Re: Et vint le 8 mai 1461 ....

**fred** Ven 10 Mai - 0:17

[Le Mariage est une longue Conversation]

Etaient-ils en retard ? Visiblement à force de se rapprocher de la Chapelle les portes étaient encore ouvertes une chose. S’il y avait une chose que le Castelviray n’aimait pas réellement c’est arrivé en retard.

Le sourire de Connétable se voulait toujours aussi franc que depuis leur rencontre un peu plus tôt dans la matinée, peut-être un peu plus marqué encore du fait d’avoir pu revoir sa jeune sœur. Aujourd’hui le jour était également important car il s’agissait avant toute chose du mariage d’un ami, il est vrai qu’il aurait pu refuser de venir au vu des derniers évènements mais il ne pouvait se résoudre à ne pas se rendre au mariage de cet ami

Le Castelviray porta son regard sur la Chapelle puis sur la jeune de Montfort à qui il présenta son bras.

Vostre Altesse, vous permettez ?

Son regard s’était posé plus profondément sur celui de sa cavalière du jour. Il regarda également sa jeune sœur qui se trouvait juste derrière eux et qui malheureusement n’avait pas de cavalier. Il faudra cependant rectifier cela dans les temps à venir. Trouver un compagnon à sa jeune sœur, elle n’était plus sorti de la mort de son époux et il le comprenait parfaitement ayant lui-même dû faire face à la même situation.

C’est donc ensemble qu’ils entraient dans la Chapelle et visiblement juste à temps pour prendre place car le Biscuit invitait tout juste l’assemblé à prendre place. Les salutations se feront donc après la cérémonie. Il put constater tout de même avec surprise que son vassal était présent, sans grande surprise il n’y avait que des visages connus.

Le Castelviray invita sa Cavalière à prendre place et lorsqu’elle fut assise il prit place également suivie de sa sœur. Il est vrai que le Vicomte avait un sentiment quelque peu troublant mais il voulait avant toute chose profiter de cette belle journée et surtout apprendre à connaitre sa cavalière dès qu’il le pourra.

Il se pencha légèrement vers elle afin de lui souffler quelques petits mots.

Je souhaitais vous faire savoir que vous être très élégante dans cette robe.

Oui ce n'était plus le moment pour papoter mais il aimait dire ce qu'il pensait peu importe l'endroit et le moment. Puis discrètement, le temps que les témoins se déplacent vers l’hôtel et que toutes les personnes prennent place. Le Castelviray sortie rapidement sa gourde en cuire afin de boire de gorgé d'eau de vie à la mirabelle. Il n'aura pas pu résister malheureusement et c'est avec naturel donc qu'il en proposa à la Bretonne. Peut être qu'elle ne connaissait pas cela.

souhaitez vous une gorgée avant que la cérémonie ne débute? Il s'agit d'eau de vie à la Mirabelle.

Il en proposera ensuite également à sa soeur.

**Guillaume_de_Jeneffe** Ven 10 Mai - 0:51

À son âge, on aurait pu croire qu’il était plus apte à gagner un lieu saint, fut-ce une chapelle, les deux pieds devant, pleuré par ce qu’il lui restait de famille et les gens de ses domaines que pour conduire une donzelle d’à peine vingt printemps à l’autel. La réflexion l’avait amusé. Oh, ce n’était guère aussi recherché que quand il s’agissait de faire concours de piques, feintes et calembours mais en ces jours de bonheur – rares, toujours – il avait pris l’habitude de ne pas se priver de joies simples et peu recherchées. C’était donc souriant intérieurement qu’il avait accompagné la Gisors-Brueil jusqu’à la chapelle, un sourire intérieur que doublait un tout aussi éclatant et franc sourire extérieur. Et une succession de plaisanteries qui, force de la tradition oblige, n’avait pas tout à fait évité l’ambiguïté. Non sans aussi flatter quelques fois le redoutable Levan – que des mauvaises langues diraient plus éveillé que son royal homonyme – sur le chemin.

Et, après le baiser reçu de bonne grâce – oui le jeu de mot sur son titre est pourri, mais j’assume – il répondit à la jeune fille, avant de mener à bien la mission pour laquelle il était là : « Je gage que si notre chère Montjoye est déjà arrivée, j’aurais droit à ces regards noirs. Ce ne sont pas quelques uns de plus qui m’effraieront. Pis, je crois que j’y trouverai cause de plaisir. Et comme ça, votre promis ne me soupçonnera pas de vouloir vous enlever… Quant aux racontars, je me flatte que l’on me voie toujours si vert. C’est comme si on me croyait doté d’une espèce de magie me faisant le rival des plus énergiques amants d’Europe. Et il me déplairait de leur donner tort. Mais faire cela à Julien le jour de vos noces… Quoique… avec un duel en pleine chapelle, personne ne les oublierait. Ni la défaite du Grand Maître Hospitalier, bien sûr ».

Clin d’œil provocant lancé – la vraie ou fausse, en fonction des époques, rivalité, parfois matinée de mépris à la véracité tout autant fluctuante, entre Licorneux et Hospitaliers était trop bien connue pour ne pas être une fois encore convoquée –, le Flamand passa sous le portique de la petite chapelle tout de Perrine vêtu. Et, accessoirement, d’un neuf ensemble d’azur couru de fils d’or, ses couleurs tout autant que celles du royaume, de sa longue épée de chevalier dont le pommeau portait une arrogante licorne cabrée qui lui battait le flanc, du collier d’argent de son Ordre et, dernière touche, de sa longue cape d’azur frappée du chimérique animal cabré.

Sur le chemin, il eut tout le loisir d’identifier les invités, rares, très très rares étaient ceux qu’il ne connaissait pas au moins de vue, et de saluer tous ceux dont il croisait le regard. Ce qui en faisait une sacrée tripotée. Quand enfin il parvint à l’autel, il dut abandonner celle qu’il n’épouserait pas aux bras de celui qui lui permettrait désormais d’appeler marquise la fille de Vinkolat, une situation dont il se réjouissait, et pas qu’un peu…

Et, comme prévu par l’habile hérauïne – mot valise inoriginal inside – le chevalier ne put se retenir d’un commentaire à l’endroit de celui qui, les années faisant, était devenu un véritable ami : « Vous me décevez, chevalier, vous ranger si tôt, votre cœur ne résiste-t-il plus ? L’âge est-il déjà là qu’il vous conduira à faire retraite plutôt qu’à conduire vos chevaliers ? Décidément, ces Sudistes ont le cuir bien faible… »

Oui c’est l’hôpital qui se fout de la charité une jambe dans le plâtre. Mais qui s’en étonne encore ? L’homme était ainsi fait. Et après tout, qui a envie de voir un mariage somnolent ? N’est-on pas là pour un spectacle, religieux certes mais spectacle tout de même ? Et de préférence pour celui qui ne peut que continuer…

[Petite dédicace musicale éducative ;-), le reste suivra, au joueur de Julien.]

**Alix du Vivier** Ven 10 Mai - 9:18

Les invités arrivaient en masse, Alix aux cotés de son époux, vit arriver la jilie Victoire, une bise sur la joue, qu'elle lui rendit chaleureusement.

Bonjour victoire, heureuse de vous voir ici, je vous présente Tadek mon époux.

Julien arriva et salua le couple, un mot susurré à l'oreille la fit sourire.
Oui ils auraient le temps de faire connaissance après la cérémonie.
Elle salua Ellesya de la Louveterie-Arduilet-Montfort, présenté par Lexhor.

