Fiançailles Leda et Adeline

Deedee a écrit:[Valognes, matin du petit jour J avant le grand jour J]

On y était, l’avant grand jours, la répétition général avant l’entrée en scène, le moment de vérité avant le jour J, bref…. Un jour important !
Julien les avait convié, peut après les entretiens qui lui trottait toujours en tête, à la bénédiction de leur fiançailles qui durerait jusqu’au mariage. Une cérémonie de plus qui ne faisait qu’accentuer l’angoisse chez la vicomtesse. Déjà qu’il n’avait pas été simple de la déloger de son hôtel particulier de Paris ou elle s’était refugier quelque jours auparavant, sa cousine ayant du user de toute sa diplomatie familiale pour lui faire entendre raison, mais là…

-Vicomtesse, vous êtes encore au lit ? Il vous faut vite vous préparer, c’est un grand jour aujourd’hui !
-Hum… Moui…. Marmonna Adeline en se retournant dans son lit.
-Vicomtesse, vous ne voulez pas arriver en retard le jour de vos fiançailles voyons ?!

Long, très long soupire endormi d’Adeline qui ouvrit enfin un œil et regarda sa chambrière un peu contrarié.

-Mariette…. Vous êtes sûre que je dois y aller ?

Au regard noir que lui lança la femme de chambre, la vicomtesse su qu’elle venait de dire une énorme bêtise et lui adressa un petit sourire contrit.

-Voulez vous que j’appelle Dame votre cousine ?
-Non non, je me lève, je suis déjà levé d’ailleurs ! Mariette, ma robe, mon petit déjeuner ! Vite ! Répondit-elle alors en se levant rapidement craignant pour le coup que Mariette ne mette à exécution ses menaces. Elle imaginait déjà la scène que lui fera la cadette de la famille en la découvrant encore au lit à trainasser un jour comme celui la, étrangement… elle pouvait même déjà l’entendre !

- Quelle robe préférez-vous pour aujourd’hui ma Dame? La rouge ?

Question existentielle ! Elle aurait bien répondu vouloir mettre sa tenu de voyage, les braies avec la chemise, sa cape et ses bottes mais…

-Non, la blanche Mariette.
Oh et puis non ! La bleue ce sera mieux pour un jour comme aujourd’hui.

Un sourire entendu, et quelque longue heure plus tard, Adeline se retrouva enfin au coté de sa cousine dans la voiture qui la conduirait à la chapelle.

[Cambremer, de longue heure plus tard et… même pas peur !]

Elle n’avait pas été tres bavarde durant le voyage qui la conduisait à Cambremer, gardant ses doutes, ses questions, son impatience bien cacher au fond de son cœur, préférant se concentrer sur le paysage, songeant aux premiers jours où elle l’avait rencontré, à sa demande en mariage aussi, faite lors de cet hommage quand il était duc. Une cérémonie qu’elle n’était pas prête d’oublier d’ailleurs ! Pour une surprise… ce fut une surprise !
Et voilà qu’aujourd’hui, ils allaient officialiser tout cela, devant Aristote…

La voiture s’était enfin arrêter devant la Chapelle, et écartant légèrement les rideaux qui obstruaient les fenêtres, Adeline regarda rapidement si quelque amis intime était déjà arrivé, puis… elle lança un dernier regard à sa cousine affichant une petite moue.

-Ne fait pas cette tête… C’est promis, je ne vais pas m’enfuir !

Un petit sourire amusé, et la de Courcy descendit enfin suivit de sa cadette avant de gravir les quelque marche de la chapelle et saluer le marquis/chapelain qui se trouvait sur le parvis.

-Bonjour Julien . Déclara-t-elle en effectuant une petite révérence.

Kathryn.brehnian a écrit:Aaaaaad. Dépêche-toi! Et prends un bon mantel, crois-moi, les églises au mois de novembre, il ne fait pas bien chaud. Elle parle d'expérience, elle qui fût baptisée en décembre, mariée en novembre dans une cathédrale, sans toit. Mais cette fois, la jeune femme prend ses précautions et adapte sa tenue en conséquence.

[En route]

Le voyage est silencieux. Qu'à cela ne tienne, Kathryn a de quoi s'occuper. Les points de broderie sur la robe de mariée, sur lesquelles elle s'applique pour contrer les cahots de la route monopolise son attention. Le temps semble même filer à toute vitesse et déjà elles arrivent à Cambremer. Délaissant l'ouvrage avec la secrète hantise de ne pas avoir terminé à temps pour le mariage, son humeur n'est pas à l'humour. Du moins si la réplique d'Adeline se veut bien humoristique, ce dont elle n'est pas certaine.

