à coup de:


Mes frères et sœurs, je vous en prie prenez place l'heure est à la cérémonie.


Souriante à l'heureux couple et leurs amis, forcément elle avait réussit son pari. Bon pari personnel, elle aurai dû parier avec la Pépé qu'elle aurai les autorisations nom d'un biscuit. Mais force était de constater que sa bonté la perdra un jour surtout que au final, sur le coup elle aurai pu facilement avoir son demi poids en biscuit.

J'invite les témoins à prendre place de part et d'autre de nos futurs mariés afin que nous commencions.

Laissant chacun finir salutation et prendre place, elle se positionna quand à elle derrière son mini pupitre en montant sur ze mini tabouret spécial mini afin de pouvoir commencer cérémonie.


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Message  Victoire D de M.N Jeu 9 Mai - 23:12

Les mondanités, ça l'agaçait, non pas qu'elle refusait de saluer tout ce petit monde, mais y a des fois où elle lisait dans certains regards et tout ce cirque l'agaçait !
'Fin bref, la belle mariée arriva enfin...
Victoire complimenta du regard la mise de Perrinne et eut presque envie de siffloter. Elle inclina un peu la tête et sourit.
Et maintenant ?
Elle lorgna en direction de Neyco en espérant que cette dernière donne le signal du départ. Et comme elle invita les témoins à prendre place, elle trouva naturellement la sienne près du siège réservé à la mariée.
Au moins ici elle serait aux premières loges et aurait un dossier pour s'appuyer. Un coup d'oeil rassurant à l'encontre de Perrinne, un autre sur Baile d'un air qui voulait dire "On n'a rien oublié au moins" et Victoire croisa les doigts, ça lui éviterait de triturer les plis de sa robe, la fameuse, celle qui lui avait coûté un bras.
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