Enchantée de faire votre connaissance.

Puis, Asti entra, un sourire pour ce vieux barbu, amie très proche de ses parents, Katrynn de Brennian, le suivit de peu, souvenir de son frère qu'elle avait bien connu autrefois, que devenait ce vieux Malcom. Elle lui en parlerai plus tard.

Bonjour Katryn, ravie de vous voir ici.

Le Grand Guillaume précédé de Fred firent leur entrés, égal a eux même, Alix l'avait et appréciait de_Jeneffe ce personnage haut en couleur. Elle irait le saluer plus tard, il était bien temps de prendre place.
La mariée fit on entrée, Alix l'avait croisé quelques fois au grand échiquier, mais de suite elle avait apprécié cette jeune femme aux paroles toujours censées.
Magnifique tenue, sobre mais il y avait ce petit plus qui en donnait toute la beauté de la robe.
Tad et elle prirent place sur un banc.

**Adeline.** Ven 10 Mai - 18:53

Le chemin jusqu’à la Chapelle ne fut pas difficile a trouver, il suffisait simplement de suivre le flot d’invité qui allait et venait jusqu'à la petite bâtisse. Elle se sentait fébrile la de Courcy, heureuse pour Perrinne, heureuse de ce grand jours, heureuse tout simplement pour ce couple qui lui inspirait un profond respect et une grande admiration. Et puis ce n’était pas tout les jours qu’elle pouvait assister à un mariage de ce genre, son ex voisine de tour et le Grand maitre de l’Ordre !

Sa main toujours dans celle de Leda, ils arrivèrent enfin dans la chapelle, les futurs mariés étaient présent, et la cérémonie n’allait pas tarder a commencer. Ils arrivaient juste, mais alors juste à temps ! Entrainant Leda vers des places de libres, Adeline avisa rapidement autour d’elle espérant reconnaitre quelques têtes. Sa cousine et son filleul étaient là, voila quelque chose qui la rassurait un peu plus. Elle remarqua aussi la prestance du barbu Normand qui visiblement avait troqué son bureau ducal pour cette cérémonie. Voila au moins une chose qui lui ferait le plus grand bien actuellement. Et Victoire au coté de Perrinne !
Elle remarqua également la présence d’autre personne mais la jeune femme détourna au plus vite le regard préférant ignorer leur présence jusqu'à tomber sur…. cette chose!

Lui, cette chose, ce menteur, arriviste, petit garçon gâté aux dents rayant le parquet ! Elle ignorait qu’il ferait parti des invités, quoique… elle aurait dû s’en douter entre les petits chien et les autres... Inconsciemment sa mains se crispa sur celle de Leda et son cœur se mit à battre a tout rompre. Elle mourrait d’envie de foncer sur cette énergumène et lui cracher au visage, au moins juste pour lui dire merci de l’attitude déplorable et lâche qu’il avait eu… mais voila…. Ce n’était pas le moment de faire un scandale surtout dans un mariage…

Nerveuse, elle chuchota alors quelque mot à Leda cherchant à se lever.

-Je ne peux pas.. c’est au dessus de mes forces, je ne peux pas rester… Il faut que je sorte… je t’attendrais dehors…

**Leda** Ven 10 Mai - 21:02

Décidément les cérémonies allaient bon train ces derniers temps. Mais cette fois, il n'irait pas seul. Il serait avec elle et cela le comblait. Etat qu'il ne serait pas le seul à connaitre en ce jour heureux pour Perrinne et Julien. Le temps était radieux, le chemin vers la Chapelle offrait de belles perspectives. Mains dans la main, Leda et Adeline se dirigeait vers celle ci.

Il semblait également que de nombreux GO seraient de la partie, ce qui au final ne dépayserait pas le Surintendant des Finances. Les cloches sonnaient déjà et Adeline se placèrent sur les bancs pour attendre le début de la cérémonie. Le long du chemin dans la Chapelle, il avait gratifié les connaissances de salut de la tête. Il n'était pas nombreux ceux sur qui il ne pouvait mettre un nom. La fête qui suivrait permettrait de corriger cela.

Finalement assis, Leda tenait toujour la main d'Adeline. Savourant ce moment, pensant au jour où cela serait leur tour, presque perdu dans ses pensées. Il en fut sorti très brusquement. Sentant la main d'Aedline se serré un peu plus sur la sienne, il ne comprit d'abord pas. Puis suivant le regard de sa douce, il comprit. Lui même avait eu quelque mot avec le Connétable de France après ce qu'il s'était passé entre Adelin et lui. Depuis il cotoyait la Curia ensemble. Plus de franche amicalité mais il travaillait ensemble pour le bien du Royaume. A cela, Leda ne trouverait jamais à redire. Mais quand il entendit Adeline lui chuchottait qu'elle ne pourrait pas rester ici, il se dit qu'il était le moment pour elle de franchir un cap.

L'empêchant de se lever par un appui ferme sur la cuisse de la douce, il ajouta en lui chuchottant à l'oreille:

Non, Adeline tu va rester ici. Tu va rester ici car Perrinne et Julien t'ont inviter et veulent que tu partages ce moment avec eux. Tu va rester car tu dois devenir plus forte que tu ne l'es. Tu va rester car ce qui est passé est passé et que tu ne peux éternellement vivre en évitant cela. Tu va rester car je suis avec toi, que je t'aime et que j'ai envie de profiter de ce moment avec toi. Enfin tu va rester, parce que partir ne serait que montrer que tu es affecté. Valognes tout autant qu'un jour Vire doive avoir une maitresse fière et courageuse, maitresse dont le maitre ne peut se passer, encore plus aujourd'hui.

Puis serrant sa main, il lui déposa un baiser sur la joue puis lui lanca un doux sourire.

**Ingeburge** Sam 11 Mai - 19:43

— C'est très aimable de votre part à tous deux, mais je vais me placer au plus près du narthex.
Et là-dessus, plus une légère inclinaison du chef, elle tourna les talons et emprunta une allée latérale afin de rejoindre sa place vers le fond. Elle faisait bien car les cloches tintinnabulaient à toute volée, annonciatrices de l'arrivée imminente de la future épousée.