Très drôle. La vicomtesse s'attire une oeillade noire de sa cadette.
Au cas où tu ne t'en souviendrais pas, j'ai une famille. Enfin, en dehors de toi, précisa t-elle. Avec laquelle je n'ai rien, bien au contraire, contre l'idée de passer un peu de temps. Alors franchement, jouer les chaperons pour m'assurer que tu ne fugues pas encore...merci bien.

Surtout que comme tu refuses de prendre le risque d'apercevoir la tenue de Leda, je suis cloitrée dans un salon, seule, pour coudre. Je maintiens que je pourrais faire aussi bien depuis Orival, en ayant préalablement donné comme consigne à ta domesticité de ne pas te lâcher d'une semelle d'ici au mariage.
Aujourd'hui Kathryn grogne, mais sa cousine la connait trop bien pour prendre au sérieux ses propos. La vérité, c'est qu'elle manque de sommeil, que la couture n'avance pas aussi bien qu'elle le voudrait et que parfois, sensation des plus étranges, elle a l'impression d'accorder plus d'importance à ce mariage que la mariée.

Juste avant de descendre du véhicule, elle hausse les épaules et se force à afficher un sourire qu'elle espère convainquant.
Oublie cela, aujourd'hui est une journée spéciale, et il te faut en profiter.

Pour l'hôte et officiant, un légère génuflexion qu'elle accompagne de quelques mots :
Salutations, Marquis. Il semblerait que nous soyons les premières.

Leda a écrit:Le grand jour approchait...Et chaque jour qui précédait LA cérémonie présentait son étape à franchir...L'organisation, l'entretien avec Julien et aujourd'hui les fiancailles...Si ca ne vous marquait pas un homme ca....

Bref, le Duc était des plus préoccuppés...Sa douce semblait, elle, des plus perdues ces derniers jours...A se demander si elle voulait vraiment se marier...Les femmes et leurs éternelles incertitudes. Adeline plus qu'aucune autre. Mais c'est aussi pour cela que Leda l'aimait, l'equilibre parfait entre son assurance et l'incertitude d'Adeline...et encore bien d'autres traits de caractères...Oui il l'aimait, il en était sur, et aujourd'hui n'était qu'une autre marche vers la validation de cette amour devant Aristote.

Il avait fait le voyage en cheval, il avait besoin de savourer sa Normandie. Il prenait plus de temps désormais, et même si sous peu il repartirai en voyage, il savait que sa Normandie lui manquerait...Ainsi, sa monture l'avait ammener jusqu'à la Chapelle, belle chapelle soit dit en passant...Il commençait a faire frais en ce mois de Novembre, Leda avait ainsi vêtu son manteau en fourure...Arrivé devant les marches, ils descendit du cheval et en donna les rênes à un valet présent par là...Il prit une profonde inspiration et gravit les marches...Il était temps d'entrer dans le vif du sujet...Adeline, Kathryn et Julien était déjà sur le parvis...

Mon coeur, ma presque cousine et mon....Père, bien le bonjour...

Julien, mon père....Quelle révélation en ce jour...

Davyxiv a écrit:Davy est à la bourre ce jour la , il lui faut bien sa calèche quatre chevaux , un cocher sobre et lui même en co-cocher pour passer les virages sur deux roues . Une fois presque arrivé sur le lieu de la cérémonie il se change dans la calèche tant bien que mal et cour jusqu'à la chapelle nobiliaire de Cambremer . Il tient à assister aux fiançailles et à réviser pour le jour J .

Il s'avance vers le petit monde qui se trouve dans la chapelle , tout en se coiffant avec une main .


Bonjour , Mon Père , Kathryn , Adeline, Mon andouille oui , non pas ici ... , Leda .

Deedee a écrit:

Et le monde s’arrêta de tourner un instant quand arriva à son tour le duc de Vire. Adeline n’entendit plus rien, ne vit plus rien, oubliant tout ce qui l’entourait, des ronchoneries de sa cousine, la présence de Julien, la chapelle, et même la raison qui l’avait emmener à se présenter ici et s’enfuir quelque jours auparavant.
Plus rien…
Juste son regard. Et rien d’autre.
Son duc… et personne d’autre !

Leda…. Murmura-t-elle inaudiblement en sentant son cœur s’emballer lorsque sa main se glissa dans la sienne. Ainsi il était venu. Ainsi il tenait sa promesse. Ainsi…

Retour à la réalité avec un petit sermon du marquis-qui n’était pas marquis aujourd’hui-chapelain qui les rappelait gentiment a l’ordre sur le cérémoniel.
Oups !
Commence bien le sermon des fiançailles, se pensa la de Courcy en se retenant de rire.