Cette brusque mais néanmoins volte-face s'expliquait par deux raisons.
La première était qu'Ingeburge ne savait pas si Lexhor savait qu'Ellesya et elle feraient route toutes les deux ensemble vers Amboise, sans lui. Et elle ne savait pas s'il savait qu'elle passerait les deux jours avant le mariage avec la même Ellesya et que ceci n'était certainement pas de son fait car elle ne savait pas jusqu'à ce qu'Ellesya le lui indique que cette dernière avait pris la décision d'écarter son fiancé des parages durant leurs derniers instants de célibat. Enfin. Du jour où Lexhor s'était – finalement – déclaré avec toute l'officialité requise – et fort heureusement pour lui, Ingeburge ne savait toujours pas dans quelles conditions le duc d'Alluyes avait demandé sa main à la duchesse d'Amboise –, la Prinzessin n'avait plus à s'en faire pour sa filleule car elle s'en était fait, du mouron, un sang d'encre, ce qui avait notamment valu quelques écrasements de pied dans une taverne dans un quelconque trou perdu du Royaume de France – ah oui, l'Orléanais – à l'Amahir. Si par bien des côtés, elle avait été une mauvaise marraine, ce qu'elle savait fort bien faire, c'était rappeler à toute l'humanité où se trouvait sa place et ce que la morale imposait. Et donc, première raison, oui, oui, ça arrive, elle voulait leur laisser l'occasion d'être tranquillement tous les deux, même au milieu d'une chapelle qui s'était tout à coup emplie, avant que la séparation temporaire ne soit consommée.
La seconde raison était quant à elle bien plus simple mais empreinte de cette même pudeur qui caractérisait finalement tous les gestes et toutes les décisions de la Danoise : trop trop trop de monde, trop trop trop près d'elle. Tous ces gens qui étaient soudainement arrivés après son entrée ne l'avaient pas forcément saluée – mais elle salua tout le monde – ce qui lui allait fort bien car primo, elle n'était pas de nature à socialiser, deuxio on lui donnerait du « Montjoie par-ci, Montjoie par-là », ce qui avait le donc de l'irriter puisque si elle était « Montjoie, oui, c'est moi », eh bien, elle ne l'était pas non plus vingt-quatre heures sur vingt-quatre et certainement pas pendant des noces, n'est-ce pas monsieur-le-fiancé-qui-oublie-les-titres-et-prédicats-de-sa-fiancé-et-de-sa-future-belle-marraine et tous ces gens-là, ils étaient trop et trop proches. En témoignait Baile qui claquait la bise au futur marié – pouah – et avec le bol qu'elle avait, ce serait bientôt le Jeneffe – elle ignorait encore que le vieux beau se la jouerait père de la mariée – qui viendrait asséner une claque vigoureuse dans le dos du Giffard. Un Giffard bien facétieux d'ailleurs, avec cette allusion inattendue à leurs fausses fiançailles, ces fausses fiançailles décidées pour forcer Leha à faire elle ne savait plus trop quoi mais certainement un truc héraldique. Elle n'avait rien répondu à cela parce que personne ne pourrait comprendre et que certains venaient féliciter celui qui n'était pas encore marié; elle s'en était néanmoins bien amusée in petto.

Oui, le fond de la chapelle, c'était rudement bien, ça permettait d'éviter la presse, la cohue, les mauvaises odeurs et les voix désagréables, ça permettait également de se recueillir tranquillement et de s'élever vers Lui en toute sérénité, ça permettait enfin d'observer l'entrée de la radieuse fiancée avec une vue dégagée. Et ça permettait – hélas! – d'avoir sous le nez le spectacle du Flamand jouant les paons. Peuh. Cela, elle ne l'avait pas vu venir, pas plus que le mariage de Perrinne d'ailleurs. Ingeburge décida donc de se concentrer sur celle-ci plutôt qu'à devoir s'intéresser au duc de Saint-Ouen, qui, s'il avait effectivement parié sur un regard noir, en aurait perdu sa mise. Pas de regard noir car pas de regard du tout et si un accident avait conduit à ce qu'elle le regardât, eh bien, ça aurait été la version arbalète puisqu'elle avait le regard qui tue*, encore que ce regard-là, c'était simplement par ce que c'était lui et non parce que c'était lui conduisant la bientôt plus – aaaaaaah, héraldique, quand tu nous tiens – demoiselle de Montreuil-en-Auge. Y'en a qui se flattent tout de même et Ingeburge était loin, victorienne avant l'heure et considérant donc les hommes comme une espèce exotique et sauvage, d'imaginer que le Jeneffe aimait bien se flatter, oh ça ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. Enfin, Pépé était mimi comme tout et allait convoler avec Juju qui était mimi... dans son genre. C'était bien là le principal.

[* Vu que certains se la pètent avec leurs références musicales, hein!]

**Baile** Sam 11 Mai - 20:30

On pouvait être ex-futur Roi de France et rédacteur en chef à l'oeil avisé, ou actuel Roi d'Armes et de l'imparfait du subjonctif et avoir néanmoins une très mauvaise vue. Il fallait que la vérité narratrice éclatât au grand jour avant que la Baile ne se décidât enfin - et pour le plus grand bonheur de Victoire - à prendre sa place de témoin. Car si les illusions d'optique de l'un pouvait s'expliquer par sa borgne attitude, les mirages de l'autre ne pouvaient s'expliquer que par la fonte de l'Iceberg suite aux feux de l'amour qui avaient eu raison de sa lucidité: Baile n'avait pas embrassé Julien sur la joue, bordel de dieu ! Elle avait arrêté ses lèvres "à un poil" et au diable les lectures en diagonale qui induisaient un acte que le Chevalier de Kestel ne réservait qu'à Katina ou à de très rares autres femmes !

Et maintenant que le point était mis sur le i de son baiser, la Baile pouvait décemment se draper dans la dignité de sa joueuse, ou l'inverse, s'extasier intérieurement à l'entrée de Perrinne qu'elle trouva tout simplement magnifique, réussir, par un tour de force magistral, à imaginer entièrement nue la prude Normande, rouler des yeux parce qu'elle avait l'impression de tromper Julien du coup, poser un instant son regard sur le Chevalier lubrique qui avait accompagné la jeune femme en la chapelle, et enfin prendre place aux côtés du Giffard qu'elle sentait légèrement tendu pour l'occasion. Tendu comme crispé, Guigui. Elle termina par un ultime coup d'oeil doublé d'un sourire niais à Neyco pour dire qu'elle était parfaitement prête à jouer sa partition, aujourd'hui.

**Julien Giffard** Sam 11 Mai - 21:59

Oulala, bon sang de bon soir, mais qu'est ce que c'était que ce bousin! Après la lettre que sa petite soeur avait reçu du CdF pour lui annoncer leur rupture, jamais il n'avait pensé que celui ci mettrait les pieds à son mariage. Mariage voulu en toute intimité par les deux futurs époux et qui prenait des allures de feuilleton romanesques des supposées Indes évoquant une famille enrichie grâce à l'or noir. A deux doigts de se mettre à chanter "Cambremer, ton univers impitoya-a-able!" Le Giffard se dit qu'il n'était pas question de faire un esclandre au beau milieu d'un édifice religieux et loua Aristote pour que les armes soient interdites en ces lieux. Comme dans tous les moments qui l'agaçaient au plus haut point, le Marquis avait tendance à se fermer. Son visage se durcit et malgré la joie du moment, il eut un peu de mal à se décrisper malgré le visage serein de la poupine Helena, et les tentatives de Nicolas, Baile et de Leha, dont la présence de cette dernière l'enchanta au plus haut point. Depuis plusieurs mois la jeune femme était cloitrée à Estrées et n'en sortait plus si bien que son père ne savait pas si elle serait présente à son remariage.

Et puis finalement, avant même que l'hospitalier se décide quant à comment réagir à la tragicomédie qui venait noircir son mariage, la soeur du Biscuit prit les devants en secouant les cloches comme une dératée. Avec cette vigueur, sûr que l'armée normande allait croire que les bretons avaient encore tenté un coup fumeux. Quoi qu'en l’occurrence, ce n'était pas tout à fait faux pour le coup mais pas de la manière habituelle ceci dit.

A l'entrée de Perrinne, le cerveau du chevalier s'arrêta un instant, ne sachant pas comment réagir. Il s'attendait déjà à une pique de Baile ou du Jeneffe lui demandant quel était ce sourire niais qu'il arborait. Cependant, si la pique vient bien, elle fut toute autre. Dans un murmure, Julien répondit à l'ex Grand tout en se retenant de lui tirer puérilement la langue.

Mon âge est encore celui de me marier, non pas d'accompagner les jeunes à l'autel. Nos enfants pourront vous appeler Grand Père?

Nuuuuuulle mais alors franchement nulle comme réponse. Là aussi c'était l'hospitalier qui se foutait de la charité puisque quelques mois auparavant, le Giffard avait failli conduire sa fille devant l'autel... A croire que la vue de Perrinne lui faisait perdre ses moyens. Enfin, moyens intellectuels sinon la pauvrette en serait pour ses frais lors de la nuit de noces...
Lorsque la future marquise glissa sa main dans la sienne, plus rien n'exista autour de lui. Ayé, c'était le moment fatidique. Levan semblait lui aussi l'avoir compris. Il s'assit à côté d'eux, semblant attendre et leva la tête vers... Victoire? Lui avait elle donné cette mauvaise habitude des biscuits pour un oui ou pour un non?

**Victoire D de M.N** Sam 11 Mai - 23:09

Toujours occupée à lisser les plis de sa robe, Victoire commençait à s'impatienter. Enfin l'autre "témoigneuse" rappliqua, suivie des mariés. Les choses sérieuses pouvaient commencer, en espérant qu'aucun remue-ménage ne vienne perturber la solennité du moment.
Sauf peut-être....Levan.
M'enfin quelle idée de l'avoir emmené ici, on n'emmène pas les animaux dans une église c'était un coup à ce qu'un drame se produise.

Tsss arrête! File, attention à ma robe, file Levan, oust dépêche-toi !

Norf de norf à cet instant elle maudissait la terre entière et surtout les deux GG d'avoir traîné leur bestiole jusqu'ici. C'est qu'il savait y faire le bougre, avec ses yeux de chiens battu qu'il n'était pas, il la fixait intensément. Vite les meringues, Victoire sortit une "doucerie" de, de nulle part. Un jour viendrait où la saint Meringue serait fêtée !

Marzina Sam 11 Mai - 23:42

Elle le suivit jusqu'à la chapelle, prenant appui élégamment sur le bras qu'il lui tendait, ce qui lui allait tout aussi bien, vu qu'elle devait éviter de fatiguer ses jambes. Si elle venait à faiblir, elle pourrait toujours se rattraper à lui! Cette pensée l'amusa un moment, avant qu'elle n'observe autour d'elle les présents. Elle réajusta quelques boucles folles derrière ses oreilles, redressa son chapeau, et entra avec lui, se dépêchant elle aussi de s'asseoir. Calme, calme, calme...elle s'était promis de rester calme. Respirer, doucement, ne pas faire d'esclandre comme elle fait d'habitude. Après sa longue maladie, la course à cheval l'avait plutôt épuisée, ce qui l'aiderait à rester assise tranquillement sans s'agiter. Même au sacre de son père elle avait eu du mal à rester assise tout le long. Il faut dire que la présence d'Awena lui chuchotant des commérages n'aidait pas. Elle se demanda un instant si les mariages français ressemblaient aux mariages bretons. Il n'y aurait pas la touche druidique en tout cas, ça c'était sûr.
Que de pensées qui se bousculaient dans sa tête...l'inactivité sans doute.
Elle reconnaissait dans la salle beaucoup de français, certains qu'elle avait déjà croisés, d'autres dont on lui avait parlé et dont elle devinait l'identité, et certains aussi aperçus quelque part et dont elle ne se souvenait pas. Peut-être sur un champ de bataille qui sait? Mis à part lors du débarquement de Normandie, elle avait été le plus souvent en arrière pour soigner les blessés, n'étant pas une grande manieuse d'armes autre que celles verbales. La présence de tous ces français probablement tous royalistes ne l'effrayait pas vraiment, tête brulée comme elle était, elle se craignait plus elle-même et ses réactions que ceux qui l'entouraient, comme s'ils étaient plus dignes de confiance qu'elle-même...
La voix de son cavalier du jour la fit presque sursauter, tant elle était perdue dans ses pensées. Elle esquissa un sourire à ses mots flatteurs, et lui répondit:

"Trugarez beskont."
{Merci vicomte.}

Les yeux noirs se firent malicieux tandis qu'elle prononçait ces quelques mots de sa langue maternelle. Une langue qui pouvait paraitre bien barbare pour ceux qui ne la manient pas, les sonorités semblant s'accrocher tels les rochers de la côte sauvage éraflant les bateaux voulant s'y approcher. Puis il lui proposa l'eau de vie, et elle accepta d'un hochement de tête, précisant en chuchotant:

"Chez nous, l'eau de vie est à la prune, on l'appelle la prunàvampi en l'honneur d'un ancien breton qui l'avait popularisé sur une partie du Grand Duché."

Elle en bût une gorgée et lui rendit la gourde, avant d'entendre à l'arrière de l'église de l'animation et de tourner légèrement la tête. Y aurait-il quelque grabuge? Pour une fois qu'un(e) autre mettait l'animation, elle en était presque jalouse! Ignorante de tout ce qui pouvait bien se dérouler autour d'elle, de tout ce qui se tramait et pouvait s'être tramé, elle en était d'autant plus attentive, cherchant à comprendre par les gestes, les bribes de voix...Instinct de survie, en quelque sorte. Elle crût distinguer un regard agressif, ou même deux. Elle se demanda si c'était pour elle, ou s'ils étaient destinés à quelqu'un d'autre près d'elle. Son cavalier peut-être? Elle n'aurait su dire, elle ne le connaissait pas assez pour le moment. Tiens, elle avait même cru voir un plumieux dans le coin...Et pas n'importe lequel, le chef! Prions qu'il ait oublié la badine à l'aap, elle aurait fait mauvais genre ici!
Elle se pencha vers l'oreille de son cavalier et lui chuchota:

"Il faudra m'expliquer à un moment tous les tenants et aboutissants qui se déroulent ici même, j'ai comme l'impression qu'il s'agit d'une question de survie...Corrigez moi si je me trompe, mais je sens comme des tensions tout autour."

Elle lui adressa un clin d'oeil, elle était persuadée qu'il n'y était pas pour rien. Restait à savoir s'il saurait la protéger en cas de grabuge, car sa rapière à elle, n'était que d'apparat...

**fred** Dim 12 Mai - 2:05

Celui qui n'est plus ton ami ne l'a jamais été.
Aristote

Le Castelviray appréciait ce genre de moment, le mariage, un évènement des plus important, là où l’on se dit oui devant le Très Haut. Une fois que le pas est fait, plus aucun pas en arrière ne peut être envisageable. Une des raisons pour laquelle Fred n’avait finalement pas pu faire ce pas ces dernier mois, comment peut-on lorsque les sentiments ne sont plus ? Il faut être fou pour dire que le sentiment est éternel. Le sentiment amoureux arrive un jour, il est magique, le monde semble être joyeux mais cet amour se doit d’être cultivé telle une fleur fragile qui doit lutter contre les aléas du temps. Encore faut-il en avoir la force. Lorsqu’aucun lien n’était fait officiellement chacun pouvait mettre fin à une relation sans que cela ne dérange en principe. Après tout, l’homme est livre en l’absence d’engagement, libre de ses choix et de choisir sa propre voie, noircir les cases du passé et garder simplement la foi, garder la foi pour un avenir rempli de joie. Libre, libre de refuser ou même d’admettre ses erreurs, de reculer dans la difficulté ou avancer dans la peur. Mais de peur il n’y en avait aucune, de difficulté la vie en est remplit et il faut simplement y faire face qu’en à regretter le passer, pourquoi donc perdre du temps à des choses si futile. Il est bien plus important de vivre, de se laisser emporter par le vent, ce vent qui fait claquer les portes et qui chasse les feuilles mortes.