-Désolée Julien, l’habitude. Mais promis, je serais au point avant le mariage !

Un petit sourire avant de regarder autour d’elle et de voir arriver Davy et… personne d’autre. Ils seraient donc en petite comité. Adeline regarda une dernière fois vers l’horizon, espérant voir une voiture arrivé, un cheval, un indice lui signifiant la venue de sa marraine, son vassal, ou son filleul-cousin mais…

-Nous pouvons commencer Julien, je pense que plus personne ne viendra. Déclara-t-elle alors en souriant, masquant une légère déception. Et serrant la main de son Duc, elle essaya de se convaincre que le plus important restait le jour du mariage. LE Grand jour !!

Matouminou a écrit:[rp]-Vite, vite!! Suzon!! Haaaaaaaaaaaaan, mais quelle empotée! Ne t'ai-je pas dis que tout devait être prêt?

Première fois que Matou houspillait ainsi sa servante. Elle était dans un état de nervosité tel qu'elle ne tenait plus en place. En effet, fraichement débarquée à l'auberge non loin de Cambremer, elle allait vivre un évènement exceptionnel: les fiançailles de sa filleule Adeline!
Et Suzon avait bien du mal à la coiffer.
D'ailleurs Matou n'y tenant plus, lui arracha la brosse des mains, brossa elle-même ses longs cheveux et décida de les laisser libre sur ses épaules, elle orna sa chevelure de quelques peignes et posa sa coiffe sur sa tête en pestant qu'elle ne tenait pas bien, que forcément elle allait la perdre et que ça se passerait durant la cérémonie et qu'elle allait encore se ridiculiser.

Avec douceur, mais non sans avoir levé les yeux au ciel discrètement, Suzon avait rectifié la coiffe et Matou fut prête.

- Où est le seigneur Stromboli?

Nouveau moment de panique. Gémissement...

- Haaaan, pourvu qu'il n'ai rien oublié, il est parfois si tête en l'air!! tu es sûre Suzon qu'il est prêt?

Hochement de tête de la servance, à vrai dire, elle n'en savait rien, mais il était inutile d'affoler encore plus sa maitresse.

- Je sais qu'il a dit que vous ne deviez pas l'attendre, il ira à cheval. Didier a avancé la carriole, afin de vous mener à la chapelle de Cambremer où aura lieu la cérémonie.

Légère moue crispée de la brune, elle aurait aimé qu'ils arrivent ensemble. C'est que son Volcan était parfois confronté à des situations si incroyables et qu'il reconnaissait volontiers être un aimant à catastrophes: un ravin et il était pour lui...une porte qui claque, c'était sur ses doigts...une fiente de pigeon, c'est son couvre chef qui trinquait...Bref, elle croisa les doigts.

Elle s'enveloppa dans son manteau de fourrure, qui était idéal en cette belle journée, certes ensoleillée mais frisquette.

Et bientôt, après un court voyage sans encombe, elle se retrouva à franchir l'entrée de la chapelle.

Elle attendit un petit moment afin que ses yeux se fassent à la pénombre du fond de la chapelle, se signa et remonta la petite allée.
Il était moins une car tout semblait indiquer que la cérémonie allait commencer.

Elle fit des petits signes de la main et des sourires à ceux qu'elle connaissait, et dans un bruissemement de houppelande, pris place dans une rangée.
Adeline était magnifique. Leda aussi.
Elle vit qu'il y avait Davy et Kathryn, et bien sûr Julien qui officierait cette céémonie.
Point de Volcan en vue...arggggg[/rp]

Ichal a écrit:[rp]Un éloignement qu'il avait choisi, mais cette route, moult fois il l'avait fait dans sa tête pour un retour et c'est avec grand bonheur qu'il fît ce chemin répondant ainsi à l'invitation de cet évènement heureux.
Le chemin avait été long et périlleux, faut bien dire que la zone traversée était loin d'être une promenade de santé et après des détours il arriva à Cambremer.
Un petit brin de toilette et des habits propres et le voilà à pousser la porte de la chapelle essayant de ne point faire de bruit pour masquer son retard.
Une fois à l'intérieur, il se signa, puis souriant mais le coeur battant, il s'approcha du petit rassemblement... et prit place dans une des travées ne voulant pas rompre la cérémonie...
C'est avec grande émotion, qu'il retrouvait des visages familiers...
[/rp]