Ses six dernier mois avaient changé la façon d’appréhender le monde, ce qui l’entourait. Il avait tout simplement oublié ce qui blesse, ce qui pouvait faire pleurer un homme et le rendre faible. La Douleur était devenue étranger à son esprit. Il n’y avait qu’une chose importante dans la vie, pouvoir vivre et profiter, sourire autant qu’on le pouvait même si des choix peuvent être difficile et incompris par l’entourage. Après tout, ne faut-il pas se réjouir de la joie de son ami…en principe ?

Le Castelviray sourit lorsque sa cavalière lui répondit quelques mots dans sa langue maternelle, il est vrai qu’elle était quelque peu barbare comme beaucoup le disait mais c’est tout un autre son qui venait d’atteindre l’ouï du Connétable. Il la regarda un peu plus et lui adressa un sourire plus franc lorsqu’elle parla de l’eau de vie, de la Prune et de l’histoire qui se cachait derrière cet agréable nectar qui vous réchauffe le cœur en plein milieux de l’hiver.

Je suis fort aise de pouvoir faire la rencontre d’une personne qui apprécie un tel nectar. Celle-ci ne me quitte jamais et il est rare que je la partage.

Le Castelviray ajusta sa posture afin de se remettre bien droit et porter son regard vers l’Hôtel tout en rangeant sa gourde, car en effet la cérémonie allait bientôt débuter. Il sentait cependant que la bretonne regardait autour d’elle et il est vrai que le Connétable avait pu sentir un sentiment désagréable au sein de l’assemblée. Il eut un petit sourire aux paroles de la Princesse et il posa sa main sur la sienne tout en restant bien droit, insensible à tout ce qui pouvait être chuchoté ou même pensée.

Je vous répondrais que toute passion et toute action s’accompagnent de plaisir pour certain et de peine pour d’autre je dirais peut être même de la haine ou encore de la jalousie. Je ne saurais dire.

Il s’arrêta un instant avant de reprendre

Mais j’avoue que la réaction humaine est intéressante à observer.

Il lui sourit amicalement car le Castelviray n'avait nullement peur de ce qui pourrait arriver aujourd'hui. Après tout, ils sont entre gens civilisés mais nul doute qu'il y aurait des discutions qui s'imposeraient rien qu'avec Sa Blancheur. Il n'avait que pu lui envoyer une simple lettre du front, aujourd'hui il était là pour pouvoir la voir et lui dire les choses face à face car oui il n'était pas de ceux qui fuyait bien au contraire.

**Asti** Dim 12 Mai - 9:12

Installé en fond de chapelle, après avoir salué tant d’un signe de tête tant d’un sourire les présent encore peu nombreux, il se leva quand entra Julien. Accolade entre les deux hommes et main amicale sur l’épaule, il félicita le futur marié

Félicitations Julien !

Au diable les titres, et de toute façon, il aurait pu dire Marquis, mais Marquis de quoi ? Son office de chevaucheur ne lui avait pas laissé mémoire du nom, il avait certes bien une « consonance » dans la tête, mais s’il tombait à coté, l’effet serait bien pire que rien. Tout comme dire qu’il était plus qu’étonné que Julien finisse par regarder autre
chose que son travail ne serait pas de circonstance. Il s’abstint donc en faisant de courtes mais sincères félicitations avant qu’il ne rejoigne le GMF et la dame qui l’accompagnait.

Le sourire qu’il avait adressé à la jeune Alix lui fut retourné, il lui en fut reconnaissant. Le temps passait vite, elle était déjà une belle jeune femme.

Comme répondant à l’appel des cloches, les invités arrivèrent en nombre. Akane avec une enfante calée dans ses bras qui le gratifia d’un salut auquel il répondit aussi affablement que possible. Bien longtemps qu’ils se croisaient l’un et l’autre, et pourtant, toujours autant de distance entre eux. Puis vinrent une inconnue suivie de peu par Baile. Il se souvenait bien d’elle du temps où il était à l’amirauté royale. Elle aussi semblait se souvenir de lui vu le sourire qu’elle lui fit de loin, mais peut être se fourvoyait-il.

Que de monde soudain, il se souvenait de celui qui venait d’entrer, il était journaleux à l’époque où il l’avait côtoyé, que devenait-il à présent ? Il faudra qu’il se renseigne à l’occasion. Il avait aimé le personnage et sa vision des choses. Et comme bien d’autres, il rejoignit le groupe déjà formé de l’épousé et du Grand Maitre. Groupe qui ne cessait de prendre de l’ampleur. Une autre jeune femme qui en tenait encore une autre par la main. Inconnues toutes deux.

Il commençait à se demander ce qu’il faisait là quand il vit enfin des têtes connues. Anya, l’ancienne Duchesse, qui passa près de lui sans le voir, puis Kathryn qu’il salua avec un plaisir non feint dès qu’elle arriva pour le saluer

Bonjour Kathryn, quel plaisir de vous voir

et répondit sur le même ton, imposé par le lieu saint et avec une pointe de regret dans la voix.

Mon épouse est en mer, elle nous aide grandement… Mais où est donc…

Il allait lui demander où donc était son époux quand il le vit entrer. La question devenait sans intérêt, il opta pour en changer la destination

… votre enfant ?

Se souviendrait-il un jour du prénom de cet enfant qui était né pendant la cérémonie d’allégeance ? Un jour, surement…

Plusieurs personnes entrèrent encore, connus ou moins, ou pas du tout. Le Connétable parmi eux. Puis vint la mariée. Exquise et qui va droit vers celui qui serait bientôt autre chose que son promis puis de se faire accompagner devant l’autel. Devant tout ce monde, il se félicita d’avoir opté pour une place en fond d’église puis visage qui s’éclaire, il vit passer Adeline avec Leda. Presqu’en retard… presque. Il guettait un regard, un signe pour leur répondre et les saluer, mais rien et il vit arriver la dame qu’il connaissait mais n’arrivait pas à lui redonner son nom. D[i]e la plus discrète des façons, dévisage le femme. Bon sang, mais où l’avait il déjà vu ? Et soudain, le jour se fit, il se remémora la cérémonie d’anoblissement de la Grande Nebisa, les terres, le collier… c’était elle qui officiait, ainsi donc, elle est celle que l’on nommait Montjoie. Curieux, en fin de compte les hérauts semblaient toujours plutôt réservés, était-ce un trait de caractère commun à l’activité ?

**Meleagre** Dim 12 Mai - 9:49

A l'annonce de l'officiante, l'ensemble des invités prit place sur les bancs installés de ci de là.
Il se rapprocha donc de Kathryn, en grande discussion avec sa Grasce-de-chez-nous, et les invita à prendre place. Ainsi donc le Duc normand avait été lâchement abandonné par son épouse . Si c'était pas une honte ça quand même... Et eux avaient lâchement abandonné leurs enfants. Mais ça, c'était normal.

Son regard embrassa une nouvelle fois l'assemblée.
Il ne se sentait pas des plus à l'aise, il fallait bien l'avouer. Mais pourquoi ? Là était la question...
Peut-être l'éclectisme composant ce petit monde... Ou bien la distance que chacun gardait avec les autres. Lui qui s'était fait une joie de revoir certaine personne, c'était comme qui dirait raté ! Chacun semblait se frôler sans se voir. Ou, quand c'était le cas, il semblerait qu'il était de mise de détourner le regard.
Et bien bon vent... Après tout, il était là pour Julien, c'était bien le plus important.

Ses pensées furent rapidement stoppées lorsque Perrinne entra dans la chapelle, drapée d'une magnifique robe.
La cérémonie allait pouvoir commencer.

Yolanda Isabel Dim 12 Mai - 14:31

Elle avait eu l'invitation et l'avait rangée soigneusement, oui mais voilà, en quittant Château-Gontier, elle avait pensé quitter tous ses amis, toutes ses connaissances. Et l'idée d'annoncer à Perrinne que ce voyage jusqu'à Cambremer serait le dernier, que d'ailleurs, ce serait un des derniers voyages qu'elle pourrait se permettre en puisant sur ses deniers propres. Oui mais ce n'est pas le bon jour, ce n'est pas le bon moment, et alors que chacun s'attarde à rencontrer les autres et les saluer, Yolanda Isabel, elle, vêtue d'une robe de voyage et seule, si on oublie l'escorte, de s'avancer pour gagner l'intérieur de la chapelle, le regard rivé sur le sol, discrètement si tant est qu'il en est possible, elle avance pour aller se tenir près d'un homme aperçu peut-être mais inconnu, eut-elle levé les yeux plus tôt, elle l'aurait vu mener la mariée à l'autel. Mais ce n'est pas le cas, et quand enfin, elle relève la tête, c'est pour fixer comme une obsession cette belle blonde devant qui va épouser l'homme qu'elle aime.

La chanceuse.

**Kathryn.brehnian** Dim 12 Mai - 14:43

Kathryn eut une moue désolée quand Asti l'informa de l'absence de Johanne, venir seul à un mariage était rarement des plus drôles...du moins, de son point de vue. Moue qui se transforma en un sourire alors qu'il prenait des nouvelles de son fils, dont bien qu'il fasse tout pour le cacher, la jeune mère savait qu'il n'arrivait pas à retenir le nom. S'ils l'avaient nommé Ermentrude, le problème ne se serait surement pas posé, mais en l’occurrence ce n'était pas le cas, heureusement pour tous.
Gabryel, elle insista malicieusement sur le prénom, est resté à Orival, avec son frère. Il va falloir que vous reteniez son nom, Asti, car souhaitons que vous en soyez le parrain.

Duc sauvé par le gong, enfin plutôt les cloches, et qui pourra profiter du temps de l'installation, voir même de tout le mariage pour méditer à sa réponse.
Elle n'avait pas prévu de lui demander aujourd'hui, mais l'idée datait d'un moment, avait été validée par Meleagre, et après tout, aujourd'hui valait bien un autre jour.

Avant de s'asseoir, elle ôta sa cape maintenant convaincue qu'elle n'aurait pas froid sans, révélant la dernière de ses acquisitions vestimentaires, un petit bijou. Kathryn en profita pour jeter un coup d'oeil vers la porte de la chapelle.
Que fabrique Adeline ? murmura t-elle en fronçant les sourcils, sans que la remarque ne soit adressée à personne en particulier.
Voilà qu'elle s'inquiète pour rien puisque justement sa cousine arrive et va s'asseoir à quelques bancs d'eux au bras de Leda. Tout va bien ou pas...
Lèvres pincées, elle observe le malaise apparent d'Adeline et ceux qu'elle suspecte fortement d'en être la cause, prête à intervenir discrètement si besoin est. « Presque-cousin », comme elle le surnomme familièrement lors des bons jours, le qualificatif des mauvais jours étant moins sympathique, semblant gérer la situation, la blonde la délaissa provisoirement mais seulement après avoir croisé le regard de sa cousine pour lui assurer son soutien.

Doigts entrelacés à ceux de Mel, elle sourit alors que Perrinne s'avançait, absolument sublime. Celui qui faisait office de figure paternel et même le chien les accompagnant n'eurent droit qu'à un rapide regard tant la mariée, de toute évidence rayonnante de bonheur, captait l'attention.

**Guillaume_de_Jeneffe** Dim 12 Mai - 19:53

Si la réponse fut effectivement nulle, elle n’en fut pas moins l’occasion d’une répartie. C’est que, comme deux gamins, les chevaliers aimaient à se provoquer l’un l’autre, sans, ou presque, de considération pour le qu’en dira-t-on. Vieillard lubrique, paon ou porc, qu’importent les jugements tant qu’ils s’appliquaient à rappeler que, non, l’homme n’était toujours pas mort. Car là était bien le drame, avec le Flamand, c’est que même si on le haïssait, méprisait ou que sais-je encore, il en retirait l’énergie nécessaire à lui faire passer une année de plus. En fait, parler de lui, et surtout en dire du mal, était une sorte de drogue qui le maintenait en vie. Pénible hein ?

Et ce fut donc sur un mode badin – car il se sentait vraiment dans une forme magnifique – qu’il répondit du tac au tac au Giffard : « Je ne me rappelle pourtant pas avoir rencontré votre mère dans ses jeunes années ». Ce n’était certainement pas très distingué, mais baste, on n’était pas dans un salon du Versailles de Louis XIV mais dans une petite chapelle de province entre deux hommes blanchis sous le harnois. Et, d’ailleurs, un si petit blasphème que celui-ci n’aurait certainement que peu de valeur face aux raisons pour lesquelles on l’avait déjà excommuniés trois fois, si ses comptes étaient à jour.

Envoyant un clin d’œil au marquis et s’inclinant une dernière fois face à l’officiante, à la future mariée et aux deux témoins, il se glissa sur un banc aux côtés de… aux côtés de tout le monde et n’importe qui, vu qu’il était venu sans autre compagnie que sa vieille carcasse. Et n’importe qui ce fut toi, Yolanda.

- Le bonjour, damoiselle, lui souffla-t-il, avant d’attendre la suite. Les présentations attendraient, peut-être…

**Victoire D de M.N** Dim 12 Mai - 20:44

Levan avait mangé sa meringue en moins de deux et pour qu'il se tienne tranquille, Victoire fixait Neyco pour qu'elle lui refile sa boîte à biscuits. Mais le chiot semblait agité, étrangement agité, il commençait à couiner en tirant sur sa laisse, que l'hospitalière avait nouée au pied d'un siège libre.
De temps à autre elle regardait derrière elle, offrant de gracieux sourires à Mel et son épouse, un signe entendu à Adeline avant de reporter son attention sur la bestiole à poils. Il était chou, remuant mais trop chou, surtout quand Julien tentait de le dresser, en vain.
Le bébé de Cambremer était donc plein de vie, et comme il avait en adoration les barbus, sans doute cela lui rappelait-il des souvenirs, en un bond Levan se libéra de sa laisse pour se jeter sur les genoux du Jeneffe en reniflant son menton.

Julien !!! Ton chien....

Et de se confondre en excuses auprès du Chevalier

Pardonnez-le Chevalier, ce n'est encore qu'un bébé....C'est votre barbe, il adore les barbus....vraiment.

**Perrinne** Dim 12 Mai - 21:33

Si laisser Guillaume de coté eut pu paraitre un déchirement pour certaines afficionados des chevaliers barbus bien faits de leur personne et disposant d'une aura delicieuse qui semblait leur etre propre, elle meme se trouvait suffisamment bien pourvue au sein de l'Ordre et plus particulièrement à ses cotés que pour ne guère s'y attarder. Et si certains trouvaient à ses traits un air béat ou sous influence de quelque herbe qu'elle aurait chapardée à l'herboristerie, elle meme se sentait plutot éblouie. Eblouie, oui, mais ni sourde ni totalement aveugle.
Bien qu'ayant vertement seriné Levan avant de se voir rejointe par le flamand à la rose, elle nota que le chiot se déportait rapidement vers Victoire. Bon, avec quelque chance, elle aurait des réserves de meringues et le chiot se tiendrait à carreau. Sauf que... sauf que ca n'avait pas l'air de se passer "aussi" bien que cela. Alors que les deux témoins avaient pris place, alors que le silence se faisait dans leur dos, alors que Neyco semblait sur le point de commencer.... Levan se traca une Voie royale vers les augustes genoux du "grand ex grand". Et visiblement, avait gouté quelque chose avant car de la salive lui échappait. Certes, l'animal était affectueux mais... on aurait presque pu croire à une vengeance suite aux propos tenus un peu plus tot à son sujet.

Vic s'exclama, elle meme lanca une oeillade vers la nef, découvrant ainsi les visages de ceux dont elle n'avait entrapercu que les silhouettes en entrant et ... la scene.
Bon, heureusement, ce n'était pas sur les genoux de celle qu'elle n'arrivait à appeler que "Monmon". Là, c'eut été le drame. De meme, il avait évité les jupes des dames présentes. Pareil pour Yoli juste à coté - bonjour Yoli, faudra qu'on cause quand il y aura un moment de calme - qui avait été épargnée. La "Chevalier" devait etre aux anges. Vic était atterrée. Et elle-meme se doutait bien qu'elle ne pourrait lancer le sifflement strident qui avait pour effet de ramener le mâtin à ses pieds en cas de besoin, en pleine assemblée. C'est alors au plafond qu'elle accorda une pensée, se demandant s'il allait lui tomber sur la tete, tant qu'on y était, face aux vaudevilles qui semblaient se tramer là. Néanmoins, un rapide coup d'oeil à Hildegarde la rassura. Pour sur que la gouvernante gèrerait la chose !

Cependant, la rougeur qui monta à ses joues n'avait cette fois ci plus tant à voir avec l'impatience et l'excitation, mais plutot avec un "leger embarras". Chaleur qui semblait bien opposée à certains angles de l'édifice. Néanmoins, c'était pour un mariage qu'ils étaient là, et le plafond, le chien, les gouts et les dégouts des uns et des autres... peu importait, c'était "son" mariage, et pas question qu'il soit annulé.

Un regard à son voisin néanmoins l’apaisa d'un coup, et à nouveau, l'envoutement fonctionna, sans que plus rien n'importe... si ce n'était... hum... Neyco... la noce ... on y va ?

**Asti** Lun 13 Mai - 8:28

Ga … bryel ! Première syllabe prononcé trop haute pour le lieu et les circonstances, le reste du nom finissant en un murmure avec un regard désolé autour de lui d’avoir fait tant de bruits. Puis après s’être assuré que personne n’avait vraiment prêté attention, regarda étonné Kathryn puis Méléagre qu’il avait salué de la plus affable des façons pour l’endroit, c'est-à-dire d’une franche poignée de main. Et bien que les cloches retentirent, il répondit à voix basse cette fois, ne sachant si ces dernières avaient laissé entendre réponse.

Moi ? ! le parrain ? hé bien… hé bien…. J’en serai très honoré. Après tout ce bambin nous a fait une belle plaisanterie

De retenir un rire en se souvenant de la cérémonie quelque peu bouleversée par l’arrivée du petit, et surtout… surtout de l’air paniqué de Mel.

A l’appel de la fonte, chacun avait prit place et le barbu se caressa la barbe en voyant à quelle sauce était mangée la barbe d’un autre en préambule de noces.

**Alcalnn Blackney** Lun 13 Mai - 11:56

Il est des vôôôôôôôôtres ! Il est venu comme les auuuuuuuutres ! aurait pu chanter un trouvère à propos du probablement bon dernier invité de la cérémonie. Le meilleur pour la fin ? Certes, pourquoi pas après tout ! Rien que des visages connus, ou presque ! Tiens donc, mais qui sont ces jeunes damoiselles là-bas ? Hum ! C’est à ce genre de détail qu’on se rendait compte qu’en réalité on appartenait au même monde. Celui des vivants hein ! D’ailleurs, pour les mondanités avec les vivants, visiblement, on attendrait la fin de la chose qui n’allait probablement plus tarder à commencer. Fallait dire qu’on l’avait un chouilla égaré, le vieux duc. Un peu comme une belle mère dans un mariage anglais. Tout juste jugea-t-il qu’un signe de la main et un sourire aux futurs éviterai de ralentir ce marathon, car n’en doutez pas, après une vie bien remplie on finit par savoir comment marche ce genre d’évènement, un mariage est un marathon. Ou une chasse à la galinette cendrée, au choix. Il faut toujours laisser le choix. Quoique ne rien faire, c’est déjà un choix. Pourvu qu’à l’heure du choix, ces deux-là fassent le bon. Bref, pour les embrassades, on verrait après ! On n’était pas en Sicile ici ! Ni en Gasconhà d’ailleurs. Puis fallait avouer que la grande forme qui faisait jadis la renommée d’Alcalnn ne semblait pas avoir eu l’envie de l’accompagner, peut-être qu’elle n’avait pas reçu d’invitation qui sait ?

Plus sérieusement, il fallait reconnaître que pour l’enjeu et la stature des deux engagés, on aurait pu s’attendre à plus de pompe ou d’invités prestigieux. Bon choix, probablement dû à leur nature respective, quand je vous disais que c’était une question de choix… bon choix disais-je donc, que de faire dans la simplicité, cela évite les complications, cqfd. Et puis sur cette auguste compagnie de témoins potentiels, le duc trouva que l’ensemble était à son goût. Comprenez par là qu’il n’y avait personne dans l’assemblée qui avait des velléités de faire de son pelage grisonnant une belle descente de lit. A moins qu’il n’ait fait quelques torts à l’insu de son plein gré ? Bonne question. Ce n’était pas une chose totalement impossible, mais si d’aventure cela s’avérait être le cas, il ne doutait pas être dans son bon droit, puisque lui-même était droit dans ses chausses. Oui, on peut être à l’automne (bien avancé ?) de sa vie et être toujours droit dans ses chausses. Pas de petite pilule amère, même bleue.

Qui officierait ? Il ne remarquait rien de particulier ! Ah si, un bout de femme se tenait non loin de là. Visiblement elle n’allait pas tarder à se lancer dans le classique crédo et tutti quanti…

**Marie Alice** Lun 13 Mai - 13:25

En retard? Mais point du tout du tout du tout d'abord. Un peu à l'ouest niveau horaire rien de plus. Et le premier qui lui faisait remarquer allait se faire remonter les braies ou tout autre chose qu'elle pourrait trouver à remonter. Non mais des fois! Puis de toute façon les mariages elle en avait marre, les cérémonies en général lui tapaient sur les nerfs - et en ce moment il semblait qu'un rien lui tapait sur les nerfs -, les voyages lui sortaient par les yeux. En gros, Marie était d'une humeur de dogue affamé depuis deux semaines. Autant dire que justement voyager avec elle n'était pas une partie de plaisir en ce moment, pauvre Walan. Enfin fallait bien que ce soit pour Julien et Perrinne sinon....

Maugréant, ronchonnant, râlant, pestant et compagnie, la brune finit par descendre du coche, le coeur aux bords des lèvres parce que les voyages ça lui portait aussi sur l'estomac ces derniers temps. Pour finir par prendre le bras de son époux et rentrer dans la chapelle juste à temps - si si si - vu que cela n'avait pas encore commencé même si les mariés étaient déjà tous les deux en position. Maintenant rester à trouver une petite place, à s'y cacher et à attendre la fin. Oui elle avait vu qui était là mais non elle ne voulait pas avancer. Elle dirait bonjour après. Pis c'est tout!

Walan Lun 13 Mai - 17:54

En temps normal, son épouse n'était de base pas forcément la plus facile à vivre des femmes. Non pas qu'il ne l'aimait pas ou plus, bien au contraire, mais bon, il fallait bien avouer que niveau caractère, la Violette avait quand même une réserve, et une grande. La preuve en était d'ailleurs faite depuis une poignée de semaines, parce qu'elle était en train justement de puiser dans ladite réserve. Voire à en pousser les murs, histoire de l'agrandir encore un peu. A croire que le retour en sa demeure la mettait encore davantage sur les nerfs que les campements et déplacements continuels. Et l'inconvénient, c'était que comme ils étaient rentrés à Sémur, Walan se retrouvait d'autant plus facilement à devoir supporter ledit caractère qu'il n'y avait plus guère de moyens de le canaliser sur d'autres cibles, comme il le faisait d'habitude. Du coup, il endurait. Très patiemment, très sobrement, à peine avec une poignée de taquineries histoire de la relancer un peu lorsqu'elle semblait se calmer. Bon, tout en tâchant tout de même de ne pas transformer les maugréments et râleries en fureurs et lancers de meubles. C'est qu'un tabouret lancé dans la figure par une Marie Alice en furie, fut-il envoyé avec amour et tendresse, ça pique tout de même un peu.

En attendant, il leur fallait se rendre en Normandie pour un mariage. Assez ironique, lorsque l'on vient à peine de rentrer chez soi après de très longs mois de route, que de devoir retraverser le royaume pour une cérémonie. Amusant également, que l'édifice dans lequel serait célébré le mariage soit en l'honneur de Saint Georges de Lydda, saint patron de l'ost dauphinois au sein duquel l'errant officiait toujours -enfin, plus ou moins- et dont il avait même participé, très modestement, à écrire l'hagiographie que Kernos avait longuement défendue bien des années plus tôt. C'est les pensées tournées vers ces souvenirs provoqués par un simple nom que Sans Repos effectua le voyage, ce qui eut l'avantage au passage de le rendre plus ou moins imperméable aux récriminations de son épouse aimée. L'effet collatéral d'une telle imperméabilité étant généralement une augmentation des râleries mariealiciennes.

Il n'empêche que le retard aidant les râleries, c'est au fond de la chapelle que le couple se plaça lorsqu'ils y furent arrivés, ce qui offrait l'avantage non négligeable de pouvoir voir sans être vu, et d'éviter de passer trop de temps en mondanités. Hors, Walan appréciait les mondanités autant que son épouse les voyages, ces temps ci ...

**Lexhor** Lun 13 Mai - 21:34

Après s'être installés dans le premier tiers des rangées de ban et avoir laissé Ingeburge prendre place au fond de la chapelle, ils saluèrent respectueusement les invités qui entrèrent au dernier moment lorsque ceux-ci passaient à proximité.
Après quelques minutes de plus, entre discussions et salutations, la mariée arriva dans sa belle robe, au bras du chevalier de Jeneffe, que l'on croisait décidément partout. Surtout là où il y avait des jeunes femmes...
L'officiante annonça le début de la cérémonie et le calme se fit parmi les invités. Seul le chiot de la mariée ne semblait pas décidé à rester calme ne serait-ce que quelques minutes.
Tous les regards braqués sur Perrinne se reportèrent donc sur Neyco qui allait lancer la cérémonie si importante pour les deux fiancés. Lexhor ne pu s'empêcher de s'imaginer, deux jours plus tard à la place de Julien. Ses pensées vagabondèrent un moment et il n'en fut tiré que par la voix de la diaconesse qui entamait les hostilités.

**neyco** Lun 13 Mai - 23:34

Mini biscuit sur son super tabouret de la mort qui tue. Regardant à droite et à gauche que tous furent bien installé faisant fit du petit chien. Il était trop choupinou. Et puis si elle n'était en l'église elle lui aurai donné des biscuits et aurai couru avec lui et fait des câlinous en disant qu'il était trop choupinou.
Humhum reprenons.

Mes frères et sœurs le bonjorn à vous et bienvenue en la chapelle Saint Georges de Lydda. Je vous remercie d'avoir répondu présent aux invitations de notre heureux couple devant moi, soit Perrine et Julien.

Deux personnes qui se sont rencontrées, croisé et aimé, pour telle leur volonté propre et sous nos yeux ont décidé de franchir un cap en leurs vies, soit de créer lien spirituel et charnel commun.

Faisant un sourire en coin à la Pépé, et vi elle avait été obligé de le dire.

Aussi avant de commencer j'invite ceux qui seraient contre cette union de se lever et le dire, ensuite à jamais union sera faite et rien ni personne ne pourra plus l’empêcher.

Regard à l'assemblé, celui qui ose j'ai un super lancé de couvercle à biscuit me tentez pas.

Avec ses mains elle fit signe à ceux le voulant.

Je vous invite tous ici présent afin d'entrer en plus profond lien spirituel à réciter confession puis credo Normand.

Veuillez me pardonner par contre, mais...montrant son petit parchemin souriante aux mariés...n'étant du coin j'ai mon antisèche spécial crédo Normand.

Aussi de sa petite voix elle récita les deux textes en ayant le second sous les yeux sait on jamais tout en invitant les gens présent en le lieu saint à l'imiter.

Et vint le 8 mai 1461 .... - Page 2 Confessionno3

Et vint le 8 mai 1461 .... - Page 2 Confessionno3

Et vint le 8 mai 1461 .... - Page 2 Credo_10

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Puis elle releva tête afin de continuer**

[HRP:*: credo spécial normand avec clocher de l'église de cambremer ^^
**: suite après quelques réponses]

**Alix du Vivier** Mar 14 Mai - 6:43

Son époux s'était assoupit surement l'age avançant...Alix savait qu'elle n'aurait pas du le trainer ici, mais bon sortir seule si c'était son habitude, elle voulait tenter autre chose, mal lui a prit.
Noter dans un coin de la tête, la prochaine fois laisse le à la maison.

Tiens Alcalnn faisait son entrée, suivit de marie Alice. Salutations remises à plus tard. Petit sourire envers Victoire, Levan s'agitait à son grand désespoir.

La cérémonie commençait, c'est tête haute qu'elle récita le crédo.

Et vint le 8 mai 1461 .... - Page 2 Confessionno3

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